Le vent glacial des steppes me fouettait le visage, mes poignets à vif, lacérés par les cordes. Mon fiancé Louis, impassible, avait serré les nœuds de ses propres mains, me clouant à cette chaise de torture. « C' est pour Sophie », avait-il murmuré, cette simple assistante, tandis que mon frère Henri, le nouveau Roi, signait l' édit de mon mariage forcé avec un chef barbare. Ils m' ont jetée à terre comme un sac, des mains rugueuses se sont posées sur moi, la douleur fut fulgurante, une agonie sans nom. Alors que ma conscience s' effilochait, leurs rires gras résonnaient : ils parlaient de Sophie, de son humiliation, se vengeant pour... une robe. Cette robe impériale brodée de fils d' or, que Sophie avait volée et portée à ma propre fête, me valant de la réprimander publiquement. Jamais je n' aurais imaginé qu' une simple dispute scellerait mon destin, que mon fiancé, mon frère, et une humble assistante comploteraient pour me détruire de la manière la plus cruelle. Pourquoi une simple robe avait-elle déclenché une telle haine ? Ma dernière pensée fut une bouffée de haine et de regret : si seulement j' avais su. Puis, plus rien. Le noir. Et soudain, une chaleur familière, les lys de mon jardin, le son lointain d' une valse. J' ai ouvert les yeux : j' étais dans ma propre chambre, indemne, le jour de mes dix-huit ans. Je n' étais pas morte. J' étais revenue.
Le vent glacial des steppes me fouettait le visage, mes poignets à vif, lacérés par les cordes.
Mon fiancé Louis, impassible, avait serré les nœuds de ses propres mains, me clouant à cette chaise de torture.
« C' est pour Sophie », avait-il murmuré, cette simple assistante, tandis que mon frère Henri, le nouveau Roi, signait l' édit de mon mariage forcé avec un chef barbare.
Ils m' ont jetée à terre comme un sac, des mains rugueuses se sont posées sur moi, la douleur fut fulgurante, une agonie sans nom.
Alors que ma conscience s' effilochait, leurs rires gras résonnaient : ils parlaient de Sophie, de son humiliation, se vengeant pour... une robe.
Cette robe impériale brodée de fils d' or, que Sophie avait volée et portée à ma propre fête, me valant de la réprimander publiquement.
Jamais je n' aurais imaginé qu' une simple dispute scellerait mon destin, que mon fiancé, mon frère, et une humble assistante comploteraient pour me détruire de la manière la plus cruelle.
Pourquoi une simple robe avait-elle déclenché une telle haine ?
Ma dernière pensée fut une bouffée de haine et de regret : si seulement j' avais su.
Puis, plus rien. Le noir. Et soudain, une chaleur familière, les lys de mon jardin, le son lointain d' une valse.
J' ai ouvert les yeux : j' étais dans ma propre chambre, indemne, le jour de mes dix-huit ans.
Je n' étais pas morte. J' étais revenue.
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