La secrétaire du milliardaire Quand le playboy milliardaire Nick Sinclair pose son regard sur la seule femme qui ne veut rien avoir à faire avec lui, sera-t-il capable de changer pour gagner son cœur ? ***** Les étincelles volent lorsque les ennuis frappent à la porte du bureau du playboy milliardaire Nick Sinclair. Entrez : Caroline Stewart, sa nouvelle secrétaire temporaire, âgée de vingt et un ans et parfaitement inconsciente de l'effet qu'elle a sur son patron notoirement coureur de jupons. Le problème ? Avant que Nick ne puisse la convaincre qu'il recherche plus qu'une aventure d'un soir, leur premier baiser (innocent) est capturé par un appareil photo et devient viral. Maintenant obligés de prétendre qu'ils sont dans une relation sérieuse et engagée pour apaiser à la fois ses parents et la presse, Nick ne sait plus lesquels des baisers de Caroline sont réels et lesquels ne sont que pour la façade. Et alors qu'un baiser en entraîne un autre, puis un autre, la frontière entre professionnalisme, tromperie et amour menace de s'effacer au point de ne plus être reconnaissable...
Les premiers rayons du matin perçaient à peine à travers les rideaux du bureau de Nick Sinclair. L'endroit était à la fois imposant et moderne, un mélange de verre et d'acier, reflet de l'image qu'il voulait transmettre : une puissance inébranlable et une réussite qui ne connaissait aucune limite. Il se tenait près de la fenêtre, les mains dans les poches de son costume impeccable, observant la ville qui s'éveillait sous ses pieds.
Il avait tout ce qu'un homme pouvait désirer : l'argent, la célébrité, les femmes, et pourtant, une sensation de vide persistait, une absence qu'il ne parvenait pas à combler. Chaque jour semblait être une répétition du précédent, une danse parfaitement chorégraphiée où les mêmes visages et les mêmes lieux revenaient inlassablement.
Nick n'était pas du genre à se poser des questions sur son existence, pas avant que Caroline Stewart n'entre dans sa vie.
Elle n'était pas comme les autres femmes qui faisaient tourner la tête des hommes autour d'elle, des femmes qui cherchaient avant tout à attirer son attention pour les raisons évidentes : leur désir de gloire, d'argent ou de pouvoir. Non, Caroline avait quelque chose de différent, quelque chose qu'il n'avait pas immédiatement compris, mais qu'il commençait à entrevoir à chaque seconde passée en sa présence. D'abord, il y avait cette distance, presque un rejet, une indifférence totale à son égard qui le dérangeait. Elle ne semblait pas être impressionnée par sa réputation de playboy, et c'était peut-être là l'élément qui avait éveillé en lui une curiosité nouvelle.
Les premiers jours avaient été simples : il l'observait, l'observait travailler, sans un mot, sans un geste déplacé. Il n'avait pas l'habitude de jouer à ce jeu-là. Les autres femmes, il leur accordait des sourires, des attentions superficielles qui s'éteignaient aussitôt que le désir était satisfait. Mais Caroline... Caroline semblait l'intriguer, le défier.
Elle n'était pas du genre à se laisser séduire par un regard charmeur ou une offre de dîner dans l'un des restaurants les plus exclusifs de la ville. Non, elle le mettait au défi de la comprendre, de percer ce qui se cachait derrière son regard froid et ses gestes mesurés. Elle avait une manière de se tenir, une allure sûre d'elle qui en disait long sur sa force intérieure. Elle semblait bien plus occupée par son propre chemin, par ses propres ambitions, que par la présence de Nick, et cela, c'était quelque chose qu'il n'avait pas l'habitude de rencontrer.
Dans son bureau, Caroline tapait sur son ordinateur avec une concentration qui n'échappait pas à Nick. Il l'avait déjà vue quelques fois s'affairer ainsi, les yeux rivés sur l'écran, complètement absorbée par son travail. Il avait observé la manière dont elle laissait échapper une légère moue de frustration quand quelque chose ne fonctionnait pas comme prévu, mais elle ne se laissait jamais submerger par l'émotion. Il était fascinant de voir à quel point elle semblait être à l'aise avec elle-même, une qualité qui était rare dans ce milieu.
Ce matin-là, alors que la pluie tambourinait contre les fenêtres, Nick se sentit particulièrement agité. Il avait l'impression de frôler quelque chose de plus grand, quelque chose qu'il n'arrivait pas encore à nommer. Il se leva de sa position près de la fenêtre et se dirigea vers son bureau, observant Caroline de manière furtive. Il se demandait pourquoi, malgré la froideur apparente de ses gestes, il sentait cette chaleur se former dans la pièce, cette tension invisible mais palpable. Il voulait la connaître, non pas comme une conquête, mais comme une personne, une personne réelle avec ses propres rêves, ses propres souffrances, ses propres désirs. Il voulait voir si elle lui permettrait de les découvrir.
Caroline, de son côté, ne se doutait pas une seconde de ce qui se tramait dans l'esprit de son patron. Elle était concentrée sur ses tâches quotidiennes, repoussant tout ce qui ne relevait pas du strict nécessaire. Il était difficile de dire pourquoi elle avait accepté ce travail. Peut-être avait-elle besoin de l'argent, peut-être aussi était-ce un défi personnel. Travailler pour un homme aussi célèbre, aussi scruté, n'était pas un choix anodin. Mais il y avait aussi une part d'elle qui cherchait à se prouver qu'elle pouvait s'en sortir seule, sans l'aide de quiconque. Et Nick Sinclair, avec son charisme indéniable et ses airs de playboy insouciant, représentait une sorte d'énigme qu'elle refusait de résoudre.
Un matin, alors que la journée semblait commencer comme les autres, un incident allait tout changer. Une simple interaction, un simple contact accidentel, allait déclencher une réaction en chaîne qu'aucun d'eux n'aurait pu prévoir. Alors qu'elle passait près de lui pour déposer des papiers sur son bureau, leurs mains se frôlèrent. Ce contact furtif, presque imperceptible, aurait pu passer inaperçu pour n'importe qui d'autre, mais pas pour Nick. Il le sentit comme une décharge électrique, un choc qui le secoua sans qu'il puisse le contrôler.
Caroline, elle, ne réagit pas. Elle poursuivit son chemin sans même relever les yeux, mais un frisson parcourut son corps, et elle sentit une chaleur étrange envahir ses joues. Elle, qui avait toujours gardé une distance imposée, venait de perdre une fraction de son contrôle. Mais elle se remit vite de cette faiblesse apparente, se concentrant à nouveau sur son travail avec une intensité qui effaça tout le reste.
Cependant, le destin avait d'autres plans. Quelques heures plus tard, lors d'un événement médiatique, un paparazzi, toujours à l'affût, captura un baiser volé entre Nick et Caroline. Ce baiser, si innocent soit-il, se retrouva sur toutes les premières pages des tabloïds du pays. Le scandale éclata. Les rumeurs se répandirent comme une traînée de poudre, et bientôt, Nick se retrouva dans l'obligation de faire face à une situation qu'il n'avait pas anticipée.
La presse, affamée de détails, exigea des informations. Les parents de Nick, désireux de maintenir les apparences et de garder leur réputation intacte, insistèrent pour qu'il prenne une décision. Ils voulurent que cette relation apparente devienne réelle, et pour apaiser le regard du public, Nick n'eut d'autre choix que de mentir. Il proposa à Caroline de jouer le jeu, de prétendre qu'ils étaient ensemble, une relation sérieuse, engagée. Pour le bien de leur image, et pour faire face à l'onde de choc médiatique.
Au début, Caroline refusa. Elle détestait l'idée de se retrouver embarquée dans un tel mensonge, mais peu à peu, la pression de la situation la força à céder. Elle n'avait pas le choix. Le jeu était lancé, et bientôt, elle se retrouva à jouer un rôle qu'elle n'avait pas prévu, dans un monde qu'elle ne comprenait pas entièrement.
Alors que cette relation fictive débutait, la ligne entre la réalité et le mensonge commençait à s'effacer. Et ce qui n'était au départ qu'une façade allait, à son tour, se transformer en quelque chose de bien plus complexe et imprévisible.
Les jours suivants furent une danse délicate entre faux sourires et gestes calculés. Nick et Caroline se retrouvaient constamment sous le regard des caméras, dans des situations soigneusement orchestrées pour renforcer l'apparence d'un couple passionné et sincère. Des dîners en amoureux, des promenades en ville, des apparitions publiques, tout était mis en scène, chaque moment étant scruté et analysé à la loupe. Les tabloïds ne tardaient pas à se saisir de la moindre de leurs interactions, même les plus innocentes, les transformant en une romance tumultueuse et enivrante, alimentant la curiosité du public.
Au départ, Caroline se força à jouer le jeu, à sourire et à embrasser Nick en public, mais la distance qu'elle mettait entre elle et lui était palpable. Elle ne se laissait pas emporter par la folie de cette situation. Pour elle, tout cela était un masque, un mensonge qu'elle portait comme un manteau lourd, qu'elle ne voulait pas accepter. Mais les baisers qu'ils échangeaient devenaient de plus en plus fréquents, de plus en plus intenses, et chaque contact, chaque étreinte, laissait un goût étrange dans sa bouche. Était-ce pour la caméra, ou quelque chose de plus réel commençait-il à s'éveiller en elle ?
Nick, de son côté, était tout aussi perturbé. Il s'était pris au piège de son propre jeu, s'immergeant dans un rôle qu'il n'avait pas prévu de jouer. Alors que Caroline continuait de se montrer distante, il sentait une tension grandissante entre eux, une attraction qu'il n'arrivait pas à ignorer. Il n'était plus certain de ce qu'il ressentait, ni de la façon dont Caroline réagissait à ses gestes. Il avait été habitué à des femmes qui tombaient à ses pieds, qui se laissaient séduire par son charisme et son argent. Mais Caroline était différente, et cette différence l'ébranlait plus qu'il ne voulait l'admettre.
Un après-midi, alors qu'ils étaient seuls dans son bureau, un silence étrange s'installa entre eux. Caroline était assise à son bureau, feuilletant des documents, tandis que Nick se tenait près de la fenêtre, observant la vue sans vraiment la voir. Il laissait ses pensées s'égarer, son esprit cherchant un moyen de comprendre cette dynamique qui s'était installée entre eux, aussi complexe qu'imprévisible.
Puis, sans prévenir, Caroline se leva brusquement, brisant le silence lourd qui pesait sur eux.
– Tu sais, Nick... ce n'est pas ce que tu crois.
Elle s'était tournée vers lui, son regard ferme, presque défiant. Les mots étaient sortis d'elle comme un souffle qu'elle retenait depuis trop longtemps. Elle voulait qu'il comprenne, qu'il sache que ce jeu n'était pas le sien, qu'elle n'était pas une simple pièce dans son décor. Elle ne voulait pas être un symbole, un objet de plus dans sa collection. Mais alors que ses lèvres s'étaient tendues pour dire ces mots, une incertitude s'était glissée dans sa voix.
Nick la regarda, ses yeux se posant sur elle avec une intensité qu'il n'avait pas cherchée à cacher. Un frisson parcourut sa nuque, comme un avertissement qu'il n'arrivait pas à ignorer. Il s'avança lentement, son regard ne quittant pas Caroline. La distance qu'elle avait instaurée entre eux semblait se réduire à chaque pas qu'il faisait.
– Qu'est-ce que tu veux dire ? murmura-t-il, sa voix basse et grave.
Caroline inspira profondément, mais avant qu'elle ne puisse répondre, la porte s'ouvrit brusquement, interrompant le moment fragile. C'était sa collègue, Laura, qui entrait dans la pièce, son sourire faussement enjoué cachant à peine la curiosité qu'elle ne pouvait dissimuler.
– Oh, je vous dérange ? demanda Laura avec une pointe de malice dans la voix. Je suis désolée, je voulais juste vous rappeler la réunion de cet après-midi...
Caroline tourna brusquement la tête, un éclat de frustration dans les yeux, mais elle s'efforça de ne rien laisser paraître. Nick, lui, resta calme, bien qu'une certaine tension se soit installée entre eux.
– Non, Laura, tu ne déranges pas, répondit Nick d'un ton détaché. Nous finissons juste quelques détails.
Laura, après un sourire forcé, se retira en laissant la porte légèrement ouverte, mais Caroline n'avait pas l'intention de continuer cette conversation. Elle avait l'impression que tout s'était joué en un instant, que cette intrusion avait effacé tout ce qui avait pu naître entre eux. Mais, au fond d'elle, elle savait que ce n'était pas fini. Rien n'était jamais aussi simple avec Nick Sinclair.
Quelques jours plus tard, lors d'un événement où ils étaient tous deux invités à une soirée de gala, la situation prit une tournure imprévisible. La soirée se déroulait sous un ciel d'étoiles, le glamour des invités et des tenues scintillantes enveloppant la salle d'une aura presque irréelle. Les journalistes étaient partout, capturant chaque sourire, chaque geste, chaque mouvement des invités. Nick et Caroline étaient là, côte à côte, leurs mains entrelacées par nécessité, mais il y avait quelque chose dans l'air qui les rendait nerveux, comme si le monde entier attendait leur prochain acte.
La soirée battait son plein lorsque Caroline se sentit soudainement prise au piège. Elle s'éloigna de Nick sous prétexte de se rendre aux toilettes, mais en réalité, elle avait besoin de prendre l'air, de fuir cette atmosphère étouffante. Lorsqu'elle arriva à l'extérieur, le vent frais la frappa, et elle ferma les yeux, respirant profondément. Mais avant qu'elle n'ait le temps de s'échapper plus loin, une voix familière brisa le silence.
– Caroline, attends.
Elle se tourna brusquement. Nick était là, les yeux sombres, le regard insistant. Il s'approcha d'elle, et tout dans son attitude montrait qu'il ne voulait pas la laisser partir ainsi.
– Il faut qu'on parle, lui dit-il, sa voix plus douce cette fois. Tout ça ne peut pas continuer comme ça.
Mais Caroline secoua la tête, refusant de se laisser emporter. Elle avait trop de choses en tête, trop de doutes qui la hantaient.
– Non, Nick, il est trop tard.
Elle recula d'un pas, le cœur battant fort dans sa poitrine. Leurs regards se croisèrent une dernière fois, et c'était comme si un éclat de vérité se faisait jour, une vérité qu'ils n'étaient pas prêts à affronter.
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