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-— Papà! Papa!
J'arrête de discuter au téléphone avec mon interlocuteur, je me retourne pour faire face à cette petite tête blonde qui est assise à table. Très vite, je soupire. Il n'a toujours pas terminé son petit-déjeuner comme je le craignais, je raccroche le téléphone pour me diriger vers lui avec un sourire malgré moi. Un fois que j'ai pris place à côté de lui, il me sourit de plus belle.
-— Sí mio figlio.¹
-— Papà est-ce que je peux sortir de table ?
Je secoue la tête de droite à gauche en le regardant.
-— Sí.
-— Merci papa, il pose sa serviette à côté de son bol de céréales.
-— Une minute!
Il me regarde.
-— Tu finis au-moins ton verre de jus de fruits.
-— D'accord.
Il m'obéit sans discuter et vide son verre de jus sous mon regard observateur.
-— C'est bon papa !
Il me montre son verre de jus vide.
-— Oui.
Il quitte la table pour aller en direction du salon, je quitte à mon tour la table pour le rejoindre. Mais avant tout, je demande à Mafalda si elle a fait son goûter. Elle me le confirme en me le donnant, je remercie cette dernière avant d'aller retrouver mon fils qui a à présent son sac à dos sur les épaules.
-— On y va mio principe.
Il met sa main dans la mienne et nous nous dirigeons vers la voiture qui n'attend que nous.
Une fois confortablement installés nous allons en direction de son école.
Il ne cesse de regarder par la fenêtre de la portière, il semble impatient d'y être.
Après une demi-heure de route, le chauffeur se gare devant son école, il est exactement huit heures pile.
Je descends et laisse descendre mon petit Prince, il s'arrange et me regarde.
-— Bonne journée mon trésor à toute à l'heure, je lui embrasse le haut de la tête après m'être mis à sa hauteur.
-— Merci papa, bonne journée à toi aussi. Il me fait un bisou sur la joue avant de se diriger vers son institutrice qui l'attend déjà.
Je me lève et regarde mon petit prince disparaître derrière les grilles de son école. Je remonte en voiture et je demande à mon chauffeur de me conduire à mon entreprise. Il s'exécute sans tarder, moi je me reconcentre sur mon téléphone.
Après une vingtaine de minutes nous arrivons sur les lieux, je descends de la voiture après que mon garde du corps m'a ouvert la portière. Je gravis les escaliers de mon immense bâtiment et incline la tête à certains moments pour répondre aux salutations de mes employés.
Je pénètre dans l'ascenseur et arrive à mon étage, je sors de ce dernier réponds à la salutation de ma secrétaire et longe le couloir qui mène à mon bureau.
Une fois à l'intérieur, j'ai la surprise de découvrir Milla installée dans mon fauteuil.
-— Milla que me vaut l'honneur de ta visite ? Demandais-je en la dépassant.
-— Bonjour Milla, comment vas-tu ? Je suis heureux de voir que tu me rends une petite visite.
Je passe derrière mon bureau et je retire ma veste avant de prendre place dans mon fauteuil.
-— Milla, je n'ai pas de temps à perdre avec ça mais bon " Bonjour Milla Comment vas-tu ? Je suis heureux de voir que tu me rends une petite visite" est-ce que cela te convient ??
J'ai fini par céder parce que je sais qu'elle n'aurait pas lâché l'affaire.
-— Oui mon très cher frère, fit-elle en croisant ses jambes.
-— Ok , de quoi as-tu besoin ?
Je vais droit au but parce lorsqu'elle vient me rendre visite à l'entreprise c'est qu'elle a besoin d'un truc qui ne concerne que les finances.
Milla est ma petite sœur cadette, elle est mannequin et très dépensière. C'est l'un de ses plus grands défauts, elle ne sait pas gérer.
-— J'ai besoin d'un million de dollars pour me rendre aux Etats-Unis s'il te plaît.
-— Et pourquoi faire ? Tu as bien ton salaire et un compte en banque bien garnie non?
Elle grimace à la suite de ce que je viens de dire.
-— Je sais mais bon j'avais déjà fait exploser mes cartes et j'ai atteint le seuil, elle passe une main dans ses cheveux. Je t'en prie donne le moi, je te rembourserai à mon retour.
-— Si cela peut te faire quitter mon bureau au plus vite, d'accord.
Je sors mon chèque et je le remplis sous ses yeux.
-— Merci !
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