Une douleur fulgurante m'a transpercé le bas-ventre, me coupant le souffle, alors que je venais de finir un dîner silencieux et tendu avec Marc, mon fiancé. Pliée en deux, la sueur froide au front, j'ai supplié : « J'ai mal... Appelle une ambulance, s'il te plaît. » Mais Marc, les yeux rivés sur son téléphone, m'a toisée avec un dégoût glacial : « Qu'est-ce que tu as encore, Jeanne ? Arrête ton cinéma. J'ai une réunion capitale demain, je ne peux pas passer ma nuit aux urgences pour un mal de ventre. Prends un Doliprane et va te coucher. » Sa cruauté m'a frappée plus fort que la douleur physique. Quand j'ai tenté d'appeler les secours moi-même, il m'a arraché mon téléphone, hurlant : « Ne me fais pas honte. Pense à l'image de la famille. » Le choc que j'ai ressenti en moi n'était pas seulement physique, mais la déflagration de l'amour autrefois partagé, anéanti par sa lâcheté et son mépris. Je l'ai regardé droit dans les yeux, ma voix claire et ferme malgré la douleur : « C'est fini, Marc. » Alors que j'agonisais sur le sol de notre appartement, seule, forcée d'appeler l'aide avec mon téléphone professionnel, il me menaçait de ruiner ma carrière et ma vie, prouvant que la Jeanne naïve et amoureuse était morte dans l'ambulance, et qu'une avocate, froide et déterminée, allait désormais se battre.
Une douleur fulgurante m'a transpercé le bas-ventre, me coupant le souffle, alors que je venais de finir un dîner silencieux et tendu avec Marc, mon fiancé.
Pliée en deux, la sueur froide au front, j'ai supplié : « J'ai mal... Appelle une ambulance, s'il te plaît. »
Mais Marc, les yeux rivés sur son téléphone, m'a toisée avec un dégoût glacial : « Qu'est-ce que tu as encore, Jeanne ? Arrête ton cinéma. J'ai une réunion capitale demain, je ne peux pas passer ma nuit aux urgences pour un mal de ventre. Prends un Doliprane et va te coucher. »
Sa cruauté m'a frappée plus fort que la douleur physique. Quand j'ai tenté d'appeler les secours moi-même, il m'a arraché mon téléphone, hurlant : « Ne me fais pas honte. Pense à l'image de la famille. »
Le choc que j'ai ressenti en moi n'était pas seulement physique, mais la déflagration de l'amour autrefois partagé, anéanti par sa lâcheté et son mépris.
Je l'ai regardé droit dans les yeux, ma voix claire et ferme malgré la douleur : « C'est fini, Marc. »
Alors que j'agonisais sur le sol de notre appartement, seule, forcée d'appeler l'aide avec mon téléphone professionnel, il me menaçait de ruiner ma carrière et ma vie, prouvant que la Jeanne naïve et amoureuse était morte dans l'ambulance, et qu'une avocate, froide et déterminée, allait désormais se battre.
Introduction
02/07/2025
Chapitre 1
02/07/2025
Chapitre 2
02/07/2025
Chapitre 3
02/07/2025
Chapitre 4
02/07/2025
Chapitre 5
02/07/2025
Chapitre 6
02/07/2025
Chapitre 7
02/07/2025
Chapitre 8
02/07/2025
Chapitre 9
02/07/2025
Chapitre 10
02/07/2025
Chapitre 11
02/07/2025
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