Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
CONVOITÉ : MAREVA

CONVOITÉ : MAREVA

LAURAH

5.0
avis
63
Vues
20
Chapitres

Chapitre 1 ~Mareva AGBO~ Elles( cris et joie): Joyeux anniiii-versairrrrrrre, joyeux anniiii-versairrrrrrre, Joyeux anniiii-versairrrrrrre Evaaa, Joyeux anniiiiversairrre. Djibé zan towééééé dié, Djibé zan towééééé dié, Djibé zan towééééé dié Evaaaaa, Djibé zan towééééé dié ( joyeux anniversaire en langue fon), happyyyyy birthhhhhdayyyy to youuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu.... Oh putain ! Je met mes mains sur mon visage morte de honte. Vous ne voyez vraiment pas ce que moi je vois actuellement. Trois folles dingues qui font un raflu pas possible au milieu d'un restaurant chic. Tout le monde nous regarde comme des extraterrestres ( rire). Quand elles finissent enfin de me chanté joyeux anniversaire dans toutes les langues qu'elles veulent ( mdr) je souffle sur mes 23 bougies et enfin elles s'assoient. Je demande au serveur de coupé une part de gâteau pour tout les clients en nous excusant au passage. Kamila ( qui m'a entendu, roulant les yeux) : Oh toi vraiment, miss pudeur reprend du service. Rya( me regardant): Ce n'est sûrement pas ce soir. Tu as demain pour redevenir sérieuse et reporter tout le poids que tu as déposé au portail de kam. Jenifer: Si tu veux demain matin je te reconduit chez elle tout récupérer au calme. J'éclate de rire dépassé. En effet plus tôt dans la soirée elles m'ont demandé de déposé mes bagages au portail avant de partir. Kamila ( regardant son téléphone): D'ailleurs c'est bon là, on y va. Moi: Où ça ? Rya (zen) : tu verras. Je ne dis plus rien. L'addition arrive, kamila sort son porte-monnaie pour payer mais on nous annonce que c'est déjà réglé. Le serveur nous montre la personne qui l'a réglé et qu'il voudrait ci possible avoir mon contact. Rya( joyeuses): Ah oui, je viens de me rappeler pourquoi on aime te trimballer partout. Moi: Tu veux dire quand vous êtes fauché ? Kamila : Ouh là fait pas ta rabat joie. Jenifer : En vrai quand t'es là, tu prends trop de lumière et on reste dans l'ombre, donc of course tu ne peux pas nous en vouloir. Moi(tournant des yeux) : C'est ça. ( Me levant) Géré comme vous voulez sans moi. Je les laisse à l'intérieur en sortant. Quelques instants plus tard elle me rejoignent et on s'en va toute dans la voiture de Kamila. Vous l'avez compris c'est ma soirée d'anniversaire et comme je suis très casanière et assez sérieuse en général mes copines on décidé de me sortir un peu. Non pas que je suis coincé ou timide, loin de là, seulement elles et moi n'avons pas les mêmes problèmes dans la vie. J'ai accepté faire tout ce qu'elles veulent à reculons parce que faire la fête ce n'est pas trop mon truc. Je me sens toujours un tout petit peu dépaysé dans cette belle ville qui est Cotonou moi ayant vécu au village jusqu'à mes 17 ans. On prend le chemin de la maison de Kamila donc je suis soulagée. Elles n'ont rien prévu de fou. Il faut dire que mes copines sont des filles de la ville en plus de venir de famille plus aisé que moi. Kamila carrément viens d'une famille très riche, pendant que Rya et Jenifer de la classe moyenne. Vous avez deviner que je viens d'une famille très pauvre, je dirai même plus que pauvre. Ma vie, ( gros soupire), parlons en puisque on est toujours pas arrivé. Je suis Mareva AGBO, fille de Stéphanie AGBO et Lucien AGBO. Je suis l'aîné d'une famille de 4 enfants. Après moi vous avez Suzy AGBO ( 17 ans ), Marcel (14 ans), Bénie (10 ans). Mon père est maçon, et ma mère vends des fruits et légumes au marché histoire de joindre les deux bouts. C'est de ses deux boulot qu'ils se sont toujours éreinté à nous offrir ce qu'ils peuvent. J'ai vu mes parents travailler toute leurs vie, sans jamais s'offrir quoi que ce soit, tout à toujours été pour nous. Sous la pluie, même malade mes parents se levaient toujours pour travailler parce que sans ça, on pouvait dormir sans mangé. Cela m'a rendu admiratif de les voir se donné autant, j'ai l'habitude de dire que mes parents sont mes dieux sur terre mais shuuut il ne faut pas le répété devant ma mère qui n'aime pas m'entendre le dire. Ayant été mis aux bans de la société, mes parents nous ont poussé sur la voie de l'école pour je cite ne pas avoir la même vie qu'eux. Par chance j'étais plutôt douée à ça sans vraiment faire d'effort j'étais parmi les meilleurs, jusqu'à ce que je prenne conscience pour devenir LA MEILLEUR. Je vous explique comment c'est arrivé, C'est simple. Quand toi tu arrives affamé à l'école avec seulement 50f en poche et que d'autres on 500f voir 1000f là tu te pose des questions. Quand ta tenue que tu portes depuis des années rafistoler de nombreuses fois et qui devient trop court pour toi est sujet de moqueries. Que tes chaussures, tu portes les mêmes depuis des années sont trouée et que t'as mal au pieds mais tu dois faire semblant pour éviter les railleries, en tant qu'enfant tu es révolté.

Chapitre 1 ~Mareva AGBO~

Elles( cris et joie): Joyeux anniiii-versairrrrrrre, joyeux anniiii-versairrrrrrre, Joyeux anniiii-versairrrrrrre Evaaa, Joyeux anniiiiversairrre. Djibé zan towééééé dié, Djibé zan towééééé dié, Djibé zan towééééé dié Evaaaaa, Djibé zan towééééé dié ( joyeux anniversaire en langue fon), happyyyyy birthhhhhdayyyy to youuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu....

Oh putain !

Je met mes mains sur mon visage morte de honte. Vous ne voyez vraiment pas ce que moi je vois actuellement. Trois folles dingues qui font un raflu pas possible au milieu d'un restaurant chic. Tout le monde nous regarde comme des extraterrestres ( rire).

Quand elles finissent enfin de me chanté joyeux anniversaire dans toutes les langues qu'elles veulent ( mdr) je souffle sur mes 23 bougies et enfin elles s'assoient.

Je demande au serveur de coupé une part de gâteau pour tout les clients en nous excusant au passage.

Kamila ( qui m'a entendu, roulant les yeux) : Oh toi vraiment, miss pudeur reprend du service.

Rya( me regardant): Ce n'est sûrement pas ce soir. Tu as demain pour redevenir sérieuse et reporter tout le poids que tu as déposé au portail de kam.

Jenifer: Si tu veux demain matin je te reconduit chez elle tout récupérer au calme.

J'éclate de rire dépassé. En effet plus tôt dans la soirée elles m'ont demandé de déposé mes bagages au portail avant de partir.

Kamila ( regardant son téléphone): D'ailleurs c'est bon là, on y va.

Moi: Où ça ?

Rya (zen) : tu verras.

Je ne dis plus rien. L'addition arrive, kamila sort son porte-monnaie pour payer mais on nous annonce que c'est déjà réglé. Le serveur nous montre la personne qui l'a réglé et qu'il voudrait ci possible avoir mon contact.

Rya( joyeuses): Ah oui, je viens de me rappeler pourquoi on aime te trimballer partout.

Moi: Tu veux dire quand vous êtes fauché ?

Kamila : Ouh là fait pas ta rabat joie.

Jenifer : En vrai quand t'es là, tu prends trop de lumière et on reste dans l'ombre, donc of course tu ne peux pas nous en vouloir.

Moi(tournant des yeux) : C'est ça. ( Me levant) Géré comme vous voulez sans moi.

Je les laisse à l'intérieur en sortant. Quelques instants plus tard elle me rejoignent et on s'en va toute dans la voiture de Kamila.

Vous l'avez compris c'est ma soirée d'anniversaire et comme je suis très casanière et assez sérieuse en général mes copines on décidé de me sortir un peu. Non pas que je suis coincé ou timide, loin de là, seulement elles et moi n'avons pas les mêmes problèmes dans la vie.

J'ai accepté faire tout ce qu'elles veulent à reculons parce que faire la fête ce n'est pas trop mon truc. Je me sens toujours un tout petit peu dépaysé dans cette belle ville qui est Cotonou moi ayant vécu au village jusqu'à mes 17 ans.

On prend le chemin de la maison de Kamila donc je suis soulagée. Elles n'ont rien prévu de fou. Il faut dire que mes copines sont des filles de la ville en plus de venir de famille plus aisé que moi.

Kamila carrément viens d'une famille très riche, pendant que Rya et Jenifer de la classe moyenne. Vous avez deviner que je viens d'une famille très pauvre, je dirai même plus que pauvre.

Ma vie, ( gros soupire), parlons en puisque on est toujours pas arrivé. Je suis Mareva AGBO, fille de Stéphanie AGBO et Lucien AGBO. Je suis l'aîné d'une famille de 4 enfants. Après moi vous avez Suzy AGBO ( 17 ans ), Marcel (14 ans), Bénie (10 ans).

Mon père est maçon, et ma mère vends des fruits et légumes au marché histoire de joindre les deux bouts. C'est de ses deux boulot qu'ils se sont toujours éreinté à nous offrir ce qu'ils peuvent.

J'ai vu mes parents travailler toute leurs vie, sans jamais s'offrir quoi que ce soit, tout à toujours été pour nous. Sous la pluie, même malade mes parents se levaient toujours pour travailler parce que sans ça, on pouvait dormir sans mangé.

Cela m'a rendu admiratif de les voir se donné autant, j'ai l'habitude de dire que mes parents sont mes dieux sur terre mais shuuut il ne faut pas le répété devant ma mère qui n'aime pas m'entendre le dire.

Ayant été mis aux bans de la société, mes parents nous ont poussé sur la voie de l'école pour je cite ne pas avoir la même vie qu'eux. Par chance j'étais plutôt douée à ça sans vraiment faire d'effort j'étais parmi les meilleurs, jusqu'à ce que je prenne conscience pour devenir LA MEILLEUR.

Je vous explique comment c'est arrivé, C'est simple. Quand toi tu arrives affamé à l'école avec seulement 50f en poche et que d'autres on 500f voir 1000f là tu te pose des questions. Quand ta tenue que tu portes depuis des années rafistoler de nombreuses fois et qui devient trop court pour toi est sujet de moqueries. Que tes chaussures, tu portes les mêmes depuis des années sont trouée et que t'as mal au pieds mais tu dois faire semblant pour éviter les railleries, en tant qu'enfant tu es révolté.

Croyez moi il n'y a pas pire chose de plus méchant et cruel au monde que des enfants. J'en ais subit des choses, au point où un jour je craque en rentrant de l'école pour demander à mes parents pourquoi ils m'avaient mis au monde ? Pourquoi j'étais né dans cette famille précisément ? Pourquoi c'était tombé sur moi?

J'aurai voulu aussi avoir des parents qui viennent chercher leurs enfants avec la voiture, changer de vêtements tout le temps avoir des gadgets électroniques, mangé ce que je voulais etc... La liste de mes récriminations ce jour là était longue.

Je me suis calmé en voyant les larmes de ma mère parce que en dépit de tout j'aime mes parents. Plus tard ma mère m'a dit une chose que j'oublierai jamais.

Elle m'a dit " ma chérie on vit dans un monde injuste, fait d'inégalités. Le pauvre est sensé resté pauvre et le riche encore plus riche. Mets tout ce que tu subit aujourd'hui dans ta rage de vaincre, d'être meilleur qu'eux et ainsi forcé ton destin, bâtir ta vie. Car je suis sur d'une chose ma fille, tu es promise à un grand avenir".

Je n'ai pas sur le moment compris tout ce qu'elle m'a dit. Mais j'ai compris l'essentiel, ils pouvaient toujours se moquer de moi, mais j'allais être meilleur qu'eux et forcé leurs admiration.

Ça été le point de départ, et depuis ce jour là j'ai travaillé d'arrache-pied à toujours être devant et même de beaucoup. Mon caractère aussi s'est affirmé ce jour, je me suis promise de ne plus jamais me laissé faire. Et c'est auprès de moi que désormais ils venaient chercher de l'aide. Le karma existe mes amis, il existe bel et bien. Et je sais une chose, ce n'est pas fini, j'ai n'ai pas encore atteint mes objectifs mais un jour j'y arriverai.

Je suis sortie 1ere du Bénin au Bac D et ait réussi à obtenir une bourse pour mon entrée à la FSS ( faculté de médecine) où j'ai entamé des études en pharmacie. Au début je voulais être chirurgien, mais faire plus de 11 ans d'études, c'était un luxe que je ne pouvais m'autorisé.

J'ai des cadets derrière moi et dont je dois vite terminé trouver un boulot et prendre en charge. Du coup j'ai choisi la branche moyenne. Actuellement je viens de finir ma 5eme année et ait obtenu mon DEFASP ( diplôme de formation approfondie en sciences pharmaceutiques) reconnu au grade de master.

J'entame de ce fait ma 6eme année en officine ( pharmacie) vu que c'est la branche que j'ai choisi. L'industrie ne m'attirait pas du tout puisque c'est un très long parcours qui commence encore. Heureusement cette sixième année se fait en stage de 6 mois en cycle court et en parallèle après je compte suivre un DU ( diplôme universitaire) en nutrition pour obtenir mon DE ( diplôme d'état) de docteur en pharmacie. J'espère le faire en cours du soir pour me permettre de travailler en même temps.

Et j'ai eu justement la chance d'obtenir mon stage dans la plus grande pharmacie de Cotonou. C'est une référence dans la matière, j'en revenais pas. On m'avait dit que pour y entrer il fallait être pistonné même malgré mes très bonne note j'espérais pas y entrer.

Aussi bizarre que ça puisse être en allant déposer mon CV je suis tombé sur le pharmacien en chef et accessoirement propriétaire de la pharmacie il sortait de sa voiture les bras chargés et je me suis proposée de l'aider sans savoir qui c'était et encore moins qu'il allait à la pharmacie vu qu'il s'était garé de l'autre côté.

Quand on est entré dans la pharmacie, j'ai été déchargé et ensuite je suis allée déposer mon dossier. Au sortir on s'était recroisé et il m'a remercié en me demandant si j'étais venu acheter et je lui ai dit non c'est pour demander un stage.

Il à paru surpris, mais n'a plus rien ajouter. Une semaine plus tard j'ai été appelé pour un entretien et c'est là j'ai su qui c'était. Il m'avait dit avoir été impressionné par mes notes mais que ça ne faisait pas tout. Il me faudrait donner le meilleur de moi vu qu'il avait parié sur moi. Du coup tout les jours depuis que j'y suis je m'applique, en espérant secrètement être gardé à la fin.

Bref c'était juste inattendu. C'est ma mère qui doit avoir raison en disant que j'ai une bonne étoile qui m'ouvrira toutes les portes.

On arrive enfin dans le château de Kamila. Je parle de château parce que s'en ait un. Elle vit dans une immense maison à akpakpa ( quartier de Cotonou). Son père est un homme d'affaires immensément riche, et leurs maisons à chaque fois que j'y viens me coupe le souffle.

Elle et moi on s'est connu le premier jour de ma première année. On s'est assise côte à côte. Au premier abord on voyant kamila toujours vêtu de marque, avec ses manière très américaine ( sans gêne), direct je me suis mise sur la défensive parce que par le passé mes bourreau étaient comme elle ( très nanti). Donc j'ai fait ma peste et elle aussi du coup ça à crée des étincelles entre nous pour finir par une belle amitié ( un jour où on à pris la peine de discuter) et juste derrière nous on avait Rya et Jenifer qui jouaient les sapeurs pompiers. C'est comme ça qu'à débuter notre quatuor.

Kamila habitait avec sa mère au Etat-unis, mais n'accordant aucune importance aux études d'où son rapatriement ( rire) forcé ici auprès de son père en classe de 4 ème à 15 ans. Oui vous avez bien lu. Rien de très criard mais pour son père qui cultive l'excellence c'était trop.

Ses parents sont mariés mais vive séparé, moi même je ne comprends pas le couple mais bon la mère de Kamila est quand même un peu spécial, et à transmis certaines gène à Kamila comme on aime le dire quand son côté diva prends le dessus.

Des trois je suis la moins âgé d'où elles m'appelle petite vu que kamila à 25 ans, Rya et Jenifer 24.

Bref je m'égare, moi qui croyais qu'on allait se faire une soirée tranquille je m'étais trompé. Elles m'ont obligé à changé de tenue une robe contre mon jean et haut que j'avais.

Une robe sortie de je ne sais où et qui me va parfaitement. Le tout agrémenté de talon et ensuite direction, l'endroit dont ma mère m'a toujours averti de ne pas aller parce que trop de mauvaise âme qui circulent une boîte de nuit.

Dès l'entrée je ressens des frissons, comme d'habitude. Je ne me sens jamais bien dans cet endroit et j'ai l'impression qu'on me dévisage et déshabille à mon passé. Je tire sur ma robe trop courte et galère sur mes haut talon. L'ambiance est feutré et lourd, heureusement on a une table vip où je respire mieux loin du monde.

On rejoint une table où il y a quelques amis de l'école. Je salue tout le monde en recevant des joyeux anniversaire. Ça me fait plaisir et me va droit au cœur.

On en est là quand d'un coup deux bouteilles de Ruinart sont envoyés à notre table, une entrée en fanfare. On se regarde toutes étonnée.

Les serveuse nous informe que c'est offert et nous montre la table d'où cela vient. On découvre le même type qu'au restaurant. Je jette un regard courroucé à mes amis.

Rya( me regardant): On n'a rien fait.

Kamila : On à dit au serveur de dire merci mais que tu n'étais pas intéressé.

Jenifer acquise à tout leurs dire. Je soupire, elles n'ont aucune raison de mentir. Mais je sais que leurs loisirs favori est d'essayer de me mettre en couple. Elles ne comprennent pas que ça ne m'intéresse même pas un peu.

Jenifer : Drôle de coïncidence quand même, tu devrais peut-être revoir ta position. C'est peut-être le destin.

Je tourne des yeux. C'est complètement ridicule.

Patricia ( une fille du groupe): En tout cas si personne n'a rien demandé c'est là, on en profite.

Vu que tout le monde est d'accord je laisse tomber. Kamila commande des verres de shoot.

Kamila ( me tendant un verre): Vu que aujourd'hui c'est ton jour à toi l'honneur.

Je prends un verre et le bois cul sec. Inutile de discuter avec elles, elles sont décidés avec moi aujourd'hui ( rire).

Pas que je sois coincé au contraire, celle que j'étais en arrivant n'est plus la même aujourd'hui. J'ai appris avec les filles qui m'ont prise sous leurs ailes. Mais ont toujours respecté ma ligne de conduite.

J'étais là pour étudier, parce que je n'ai pas le choix. J'ai toute une famille qui compte sur moi dont je suis l'espoir et cela elles l'ont comprise. C'est aussi ça qui a soudé notre amitié. On ne s'entraîne pas dans les bêtises ( enfin juste pour s'amuser) mais toujours se tiré plus le haut, vers l'excellence.

Aujourd'hui on a presque déjà nos diplômes en poche, plus que 6 mois, une formalité.

Kamila ( à mon oreille): On te l'a dit pour ce soir, oublie qui tu es et vis, profite c'est ta soirée, lâche toi...

Me dire ça alors que je suis au troisième shoot ? Mauvaise idée, mais putain comme je me sens bien. Libéré, je me sens comme une jeune fille de mon âge, libéré de mon poids, mon fardeau. Juste une fille de 23 ans.

~Karl Djossou~

Ce soir comme presque tout les weekend dernièrement je suis de sortie. J'appelle les gars qui me disent être au restau. Je me place devant le miroir en inspectant ma tenue.

Chemise Gucci, jeans Levi's, montre Rolex Explorer II Réf. 216570 ( oui j'aime les belles choses) et des chaussures fendi. J'aime soigner mon apparence, renvoyer ce que je représente un homme élégant distingués avec les poches bien pleines.

Je sors de ma chambre et descend au salon récupérer au hasard une clé de l'une de mes voitures. J'appuie dessus et c'est la Bugatti qui s'ouvre.

Je m'installe au volant et le gardien m'ouvre la porte. Je conduis perdu dans mes pensées. J'ai l'air décontracté, mais j'ai une pression sur mes épaules actuellement.

Toutes mes sorties ne sont pas anodine, je chasse. Raison pour laquelle, mes yeux scanne tout depuis un moment mais je ne suis encore tomber sur rien qui mérite mon attention.

Arrivé au resto, je les rejoins et on se salut un peu bruyamment en se chahutant. Comme d'habitude plusieurs filles sont à notre table, et certaines essaye d'attirer mon attention au fur et à mesure du dîner mais je ne suis pas là pour flirter.

Marc: Alors comment ça se présente ?

Moi( calme): Le chien aboie et la caravane passera comme d'habitude.

Marc( souriant en me mettant une tape): Ah oui, j'ai confiance c'est quand même toi ou bien ?

On éclate de rire ensemble.

Lorie ( sa copine) : Partager nous un peu votre blague ou bien.

Marc( la regardant): On parlais de la campagne, Karl me rassurait qu'ils avaient les choses bien en main.

Une fille : Ce n'est pas ce qu'on voit à la télé hein, le peuple est en colère...

Moi( l'interrompant): Comme toujours, aujourd'hui tout les maux sont attribués directement à l'État. Les maux de tête c'est l'État, les coupures de courant l'État, et même les problèmes dans les foyers, c'est toujours la faute à l'État...

Paul( tapant dans ses mains hilare): Ah là tu m'a tué..

Moi( souriant): Que veux tu, c'est la vérité. Tout ce qui arrive dans la vie de ses gens là c'est toujours la faute aux dirigeants.

Marc: D'accord avec toi, l'homme est et à toujours été un éternel insatisfait.

La fille( mécontent) : Hum!

Je braqué mes yeux sur elle et elle détourne les siens. C'est mieux pour elle. Je parais serein, mais actuellement c'est chaud, très chaud d'où mes sorties.

Tout d'un coup on entend un joyeux anniversaire scandé dans la salle. Naturellement je tourne la tête vers la table vu qu'ils font un bruit terrible.

Je reste ébloui pendant 30s. Mon cœur bat la chamade, tellement ce que mes yeux voit est juste incroyable merveilleux. Je me frotte les yeux et les ouvre pour contempler une beauté. Une silhouette de déesse, un visage de poupée avec des traits fin doux un nez aquilin, et une bouche pulpeuse.

Une poitrine parfaite et des formes ma-ma à damné un saint.

Moi( bleuffé): Et canon en plus de ÇA.

Marc: Tu as parlé ?

Moi( le regard toujours braqué sur ma cible): Elle, il me la faut absolument.

Lui( étonnée) : oh???

Moi( sérieux): Elle ne peut pas m'échapper.

Lui: on dirait que tu as eu le coup de foudre ?

Moi( dans mes pensées): plus que ça. C'est plus que ça.

On en est là quand des serveurs arrive avec des part de gâteau. J'arrête le serveur.

Moi( lui glissant des billets violet): Vous connaissez ses filles ?

Lui( souriant): Elles viennent de temps en temps.

Moi : Un numéro un nom?

Il me fait non de la tête. Mince. Je me rends compte qu'elle sont à la fin de leurs repas.

Moi: Ajouter leurs l'addition à la nôtre. Et demander à la celle avec les tresses si je peux avoir son numéro.

Lui: ok.

Je reste serein. Ça marche toujours.

Je vois le serveur aller vers leurs table et leurs parler. Un instant plus tard elles tournent le regard vers nous. Je braque mes yeux sur elle mais elle détourne le sien. Un instant plus tard elle se lève et sort.

Oh!!!!

L'instant d'après les autres la suivent. Le serveur viens me dire qu'elles ont dit qu'elle n'était pas intéressé.

Je suis sonné, elle ne m'a pas reconnu ou quoi?

Marc( se moquant): Qui repousse les avances de Karl Djossou ?

Paul ( riant ): Abomination.

Le serveur : Je sais où elles s'en vont après ça.

Moi ( le fixant): Où ?

Lui: Elle ont parlé de Clypso.

Je remercie le serveur en lui donnant encore des billets. Croyez moi il le mérite.

Marc( souriant): J'ai compris on va au calypso c'est ça ?

Je le regarde, il me pose même la question encore?

Un instant plus tard on quitte le resto pour le calypso. J'ai beau regarder sur place je la vois pas.

J'étais entrain de me dire que le serveur m'a entuber. Si c'est le cas il est un homme mort.

Parce-que si je perds cette fille, c'est toute ma vie qui va s'écrouler.

Quand je suis sur le point de m'envouloir d'avoir écouter ce serveur, elle apparaît. Une lumière dans les ténèbres. Pauvre innocente qui illumine tout son chemin en attirant le regard des charognards présent et qui voit ce que je vois.

Aussitôt vu que c'est son anniversaire, je demande qu'on leurs apportent deux bouteilles de champagne.

Cette fois ci quand elle regarde vers nous et nous reconnais. J'ai le temps de capter son regard, qui est indifférent, limite ennuyé.

Je comprends que ça ne va pas être si facile que ça. Mais les challenges ne me font pas peur. Cette fille je l'aurai, quoi qu'il m'en coûte.

Continuer

Inspirés de vos vus

Autres livres par LAURAH

Voir plus
Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre