Chaïma: «Quand les sentiments se font la guerre.» Prologue Aujourd'hui, c'est mon premier parloir. J'appréhende de le revoir. Il me manque mais j'ai peur de l'avoir à nouveau face à moi. Va-t-il être en colère ou justement plus calme ? Des tas de questions se bousculent dans ma tête mais je n'ai aucune réponse. Je n'ai qu'à prier pour qu'il ne soit pas de mauvaise humeur car je pense avoir eu ma dose, j'en suis vraiment fatiguée désormais. Je m'habille en faisant plus qu'attention par angoisse qu'il s'énerve en trouvant que c'est trop "provocant" alors que ce sont de simples habilles, je prends quelques affaires à lui, des confiseries parce que je sais qu'il adore ça et sa grosse couette car il caille dehors. Je mets ensuite ma grosse veste puis prends la direction de la prison. Sur le trajet, j'écoute un peu la radio pour penser à autre chose mais cela ne marche pas vraiment, je tremble en tenant le volant tellement je stresse. Une fois arrivée à destination, je donne aux gardiens de prison ce que j'ai apporté à mon mari, ils me fouillent puis j'attends que l'on m'appelle pour que je puisse enfin le voir. Un policier: Madame Latifi ? Moi: Oui, c'est moi. Un policier: Veuillez me suivre, s'il vous plait. Je prends mon sac et me lève. Il me ramène jusqu'une pièce puis après que j'y sois entré, il la ferme. Je m'assois sur une des deux chaises et j'entends immédiatement la porte de l'autre côté s'ouvrir. Mon coeur bat à toute vitesse mais j'essaye de ne rien laisser paraître sur mon visage. Je le vois apparaître, malgré les circonstances, toujours aussi beau, comme à notre rencontre. Il s'approche de moi et passe doucement sa main sur mon oeil. Mon mari: Qui t'a fait ça, Chaïma ? Je le regarde surprise puis lui réponds tout doucement. Moi: Mais c'est toi.. Il s'éloigne de moi, frappe sur le mur puis s'assoit face à moi. Mon mari: J'pense à toi ici, tu sais ? Moi: Et tu penses à quoi me concernant ? Mon mari: Que j'ai été un gros lâche. Moi: Ne dis pas ça. Mon mari: Tu peux le dire, j'en suis conscient maintenant. Je t'ai traité comme un chien alors que putain y a que pour toi que je pourrais mourir. Je lui serre la main et il me dépose un baisé dessus car il sait que je déteste tout autre contact avec lui. Moi: Je t'ai apporté des affaires, ils sont entrain de tout vérifier. Mon mari: Merci Moi: Ça va, ce n'est pas trop dur ? Mon mari: Normal, j'essaye de tuer le temps en faisant du sport. Moi: C'est bien au moins tu te dépenses. Il y eut un silence d'une dizaine de minutes. Mon mari: Chaïma regarde-moi dans les yeux. Moi: Qu'est-ce qu'il y a ? -en le faisant- Mon mari: Tu m'aimes plus, hein ? Je baisse la tête. Je ne sais pas quoi te répondre car je t'aime autant que je te déteste. Voila des années que tu me bats comme si j'étais un homme alors que tu prétends m'aimer, que dois-je penser de tes réactions ? Aide-moi à te comprendre s'il te plait car je me perds. Voila cinq ans que je suis tombée amoureuse de toi et malgré tout ce que tu as pu me faire, je reste présente pour toi. Ai-je des soucis mentaux ? Mon mari: Vas-y t'as l'air fatigué, merci d'être venu, tu peux rentrer. J'hocha la tête et me leva. Il s'approcha pour m'embrasser mais je recula, je lui fis un signe de la main pour lui dire au revoir et sortis de la pièce. Présentation Je m'appelle Chaïma, j'ai vingt ans au début de l'histoire, je suis d'origine libanaise, j'étudie dans une faculté de médecine et je vis dans un quartier avec mes parents et mes frères. Ramy, vingt-six ans. Rayan, vingt-quatre ans. Samir, seize ans. Je suis la seule fille donc bien entendu, mes frères sont très protecteurs. Ils sont tout le temps sur mon dos mais même si par moment c'est lourd je les aime fort car je sais que ce qu'ils font c'est pour moi. Côté caractère, je suis une fille hyper timide, j'ai du mal à me faire des amies car je n'arrive pas à aller vers les autres. Petite, j'avais tout les jours une nouvelle copine mais une fois que j'ai grandis, c'est là que la timidité est apparue et donc que j'ai eu du mal à être sociable. Cette chronique va vous raconter mon histoire. Je préfère déjà vous le dire, elle ne sera pas joyeuse, enfin si, mais..juste au début alors. Vous allez suivre mon histoire passionnelle, celle avec le seul homme que j'ai aimé en dehors de mon papa et de mes trois frères. Vous allez voir à quel point j'ai supporté et subis à cause de ces foutus sentiments que j'avais. Plus d'une fois, j'ai failli y passer mais Al HamduliLlah aujourd'hui, tout va mieux. Suite bientôt. Laissez toutes vos impressions en commentaire.
QUAND LES SENTIMENTS SE FONT LA GUERRE
Partie 1
«Sache que la beauté de la vie dépend de ton regard.»
À ce moment là, j'étais étudiante dans une faculté de médecine. Pour être exact, j'étais en deuxième année. Je bossais dur pour rendre fière ma famille. Je ne pensais qu'à réussir mes études car je voulais un réel avenir. Mes professeurs me complimentaient beaucoup donc je ne voulais pas tout lâcher alors que j'en avais les capacités.
Un soir, il devait être dix-huit heures et je sortais des cours avec une fille qui était dans ma classe, Asma. Nous avions prévu de faire le trajet ensemble pour rentrer chez nous. Nous parlions des tas de révisions que nous avions à faire quand une voiture klaxonna. Asma se retourna et il s'avérait qu'il s'agissait de son cousin. Il se gara rapidement et sortit de sa voiture pour venir vers nous. Il nous serra la main puis demanda à Asma ce qu'elle faisait.
Moi ? Je profitais de leur échange pour le regarder. Il était si...écoutez je peux vous le dire, il était très beau. Ils avaient des traits parfaits, un sourire exceptionnel, des yeux qui devaient en faire tomber plus d'une et une voix qui faisait vibrer.
Ressentir ce genre de chose était tout sauf dans mes habitudes. Je ne me reconnaissais pas, c'était tout nouveau pour moi. C'est pour cela qu'il avait certes un charme à en couper le souffle mais je ne voulais pas m'embarquer dans ce genre de délire alors je détourna mon regard de sa personne et fis mine de textoter avec mon téléphone en attendant qu'Asma et son cousin finissent de discuter. Heureusement, cela ne dura que quelques petites minutes puis il s'en alla quand à nous, nous continuâmes notre route.
Asma: Excuse-moi mais c'est parce que ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu. Il était en vacances en Thaïlande ce chanceux. Mais bon, je pense que tu as compris pourquoi il va là-bas.
Moi: Il n'y pas de soucis, ah oui, je vois. Qu'Allah l'aide lui ainsi que tout nos frères à s'en sortir.
Asma: Amîn.
Nous continuâmes de papoter puis nous nous séparâmes pour qu'elle rentre dans son immeuble et moi dans le mien. (Ils étaient face à face.)
En entrant chez moi, je dis bonjour à mes parents ainsi qu'à mes frères puis j'alla directement réviser dans ma chambre. J'étais tellement fatiguée que je m'endormis avec mes tas de cahiers sur moi et sur mon lit sans avoir mangé.
Le lendemain, c'était le week-end et pour ne pas changer, j'allais rester chez moi. Pourquoi ? Parce que tout d'abord, comme je vous l'ai dit, je n'avais pas vraiment d'ami(e)s et puis, mes frères n'aimaient pas trop que je sorte. Ils disaient qu'ils voulaient me priver de l'ambiance maussade qu'avait notre quartier.
Certes ce quartier faisait parti de notre vie depuis toujours et ils l'aimaient fortement mais ils lui en voulaient aussi de nous rappeler constamment que l'on y habitait car nous n'étions pas riche et que nous côtoyions chaque jour la misère.
Oui, chez nous, tout avait deux visages: un pure qui était joyeux, beau, et un vicieux qui était sale, effrayant. La vie ici n'était pas extraordinaire mais on l'appréciait tout de même car comment voulez-vous que nous nous plaignons si nous n'avions jamais vécu autre chose hormis la galère ?
«Nous, nous sommes le brassage: l'alliage du cœur et d'la rage.»
Vous devez penser que j'étais très négative mais non, j'étais tout simplement réaliste. Je ne me lamentais pas, je savais très bien que je ne pouvais pas me le permettre, ce serai tellement déplacé. Donc, Al HamduliLlah, même si l'ambiance laissait à désirer, le principal était que la santé était là pour moi et mes proches et que nous ne manquions de rien. Le reste n'était que futilités.
Je venais de finir de prier et j'étais devant la télé avec Samir. Mon petit frère c'était mon ange. Je l'aimais trop. J'étais proche de mes autres frères mais de lui, encore plus. Quelque chose nous liait d'autant plus et je ne saurai vous dire laquelle.
Je savais que Rayan touchait à des choses illicites pour apporter de l'argent à la maison et j'avais peur que ce soit bientôt le cas de Samir. Je ne voulais pas que lui aussi tombe dans ce cercle vicieux. Pour lui, je rêvais d'un avenir meilleur, comme Ramy qui travaillait sérieusement et qui devait se marier dans quelques semaines avec sa future femme Zeïna, une française reconvertie. En parlant d'elle, mon frère n'aurait pas pu espérer mieux, je pense.
En les voyant tout les deux aussi amoureux, j'espérais moi aussi vivre une belle histoire d'amour plus tard mais ce que je ne savais pas c'était qu'elle allait venir plus vite que ce que je pensais et qu'elle n'allait pas être aussi belle que ce que je désirais..Au fond, ce n'était qu'un mensonge comme un démon cachait par un ange. J'y ai cru au bonheur à ses côtés, quelle naïve j'ai été. Je pensais « Le reste n'est que détail tant que je finis dans ses bras.» mais si seulement j'avais su que j'allais y finir mais avec des bleus sur tout mon corps et le coeur défoncé par cet amour beaucoup trop fort.
«Faut gérer, quand l'amour prend trop de poids, on finit par se déchirer !»
Samir: Chaïma j'ai match, tu viens avec moi ?
Moi: Attends, je vais demander à Rayan.
J'alla voir Rayan dans sa chambre et le trouva allongé sur son lit.
Moi: Ça va pas ?
Rayan: Si tranquille, qu'est-ce qu'il y a ?
Moi: Je peux sortir avec Samir ?
Rayan: Où ça ?
Moi: Au stade.
Rayan: Vas-y mais après tu rentres direct.
Moi: D'accord
Il se redressa et me fit un bisou sur le front en me disant de faire attention à moi.
Je m'habilla rapidement, m'attacha les cheveux puis sortis avec Samir. Nous allâmes au stade en grignotant des bonbons et en se chamaillant comme d'habitude puis une fois arrivé, je m'asseya dans les gradins et l'observa jouer.
Le foot faisait réellement parti de mon frère. Il n'y avait pas de Samir sans foot, c'était juste inimaginable. Depuis petit, il passait tout son temps libre à jouer. Il en était accro et j'appréciais vraiment le voir sur le terrain. Il était ma fierté et j'adorais le voir heureux en dribblant ses adversaires et en marquant des buts. On voyait qu'il était totalement dans son élément et je trouvais magique l'union de sa personne et de sa passion.
Sur le chemin du retour, il ne s'arrêtait pas. Il ne cessait de se venter en rabaissant ses adversaires. «T'as vu le petit pont que je lui ai fait à lui ? Ah ! Il était phénoménal ! Et mon dernier but, il était pas trop beau ?»
En arrivant chez nous, je fis contente de voir que ma belle-soeur était là. Samir et moi dîmes bonjour à notre petite tribu, Ramy lui ébouriffa les cheveux en lui demandant comment c'était passé son match quand à moi, j'alla préparer le dîner avec Zeïna et ma maman.
La semaine recommença ensuite pour mon plus grand désespoir et je continua de m'accrocher à mes cours sans apporter d'importante au reste.
Peu de temps plus tard, le mariage de Ramy et Zeïna arriva. Chez nous, c'était le feu ! On attendait tous de faire la fête ce soir, bon moi, je pouvais continuer d'attendre vu comme mes frères m'avaient à l'oeil !
Ramy et Zeïna étaient tout les deux sublimes, un couple juste merveilleux. Mes parents et ceux de Zeïna étaient d'une humeur plus que festif et moi je vous le dis, il fallait en profiter car ce n'était pas le cas tout les jours.
Le passage à la mairie se passa très bien, ils se dirent le fameux "oui" qui voulait dire que mademoiselle portait maintenant le même nom que moi, elle laissa s'échapper quelques larmes et je ne pus m'empêcher de faire de même.
A la salle, l'ambiance arriva dès le début. Tout le monde dansaient, chantaient, riaient, parlaient et s'amusaient. J'aimais beaucoup ce genre de moment où il n'y avait pas de conflit et de mauvaise atmosphère car cela changeait du quotidien.
Je restais beaucoup auprès de Zeïna sur le trône car elle n'était pas à l'aise quand elle voyait tout le monde l'observait. Elle aussi était timide finalement, je crois que c'est pour cela que nous nous entendions bien.
Mais ce ne fut pas le cas toute la soirée car au bout d'un moment, ma maman m'obligea à l'aider à servir les plats. Je pris donc un chariot et distribua le repas à plusieurs tables jusqu'à arriver à celle où se tenait plusieurs garçons que je ne connaissais pas. D'après ce que j'avais compris, c'était des copains à mes frères. Je leur mis la grande assiette sur la table et je sentis un regard insistant sur moi alors je releva la tête et il s'agissait du cousin d'Asma !
J'étais très étonnée de le voir ici et surtout contente ! Nous nous regardâmes pendant de longues secondes qui me parut des heures et il me sourit discrètement. Je baissa alors aussitôt la tête car si Rayan ou Ramy voyaient cela, c'était la fin pour moi et je retourna vers ma maman.
Le lendemain c'est triste que je me réveilla. J'étais heureuse que mon frère s'était enfin marié mais de voir qu'il n'était plus là entrain de jouer à la play avec Rayan m'attristait car j'avais l'habitude de les trouver ensemble à mon réveil mais bon..
Je pris mon petit-déjeuné puis j'alla rapidement revoir mes leçons.
J'appréciais les études que je faisais et je savais que si je m'y mettais à fond j'allais obtenir une véritable récompense mais je vous avoue que c'était dur. Je ramais énormément malgré mes capacités mais j'étais tout de même rassurée d'avoir réussi le concours de première année. Maintenant je devais juste continuer de me concentrer pour réussir également celui de sixième année.
Le soir, c'est au téléphone avec ma belle-soeur que je m'endormis. J'adorais discuter avec elle la nuit avant de me coucher car elle était pleine de bons conseils. Elle était une bonne personne et énormément cultivée. Elle m'apprenait au quotidien et j'aimais ça. Elle savait à l'avance ce qui était bon ou mauvais pour moi, un peu comme ma maman, elle était prévoyante.
Le lendemain, je repris les cours et j'y alla accompagnée de Asma. Je lui raconta le mariage de Ramy et Zeïna et elle son week-end chez sa tante. Je décida de ne rien dire sur le fait que j'avais vu son cousin et qu'il m'avait souri car je trouvais que ce n'était pas important.
A ma sortie des cours, le soir, Rayan vint me chercher. Comme d'habitude, il ne parlait pas, il roulait vite et il avait du rap à fond. Ces derniers temps, je le trouvais ailleurs. Il réfléchissait beaucoup et n'avait pas l'air d'être bien alors je pris l'initiative d'essayer de le faire parler.
Moi: Rayan ?
Rayan: Ouais ?
Moi: Tu penses à quoi ?
Rayan: A rien, Chaïma.
Moi: Tu as l'air préoccupé pourtant.
Rayan: J'suis fatigué, c'est tout.
Moi: Si tu aurais des ennuis tu me le dirais, non ?
Rayan: Tu m'aiderais ? -en riant-
Moi: Bah bien sûr.
Rayan: Genre t'es là pour ton grand-frère.
Moi: C'est évident, Rayan.
Il me sourit avec mine d'être touché par le fait que je veuille lui venir en aide mais ne cracha tout de même pas le morceau.
Rayan: Tranquille j'ai rien, wAllah.
J'hocha la tête puis nous arrivâmes devant chez nous. Il me demanda de monter quand à lui, il rejoignit ses copains devant l'immeuble d'Asma.
...
Deux mois passèrent et à la maison, tout allait bien malgré les légères tensions qu'il y avait entre Rayan et Samir. Je ne savais pas vraiment quel était le problème mais je voyais souvent Rayan parler vulgairement à Samir et le regarder avec haine.
Je n'aimais pas que ça aille mal dans ma famille mais je ne pouvais rien faire face à Rayan. Désormais, c'était le plus grand de mes frères au domicile familial, je ne pouvais pas m'initier dans ce qui le concerner. Il était assez grand pour faire les choses correctement même si je trouvais qu'il devait aller un peu plus doucement avec Samir.
Aujourd'hui, nous étions vendredi alias le dernier jour de cours avant les vacances. J'allais enfin pouvoir m'aérer le cerveau ne serait-ce que quelques jours avant de reprendre mes révisions malgré que je sois en vacances. J'attendais avec impatience que la dernière heure finisse et ce fut une torture. Je n'avais jamais autant attendu de toute ma vie !
Dès que j'entendis la sonnerie retentir, je me dépêcha de mettre mes affaires dans mon sac, de me vêtir de ma veste puis de prendre la direction de chez moi toute seule car Asma n'était pas venue, elle était malade.
Nous étions en hiver donc il faisait sombre. J'avançais tête baissée avec mes écouteurs quand je vis au loin le cousin d'Asma. J'étais fatiguée, énervée d'avoir passé la journée seule sans mademoiselle et j'avais mal aux pieds. Je devais faire peur à voir et il fallut qu'il soit là à ce moment-là.
Je fis comme si de rien car en même temps nous ne nous connaissions pas jusqu'à ce que je le vis sortir du hall du bâtiment dans lequel il était laissant seul ses copains et venir vers moi.
Mon coeur battait à mille à l'heure, je ne savais pas quoi faire alors je baissa à nouveau la tête jusqu'à l'avoir juste face à moi..
Suite bientôt.
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Chapitre 1 01
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Chapitre 2 02
15/02/2024
Chapitre 3 03
15/02/2024
Chapitre 4 04
15/02/2024
Chapitre 5 05
15/02/2024
Chapitre 6 06
15/02/2024
Chapitre 7 07
15/02/2024
Chapitre 8 08
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Chapitre 10 10
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Chapitre 23 23
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Chapitre 25 25
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