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Le sourire des anges - Tome I: Alliance

Le sourire des anges - Tome I: Alliance

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4.8
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Chapitres

Leah est une Ă©lĂšve modĂšle, une sƓur parfaite et sans histoires. Son frĂšre Julien, en revanche, ne joue pas dans la mĂȘme cour car il appartient Ă  un gang. Depuis la mort de leurs parents, il y a trois ans, ils vivent ensemble paisiblement. Cependant, toute leur vie bascule lorsqu'un soir, Leah suit son frĂšre dans une ruelle et rencontre Clay, un ami de ce dernier. Tout les oppose. Il est arrogant et violent, elle est simple et pacifique. Pourtant, elle se sent irrĂ©vocablement attirĂ©e par ce garçon au caractĂšre turbulent et elle finit, elle aussi, embarquĂ©e dans une histoire qui la dĂ©passe. Alors qu'une guerre secrĂšte entre gangs Ă©clate, Leah saura-t-elle trouver sa place au sein du groupe de garçons ? À PROPOS DE L'AUTEURE AmĂ©lie Choquet a quatorze ans lorsqu'elle commence son premier ouvrage. Toujours dĂ©sireuse de pousser ses capacitĂ©s au maximum, elle jongle entre l'Ă©criture, la musique, le dessin et les cours. A seize ans, elle se sent prĂȘte Ă  donner un sens Ă  son travail.

Chapitre 1 Chapitre 1

Aux 4Q, de qui j'ai pu m'inspirer,

À ma famille, qui a su m'y pousser,

Et Ă  Mme S., dont les cours et la rigueur m'ont beaucoup appris.

Il n'y a pas un seul endroit sur Terre oĂč tu peux Ă©chapper Ă  ton destin... C'est ce que me rĂ©pĂ©tait sans cesse maman chaque fois que je me plaignais de mes petits problĂšmes d'enfant. HĂ©las, tout ça est tellement loin... Aujourd'hui, maman et papa me regardent de lĂ -haut. Encore une nuit d'insomnie Ă  penser Ă  eux, Ă  ce fichu incendie qui a rĂ©duit nos vies en lambeaux. Ce souvenir ne me quitte jamais. La plupart du temps, les fragments de ces annĂ©es heureuses m'assaillent et je sombre dans la nostalgie. Mais lĂ , c'est diffĂ©rent, c'est comme s'ils Ă©taient lĂ , Ă  me consoler. J'allais me remettre Ă  pleurer, des nƓuds se formaient dans le creux ma gorge et mes bras serraient mon oreiller plus fort que jamais, quand soudain un bruit de pas provenant du rez-de-chaussĂ©e retint mon attention. J'allumai mon tĂ©lĂ©phone posĂ© Ă  cĂŽtĂ© de moi et regardai l'heure : trois heures du matin. Je descendis sur la pointe des pieds, me doutant de l'identitĂ© de l'intrus et tombai sans surprise sur mon frĂšre, qui malgrĂ© sa lĂšvre fendue revĂȘtit son visage de grand frĂšre protecteur.

- Julien, ta lĂšvre... lui notifiai-je en attrapant la trousse de premiers secours qui traĂźnait dans la cuisine.

J'avais cessĂ© de la ranger, lassĂ©e de devoir aller la chercher en haut dans la salle de bains toutes les nuits. De ce fait, elle n'Ă©tait jamais rangĂ©e au mĂȘme endroit deux jours de suite.

- T'inquiĂšte pas, c'est rien. Juste une Ă©gratignure.

En douceur, je dĂ©sinfectais la coupure. HabituĂ©, il ne tressaillit que lĂ©gĂšrement lorsque le coton toucha sa peau. Mon regard tomba alors sur ses mains crispĂ©es, oĂč de minuscules contusions balafraient ses doigts. Ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois que ses mains Ă©taient aussi amochĂ©es, mais les circonstances m'Ă©chappaient. Avec quelle force fallait-il frapper quelqu'un pour en ĂȘtre blessĂ© ? Dans quel Ă©tat se trouvait l'adversaire aprĂšs de tels coups ? Je portais mes mains aux siennes lorsqu'il m'attira vers lui, le sourire aux lĂšvres.

- Comment se fait-il que tu ne sois pas encore au lit, petite ? dit-il.

Je me blottis dans ses bras et acceptai volontiers le rĂ©confort qu'il m'offrait. Je me concentrai sur ses battements de cƓur si familiers et ne sentis mĂȘme pas le sommeil m'assaillir.

À mon rĂ©veil, j'Ă©tais dans mon lit, bordĂ©e si fermement qu'il m'Ă©tait difficile de me redresser. Mon frĂšre et moi Ă©tions trĂšs fusionnels, probablement Ă  cause de la perte de nos parents. Il Ă©tait lĂ  pour m'Ă©pauler quand j'avais failli sombrer dans la folie. Je me levai afin d'aller dans la cuisine et vis que Julien n'Ă©tait pas encore rĂ©veillĂ©, rien d'Ă©tonnant vu l'heure Ă  laquelle il Ă©tait rentrĂ©. La cuisine Ă©tait une grande piĂšce blanche, que ma tante et moi avions tentĂ© de rĂ©chauffer en accrochant des cadres de girafes, mon animal prĂ©fĂ©rĂ©. Le plan de travail Ă©tait en imitation granit et le sol carrelĂ© blanc renvoyait la lumiĂšre entrant par la petite fenĂȘtre. Je me servis un cafĂ© au lait et une tranche de pain et lui envoyai un message, espĂ©rant le rĂ©veiller. Mais la vibration de son tĂ©lĂ©phone n'eut pas l'effet escomptĂ©. Je me traĂźnai donc jusqu'en haut des escaliers, encore tout engourdie par le sommeil et j'entrai doucement dans sa chambre. Il Ă©tait dans une position assez bizarre. On aurait dit une espĂšce d'Ă©toile ratĂ©e, avec la bouche grande ouverte et je dus me faire violence pour ne pas rigoler et le rĂ©veiller maladroitement. Je m'appuyai sur la commode d'un blanc immaculĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la porte et me grattai la gorge, signalant ma prĂ©sence. Ce petit meuble tranchait avec le reste de la chambre qui avait une gamme de couleurs tirant plutĂŽt sur le rouge, la couleur prĂ©fĂ©rĂ©e de mon frĂšre. Pisser dans un violon aurait sĂ»rement Ă©tĂ© plus efficace que ce raclement guttural Ă  deux francs cinquante. J'allumai et partis le secouer.

- Bonjour petite.

- Bonjour vieux poux.

Il me chatouilla et je me tordis de rire.

- Le cafĂ© est prĂȘt, en bas

- Nickel, j'arrive.

Je m'éclipsai et partis me préparer. J'attrapai le premier jean et le premier t-shirt à ma portée et filai dans la salle de bain. Une fois propre, je lissai laborieusement mes cheveux et les ramassai en un chignon fouillis. Je me maquillai juste assez pour camoufler les quelques boutons dont j'étais parsemée et regardai le reflet du miroir avec confiance.

Mon frĂšre avait posĂ© le courrier sur la table et avalait goulĂ»ment son bol de cĂ©rĂ©ales. Hormis les habituelles factures, un carton et une enveloppe attirĂšrent mon attention. Je ne mis pas longtemps Ă  reconnaĂźtre l'Ă©criture de celle qui nous avait Ă©levĂ©s mon frĂšre et moi jusqu'Ă  ce qu'il soit en Ăąge de le faire lui-mĂȘme.

Hey, salut chérie !

Comment vas-tu ? J'espÚre que ça va bien, moi beaucoup trop bien.

John m'a demandĂ© en mariage le mois dernier (personne ne le sait Ă  part vous). Mais hier, j'ai fouillĂ© mon grenier et j'ai trouvĂ© de vieilles affaires qui appartenaient Ă  ta mĂšre. J'espĂšre qu'elles te plairont, tu pourrais peut-ĂȘtre les porter pour l'occasion. Je suis dĂ©solĂ©e que votre pĂšre ne vous ait laissĂ© que trĂšs peu de choses, je ne peux rien y faire, mais je rembourserai les vĂȘtements de ton frĂšre si vous devez en acheter.

Le mariage aura lieu au mois de juin, je te redirai la date exacte. En attendant, prenez bien soin de vous les enfants

Avec amour,

Tata.

Je me dĂ©pĂȘchai d'ouvrir le carton sous le regard intriguĂ© de mon frĂšre et en sortis une robe de soirĂ©e bleu nuit et un collier avec une topaze en pendentif. Je montai les essayer et aprĂšs quelques minutes, je redescendis. En me voyant, mon frĂšre Ă©carquilla les yeux.

- Tu sors pas comme ça.

Je fronçai les sourcils de désapprobation.

- Mais non, idiot ! Tata va se marier ! C'est la robe de maman.

- Cool ! VoilĂ  que mĂȘme elle se retrouve Ă  me rajouter du boulot. Elle se rend compte que je ne suis pas censĂ© ĂȘtre une machine de guerre destinĂ©e Ă  exterminer tous les mecs qui s'approchent de toi ?

- Et toi, tu te rends compte que personne ne te le demande ? DĂ©pĂȘche-toi d'aller t'habiller gringalet, on a du pain sur la planche.

Je remontai en courant, remis mes vĂȘtements rapidement et redescendis en hĂąte. Je me mis aux fourneaux et prĂ©parai du riz au chorizo. Pendant que le repas mijotait, Julien et moi nous nous mĂźmes sur la table afin de travailler nos cours. J'Ă©tais en classe de Seconde et lui faisait sa deuxiĂšme annĂ©e de Terminale spĂ©cialitĂ©s Maths/SVT/Physique. Bien qu'il eĂ»t eu son BAC avec Mention, il avait tenu Ă  redoubler. Ma tante disait qu'il Ă©tait dĂ©terminĂ© Ă  ĂȘtre le meilleur, mais je pensais plus que terminer le lycĂ©e, chercher Ă  se poser pour le restant de ses jours et avoir des responsabilitĂ©s lui faisait peur. Une fois que nous eĂ»mes bien mangĂ© et digĂ©rĂ©, je le poussai dans l'entrĂ©e.

- Mais Leah ! Qu'est-ce que tu fabriques ?

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