L'Amour Bafoué: Vengeance d'une Épouse

L'Amour Bafoué: Vengeance d'une Épouse

Gavin

5.0
avis
155
Vues
11
Chapitres

Mon studio parisien était mon sanctuaire, rempli de mes rêves de styliste, jusqu'à ce que ma belle-mère, Madame Bertrand, enceinte à soixante ans, ne le profane de sa présence. Sa voix mielleuse, empreinte d'une fausse fragilité, réclamait mon attention, exigeant que je prenne soin d'elle. Sa grossesse, annoncée quelques semaines après ma fausse couche dévastatrice, résonnait comme une provocation cruelle, vidant mon regard de toute émotion. « Je me fiche de votre grossesse, Madame. Complètement. » Cette brutalité, une gifle verbale, déclencha sa furie. Elle m'accusa d'ingratitude, mon mari Pierre, alerté par ses plaintes théâtrales, me reprochant de ne pas prendre soin de sa "fragile" mère. Il ne voyait pas ma douleur, considérant mon deuil comme un caprice à calmer, me bafouant publiquement. « Tiens ! Prends ça et tais-toi ! Achète-toi une nouvelle robe, ça te remontera le moral. Tu es juste amère à cause de ce qui s'est passé, mais ce n'est pas une raison pour nous pourrir la vie ! » La mention de ma fausse couche, jetée comme une insulte, fut l'étincelle. Puis, il écrasa sous sa botte le petit chausson de laine tricoté pour mon enfant perdu. « Arrête de t'accrocher à ça. Il faut passer à autre chose. Tu pourras en avoir d'autres. » Cette profanation de mon souvenir sacré, de mon amour perdu, déclencha une rage glaciale. « Dehors », dis-je, ma voix blanche, une détermination de fer forgée dans la douleur. Mon mari et ma belle-mère s'en allèrent, mais la guerre était déclarée. Dans cet appartement transformé en champ de bataille silencieux, je fus calomniée, victime d'une machination diabolique. J'étais la harpie, l'agresseur, tandis que ma belle-mère, cette "pauvre femme enceinte", jouait la martyre. Jusqu'à ce que la supercherie atteigne son paroxysme : une gifle, un faux cri de douleur, et une "fausse couche" provoquée en public. Pierre, mon mari, poussa l'ignominie jusqu'à douter publiquement de la paternité de notre enfant perdu, me jetant aux loups. Dans un procès public orchestré par le Colonel Dubois, je me retrouvai seule, face aux accusations de meurtre d'une femme enceinte. J'aurais pu m'effondrer, mais la vérité me brûlait les lèvres. « Je nie tout. Je n'ai pas été infidèle. Mon enfant était bien celui de Pierre. » « La criminelle, ce n'est pas moi. C'est elle. » Mon accusation de meurtre, preuves à l'appui, allait faire vaciller leur monde.

Introduction

Mon studio parisien était mon sanctuaire, rempli de mes rêves de styliste, jusqu'à ce que ma belle-mère, Madame Bertrand, enceinte à soixante ans, ne le profane de sa présence.

Sa voix mielleuse, empreinte d'une fausse fragilité, réclamait mon attention, exigeant que je prenne soin d'elle.

Sa grossesse, annoncée quelques semaines après ma fausse couche dévastatrice, résonnait comme une provocation cruelle, vidant mon regard de toute émotion.

« Je me fiche de votre grossesse, Madame. Complètement. » Cette brutalité, une gifle verbale, déclencha sa furie.

Elle m'accusa d'ingratitude, mon mari Pierre, alerté par ses plaintes théâtrales, me reprochant de ne pas prendre soin de sa "fragile" mère.

Il ne voyait pas ma douleur, considérant mon deuil comme un caprice à calmer, me bafouant publiquement.

« Tiens ! Prends ça et tais-toi ! Achète-toi une nouvelle robe, ça te remontera le moral. Tu es juste amère à cause de ce qui s'est passé, mais ce n'est pas une raison pour nous pourrir la vie ! »

La mention de ma fausse couche, jetée comme une insulte, fut l'étincelle.

Puis, il écrasa sous sa botte le petit chausson de laine tricoté pour mon enfant perdu.

« Arrête de t'accrocher à ça. Il faut passer à autre chose. Tu pourras en avoir d'autres. »

Cette profanation de mon souvenir sacré, de mon amour perdu, déclencha une rage glaciale.

« Dehors », dis-je, ma voix blanche, une détermination de fer forgée dans la douleur.

Mon mari et ma belle-mère s'en allèrent, mais la guerre était déclarée.

Dans cet appartement transformé en champ de bataille silencieux, je fus calomniée, victime d'une machination diabolique.

J'étais la harpie, l'agresseur, tandis que ma belle-mère, cette "pauvre femme enceinte", jouait la martyre.

Jusqu'à ce que la supercherie atteigne son paroxysme : une gifle, un faux cri de douleur, et une "fausse couche" provoquée en public.

Pierre, mon mari, poussa l'ignominie jusqu'à douter publiquement de la paternité de notre enfant perdu, me jetant aux loups.

Dans un procès public orchestré par le Colonel Dubois, je me retrouvai seule, face aux accusations de meurtre d'une femme enceinte.

J'aurais pu m'effondrer, mais la vérité me brûlait les lèvres.

« Je nie tout. Je n'ai pas été infidèle. Mon enfant était bien celui de Pierre. »

« La criminelle, ce n'est pas moi. C'est elle. »

Mon accusation de meurtre, preuves à l'appui, allait faire vaciller leur monde.

Continuer

Autres livres par Gavin

Voir plus

Inspirés de vos vus

La reine libérée

La reine libérée

Gilbert Soysal
5.0

Il suffit d'une seconde pour que le monde d'une personne s'écroule. Ce fut le cas pour Hannah. Pendant quatre ans, elle a donné tout son amour à son mari, mais un jour, il lui dit froidement : « Divorçons. » Hannah réalisa que tous ses efforts des années passées étaient inutiles. Son mari ne s'était jamais réellement soucié d'elle. Alors qu'elle assimilait encore le choc, sa voix indifférente continua : « Arrête de faire semblant d'être surprise. Je n'ai jamais dit que je t'aimais. Mon cœur a toujours appartenu à Eliana. Je t'ai épousée seulement pour calmer mes parents. Tu étais naïve de croire autrement. » Le cœur d'Hannah se brisa en mille morceaux tandis qu'elle signait les papiers du divorce, marquant ainsi la fin de son règne en tant qu'épouse dévouée. La femme forte qui était en elle se manifesta alors rapidement. À ce moment-là, elle jura de ne plus jamais dépendre d'un homme. Son aura était extraordinaire lorsqu'elle entreprit un voyage pour se retrouver et maîtriser son propre destin. À son retour, elle avait tellement mûri et était complètement différente de l'épouse docile que tout le monde connaissait autrefois. « Que fais-tu ici, Hannah ? Est-ce ta ruse pour attirer mon attention ? », demanda son arrogant ex-mari. Avant même qu'elle puisse répliquer, un PDG autoritaire apparu de nulle part et la prit dans ses bras. Il lui sourit et dit avec audace : « Juste pour te prévenir, Monsieur. C'est ma femme bien-aimée. Éloigne-toi d'elle ! »

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre