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Le cƓur ou la raison?

Le cƓur ou la raison?

Jessy Jessy

5.0
avis
214
Vues
2
Chapitres

Parfois, le cƓur veut choisir mais la raison fait surface. Qui suivre? Le cƓur ou la raison?

Chapitre 1 Chapitre 1

Alicia est sur le point de se marier avec Tom, son premier amour. Lors de son enterrement de vie de jeune fille, sa meilleure amie Vanessa va lui faire une surprise. Une surprise qui va bouleverser sa vie ! Va t'elle Ă©couter son coeur ou sa raison ? Mon petit mot... Bonjour Ă  tous, Je vous prĂ©sente le roman. C'est une histoire d'amour, qui me tient particuliĂšrement Ă  cƓur, puisqu'elle traite d'un sujet difficile concernant mon vĂ©cu. Dans cette romance, je vous livrerais une partie de ma vie dont certains passages sont parfois trĂšs difficiles.

Pour moi, cette aventure est devenue une vraie thĂ©rapie. J'espĂšre qu'elle vous plaira autant, que j'ai eu plaisir Ă  l'Ă©crire. J'attends vos commentaires et vos avis, Merci Ă  tous et bonne lecture ! La sonnette de l'appartement retentit. Je grogne, qui cela peut-il bien ĂȘtre ? Je soulĂšve mon oreiller qui se trouve encore sur ma tĂȘte. J'ouvre un Ɠil, puis l'autre. Le soleil filtre Ă  travers les rideaux, bizarre... Je regarde mon rĂ©veil qui m'indique neuf heures.

- Oh non ! Il n'a pas sonné ! « Ding dong » « Ding dong »

- Oui, j'arrive ! criĂ©-je, en Ă©cartant la couette et en sortant de mon lit comme une furie. Je me lĂšve si brusquement que je suis prise d'un violent vertige. Je me rassieds immĂ©diatement sur le bord du matelas en attendant que ça passe, encore une fois. Au bout de quelques intants, je me dirige prĂ©cipitamment devant ma porte d'entrĂ©e oĂč Vanessa doit sĂ»rement s'impatienter. J'entrouvre et observe l'air moqueur de mon amie.

- Mon Dieu ! On dirait que tu as mis les doigts dans une prise Ă©lectrique, s'Ă©crit-elle en levant les yeux au ciel.

- Désolée, mais mon réveil n'a pas sonné ! Rentre ... fais-toi un café en attendant que je me prépare. Je retourne hùtivement dans ma chambre, pour y prendre mes affaires de sport, et file dans la salle de bain. Elle débarque, sa tasse à la main, en me scrutant de haut en bas.

- Tu es trop sexy, ma chĂ©rie, dans ton pyjama ... Bambi ! me dit-elle ironiquement, en enfonçant son index sur le dessus de ma hanche. Heureusement que c'est ma meilleure amie et que je la connais bien, sinon je l'aurais dĂ©jĂ  envoyĂ©e sur les roses. Nous nous sommes rencontrĂ©es sur notre lieu de travail il y a quelques annĂ©es, un petit bistrot sympa. Elle est serveuse, alors que moi je suis en cuisine oĂč je confectionne les pĂątisseries.

- Je sais, j'ai pris du poids. Mais c'est bien pour ça que nous avons pris un abonnement dans ce club de fitness, non ?

- C'est surtout pour que tu puisses rentrer dans ta robe de mariée, Alicia ! Quoique perso, si tu pouvais ne pas te marier, ce serait encore mieux . Surtout avec un connard pareil, m'annonce t-elle franchement.

- Oui je sais, pas besoin d'en rajouter ... Allez, ouste dehors si tu veux que je me dĂ©pĂȘche ! lui dis-je en la poussant vers le couloir. J'enlĂšve, enfin, mon pyjama prĂ©fĂ©rĂ©, en repensant que Tom a horreur de me voir lĂ -dedans : des « tues l'amour » comme il les appelle. Je rĂ©flĂ©chis Ă  tout ce qu'il me reste encore Ă  effectuer pour les prĂ©paratifs du mariage qui a lieu dans un mois. Rapidement, j'enfile mon jogging et essaie de discipliner ma chevelure dorĂ©e avec une queue de cheval. En quittant la salle de bain, je sens l'arĂŽme du cafĂ© qui me chatouille les narines. Une fois dans la cuisine, Vanessa me tend une tasse.

- Pas trop stressée ? me demande-t-elle.

- Oh si ! Les jours défilent vite et j'ai tellement peur d'oublier quelque chose. Je voudrais tellement que tout se passe bien, que ce soit une journée mémorable pour Tom et pour tous les gens qui seront là.

- Mais oui, arrĂȘte de toujours t'inquiĂ©ter pour les autres. Pense un peu Ă  toi . L'autre abruti n'est pas angoissĂ© lui, il ne s'occupe de rien ! Comme d'habitude, soupire-t-elle. En consultant son tĂ©lĂ©phone, mon amie me demande de ne pas tarder, car l'heure tourne. Aujourd'hui, elle commence son service Ă  midi. Pour ma part, c'est mon jour de congĂ©.

- Allez, on décolle ! me dit-elle en ramassant son sac . J'attrape mes clés sur la console de l'entrée, mon sac à dos et referme la porte. Elle est déjà en bas à m'attendre. Je descends les escaliers à la va-vite, on dirait que j'ai le feu aux fesses. Arrivées à la salle de sport, on se précipite directement vers les vestiaires. Les odeurs de transpiration me montent au nez. Je dépose mes affaires dans un casier en prenant soin de ne pas oublier de prendre ma serviette, mon téléphone portable. J'aime écouter de la musique quand je fais du sport, le temps me parait moins long.

AprĂšs m'ĂȘtre dĂ©pensĂ©e quinze minutes sur un vĂ©lo, je me dirige vers un tapis de course libre. Je cherche ma meilleure amie et je la vois en train de papoter avec un beau jeune homme. Ah , quelle dragueuse ! Au bout de trente minutes supplĂ©mentaires, je ressens les effets de mon effort dans mes jambes. Je ralentis la cadence quelques instants, puis j'arrĂȘte la machine. Je souffle un peu et Ă©tire mes muscles endoloris pour Ă©viter les courbatures. En m'essuyant le visage avec ma serviette, je remarque que trois mecs me fixent bizarrement... Je m'aperçois tout de suite du genre d'individu : dragueur, allumeur et coureur de jupons, qui ne dĂ©sire qu'une seule chose.... Le plus impressionnant, par sa taille et sa carrure, s'approche de moi et je fais comme si je ne l'avais pas remarquĂ©.

- Salut ma jolie. Ça te dirait d'aller boire un verre "Chez Dan" le bar d'Ă  cĂŽtĂ© ? me dit-il en me fixant avec ses grands yeux bruns aguicheurs . Je le regarde, l'air surpris. Je ne peux m'empĂȘcher d'admirer ses tablettes de chocolat, en pensant qu'il a qu'une envie, tirer son coup. Quand je dĂ©cide de rĂ©pondre Ă  sa question, j'entends Vanessa arriver derriĂšre moi :

- Eh bas les pattes ! Elle va se marier, s'Ă©nerve-t-elle.

- Ah ouais ? On ne t'a pas sonnĂ© toi ! Elle n'a pas de langue ta copine ? rajoute-t-il en se moquant. Ses compĂšres se mettent Ă  ricaner. C'est qui ce connard ! Mon cƓur s'emballe et je sens que ma petite brune prĂ©fĂ©rĂ©e ne va pas en rester lĂ . Il faut que j'intervienne.

- PremiÚrement, j'ai une langue et deuxiÚmement, je ne désire pas venir avec toi. Ok ! Je me retourne et saisis le bras de Vanessa pour nous diriger dans les vestiaires d'un pas rapide. Quand nous entrons à l'intérieur, elle hurle :

- C'est quoi ces petits cons !

- ArrĂȘte, je crois qu'ils ont compris. De toute maniĂšre, il est temps pour moi de rentrer et toi tu dois bientĂŽt prendre ton service. Elle continue de marmonner dans sa moustache en sortant ses affaires de son casier. Elle m'embrasse vite fait et quitte la piĂšce. Moi, je me prĂ©pare Ă  passer sous la douche avant de partir. Je me faufile sous l'eau chaude, ce qui me redonne la pĂȘche. Il me fallait bien ça pour affronter cette journĂ©e. Je cogite Ă  ce qu'il me reste encore Ă  faire avant la soirĂ©e. J'arrive sur le parking, propre et ressourcĂ©e. Je m'approche de mon vĂ©hicule, une coccinelle bleue qui m'a coĂ»tĂ©e toutes mes Ă©conomies mais dont je suis fiĂšre. j'introduis ma clĂ© dans la serrure, quand soudain, je reconnais les rires des trois abrutis de la salle de sport de tout Ă  l'heure...

Je me retourne et ils sont si proches que je peux sentir leur haleine alcoolisĂ©e. J'en fais tomber mon sac Ă  terre. Mon cƓur bat Ă  toute allure et la peur m'envahit. La gorge serrĂ©e, je jette un regard rapide aux alentours, mais ils sont dĂ©serts. Mille scenarios dĂ©filent dans ma tĂȘte, un tas de films loin d'ĂȘtre agrĂ©ables. Malheureusement, c'est la voix de celui qui m'a proposĂ©e un verre qui me reconnecte Ă  la rĂ©alitĂ©. Ses yeux braquĂ©s sur moi, il me dit avec mĂ©pris :

- Alors ma jolie, on est toute seule maintenant. On fait moins sa maligne ! Sans que je ne m'en sois rendue compte, ses deux complices se sont rapprochĂ©s de moi et me tiennent chacun un bras. L'idiot, lui, se dresse devant moi en me caressant la joue. Je tourne ma tĂȘte en signe de protestation et lui mets un coup de genou dans son service trois-piĂšces. Mais pas assez fort malheureusement. Il gĂ©mit en me regardant avec son air mauvais :

- EspĂšce de garce ! Vu que tu as une langue, j'aimerais voir comment tu pourrais l'utiliser ma poupĂ©e ! Je hurle « Ă  l'aide » en me dĂ©battant de toutes mes forces, mais personne ne vient Ă  ma rescousse. Mon angoisse m'empĂȘche de respirer normalement. Il m'embrasse de force en me serrant la mĂąchoire avec sa main et il essaye de passer le barrage de mes lĂšvres avec sa langue. Il s'arrĂȘte brusquement, juste assez longtemps pour que je puisse lui cracher Ă  la figure. Furieux, il contraint les deux autres Ă  me mettre Ă  genoux et commence Ă  dĂ©boutonner son pantalon ; quand soudain, je perçois une voix d'homme au loin :

- Eh, qu'est-ce que vous faites lĂ -bas ? LĂąchez-lĂ  ! Il me relĂšve en serrant sa main autour de mon cou tout en me regardant froidement.

- On se retrouvera ma jolie, me menace le grand brun. Allez les gars, on se tire ! Ils partent en courant comme des voleurs sans un regard en arriĂšre. Je m'affale contre ma voiture et m'effrondre au sol. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis par terre ; des secondes, des minutes ? J'ai du mal Ă  reprendre mes esprits ainsi que ma respiration. Il me faut quelques instants de plus pour comprendre qu'enfin, ils ne sont plus lĂ  ! Je me redresse et c'est Ă  ce moment que je rĂ©alise qu'un homme est Ă  mes cĂŽtĂ©s et me parle. Mais je ne l'entends pas, je vois seulement deux prunelles bleues, inquiĂštes, qui me fixent. J'essaye de parler mais tout est flou et tout devient noir ... Je m'efforce d'ouvrir les yeux, mais mes paupiĂšres sont lourdes. J'entends des voix qui me parlent, mais je suis incapable de rĂ©pondre et tout redevient noir. Je reprends conscience et je me rĂ©veille douloureusement dans un lit d'hĂŽpital. Je tourne la tĂȘte et aperçoit Vanessa Ă  mes cĂŽtĂ©s. Mais qu'est-ce que je fais lĂ  ? Elle semble lire dans mes pensĂ©es, car elle prend la parole :

- Aly, comment tu te sens ? Tu as été victime d'une agression sur le parking de la salle de sport. Tu t'en souviens ? J'essaie de me rappeler, et d'un coup, tout remonte à la surface et la panique me rattrape. Je tente de me lever, mais je retombe lourdement sur le matelas.

- Calme-toi ma chérie, c'est fini ! Tu es en sécurité maintenant, me marmonne-t-elle en me caressant délicatement le front. - Mais pourquoi est-ce que je suis à l'hÎpital ? C'est là qu'elle me raconte tout en détail. Que je me suis évanouie dans les bras d'un jeune homme et que c'est lui qui a donné l'alerte. Il a essayé de rattraper mes agresseurs, mais sans succÚs. C'est notre copine, Virginie, qui travaille à l'accueil du club d'entrainement, qui a appelé ma meilleure amie, pour lui dire que l'on m'avait transportée à la clinique.

- Il faut absolument porter plainte. Tu as une idĂ©e de qui sont ces types ? Je hoche la tĂȘte de droite Ă  gauche, lorsqu'on frappe Ă  la porte. C'est Tom, mon futur mari. À voir l'expression sur son visage, je me doute immĂ©diatement qu'il va rĂąler... Ma belle brune lĂšve dĂ©jĂ  les yeux au ciel en le voyant entrer.

- Que t'est-il arrivé encore ? me demande t-il, agacé. Vanessa pouffe, bien fort volontairement, ce qui lui vaut un regard noir de mon compagnon.

- Je me suis faite agresser sur le parking de la salle de sport, mais ne t'inquiĂšte pas, je vais beaucoup mieux.

- Tu es sortie de façon provocante, je présume, me dit-il froidement.

- N'importe quoi ! Comme si j'avais l'habitude de porter des vĂȘtements sexy, je suis loin d'ĂȘtre une aguicheuse ! Mon amie prend ma dĂ©fense comme toujours.

- Tu ferais mieux de te casser au lieu de raconter des conneries, crie-t-elle en lui montrant du doigt la direction de la porte. Cela ne me surprend mĂȘme plus, je le connais tellement bien. Il exagĂšre et m'exaspĂšre.

- Je fais ce que je veux et ce n'est pas à toi de me donner des ordres, lui répond-il sur un ton glacial. Il s'approche de moi et s'empare de ma main, mais je la retire aussitÎt, vexée par ses paroles.

- Bon, je suis lĂ  maintenant. Je me tourne en direction de la jeune femme pĂ©tillante Ă  mes cĂŽtĂ©s quand le mĂ©decin arrive dans la chambre. Il est accompagnĂ© d'une infirmiĂšre, et il ordonne Ă  tout le monde de sortir. Mon conjoint refuse, prĂ©textant qu'il est mon futur mari , mais le docteur insiste. Vanessa le force Ă  quitter la piĂšce en me faisant un clin d'Ɠil complice. Il se place en face de mon lit avec sa collĂšgue en feuilletant un dossier, qu'il lit Ă  voix haute :

- Mme Richet, 24 ans et victime d'une agression sexuelle. Alors comment vous sentez-vous ?

- J'ai encore des vertiges et quelques douleurs aux bras, mais ça va.

- Effectivement, vous avez quelques hématomes, mais rien de bien méchant ! Nous avons pratiqué plusieurs examens et vous n'avez pas été violée. Néanmoins, concernant vos étourdissements, je dois vous poser quelques questions .

- Oui bien sûr, je vous écoute !

- Depuis combien de temps en avez-vous ?

- Cela fait Ă  peu prĂšs une semaine.

- Suivez-vous un régime alimentaire spécial ? me demande-t-il en prenant des notes.

- Euh... Oui hyperprotĂ©inĂ©, annoncĂ©-je gĂȘnĂ©e. Je me marie dans un mois et je tiens Ă  rentrer dans ma robe de mariĂ©e. Pourquoi ?

- C'est juste pour comprendre . J'aimerais vous revoir d'ici une semaine, pour faire d'autres analyses. Vous allez pouvoir rentrer chez vous d'ici ce soir. Il faut juste attendre votre attestation de sortie. Prenez soin de vous. Á bientÎt. Je le remercie et ils quittent la chambre. Mon amie rapplique aussitÎt et j'entends la voix de Tom qui discute avec le médecin dans le couloir.

- Alors que t'a-t-il dit ma chérie ? me demande-t-elle.

- Il désire me revoir pour faire d'autres examens concernant mes vertiges, vu que cela fait une semaine que ça dure...

- Super ! Sympa de m'avoir prévenue, c'est ça les copines ! s'énerve-t-elle.

- Mais arrĂȘte tes bĂȘtises, je ne vais pas t'inquiĂ©ter parce que j'ai la tĂȘte qui tourne. C'est sĂ»rement dĂ» au stress du mariage et Ă  mon rĂ©gime.

- Ouais ! Enfin bref, comme dirait PĂ©pin.

- ArrĂȘte de te tracasser, tout va bien, ajoutĂ©-je en lui attrapant la main pour la rassurer. Je sors en fin d'aprĂšs-midi. Ce sera sĂ»rement Tom qui viendra me chercher.

- OK, mais ça ne me dérange pas de le faire à sa place, tu sais.

- Je sais bien. Au fait, tu ne m'as pas parlé de la personne qui m'a sauvée, tu la connais ?

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