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Douleurs et plaisirs

Douleurs et plaisirs

SAPHIR

4.0
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Que faire quand douleurs et plaisirs s'en mĂȘlent, tel un cocktail đŸč molotov ?

Chapitre 1 Chapitre 01

Partie 1 :

- Maria ! Maria !

Des pas rapides, puis la porte s’ouvre sur une femme brune, rondouillette, trùs avenante et souriante.

- Madame, vous m’avez appelĂ©e.

- C’est prĂȘt ou pas ?

- Oui, madame.

- Mon Ă©poux n’aime pas boire l’eau du robinet.

- J’ai renouvelĂ© le stock de bouteilles Tangui.

- Et les fromages, il aime les fromages.

- J’ai achetĂ© du Bleu.

- Oui, celui qui sent fort.

- Oui, madame.

- As-tu acheté le follon , comme demandé ?

- Oui, madame.

- Pour le poisson, mon mari n’aime pas le maquereau.

- Oui, madame.

- Il dit qu’il a le gout du poisson sur lequel, on a urinĂ©.

- Oui, madame.

- Le thé.

- La cassette est pleine.

- C’est bien. Je vais me changer.

Sans un regard pour elle, je me lĂšve, lisse machinalement les plis de ma robe en satin et allonge le pas, remerciant au passage, le couple ONDO, mes parents pour la transmission de leur plus beaux gĂšnes. J’ouvre la porte de ma chambre, m’arrĂȘte au seuil et souris en regardant le luxe synonyme de confort.

J’avance Ă  petits pas, profite de la vue, tends la main et touche les draps en satin. Je souris bĂȘtement, contourne le lit et frĂŽle la statue MING aux pieds de mon lit. Je souris rĂȘveusement, me redresse et m’apprĂȘte Ă  m’asseoir lorsque mon tĂ©lĂ©phone clignote.

- Oui, André.

- Nous avons un souci.

Je me mords les lĂšvres, je dĂ©teste cette phrase. A chaque fois que je l’entends, cette phrase, je crois avoir des aigreurs d’estomac.

- Combien ?

- 1 500 000 fcfa.

- Demain.

- Comme d’habitude ?

- Oui.

Je raccroche, tire sur la fermeture-Ă©clair de ma robe que je laisse choir sur le sol dans un bruit mat. Quelques minutes plus tard, en regagnant mon immense salle de bain, mes sous-vĂȘtements vont tenir compagnie Ă  la robe.

- Bien.

Je souris en rentrant dans le bain, pensant Ă  Marie, ma dame de mĂ©nage. En deux ans, elle ne m’a jamais déçue. En quelques mois, elle a su s’adapter Ă  mon mode de vie et prĂ©venir mes moindres dĂ©sirs. Le temps de m’installer et fermer les yeux, un bruit et quelques secondes plus tard, ma porte couine ; un seau Ă  champagne et une flute en cristal, apparaissent.

- Merci Marie.

- De rien, madame.

Elle tourne les talons. Elle a la main sur la poignĂ©e de la porte, lorsque je m’en souviens.

- Au fait, ta fille.

- Elle a accouché, madame.

- Quand ?

- Il y a de cela un mois.

- Excuse-moi, j’avais complĂ©tement oubliĂ©.

- Ce n’est pas grave.

- Regarde dans mon dressing, derriĂšre la porte coulissante.

- Oui, madame.

- Le trolley rouge.

- Je ne comprends pas.

- C’est pour ta fille.

- Merci madame.

- Dans le tiroir de ma table de chevet, la deuxiĂšme enveloppe.

- Je ne peux pas accepter, madame, c’est trop.

- Marie, tu es plus qu’une dame de mĂ©nage pour moi et tu le sais.

- Merci madame.

Elle s’en va et rouvre la porte deux minutes plus tard.

- Euh
madame.

- Oui, Marie. Qu’y a-t-il ? Dis-je en vidant le contenu de ma flute.

Elle rentre et baisse automatiquement les yeux.

- Je suis certes ta patronne mais loin d’ĂȘtre ton Ă©gale. Je dois avoir l’ñge de ta fille.

- Je t’ai toujours remerciĂ©e pour cela.

- Qu’y a-t-il ?

- C’est mon retour aprùs une semaine.

- Je n’y vois aucun souci, Marie.

- Madame, j’ai laissĂ© trainĂ© mes oreilles.

- Et ?

Le vrombissement de la voiture nous oblige Ă  observer silence, durant quelques instants. Marie quitte la piĂšce sans un mot. Je secoue la tĂȘte et me souviens avoir une lueur dans son regard. Je ferme les yeux et profite de mon bain Ă  remous.

TOC
TOC
TOC


- Oui, entrez !

- Je te cherchais.

- Je suis là. Je ne t’attendais.

- Je sais, je sais.

- Que s’est-il passĂ© ?

Il se penche et m’embrasse langoureusement et pose son mobile sur la petite table de la salle de bain. Mes tĂ©tons durcissent et mes mains tire machinalement sur la fermeture de son pantalon. En quelques secondes, il est nu et me rejoint dans la baignoire. 
Et ce qui devait arriver, arriva.

UN QUART D’HEURE PLUS TARD


Son mobile sur la table de chevet vibre, je fais celle qui n’entend rien. Il se retire, contourne le lit et dĂ©croche. Un coup d’Ɠil furtif vers moi, je dĂ©tourne le regard et le laisse filer Ă  la salle de bain.

- Humm
Les hommes, de vrais chiens.

Je prends une robe en coton rayé, sans manches et encolure dans mon dressing-room, aprÚs avoir passé la crÚme.

- Excuse-moi pour tout-à-l’heure.

- Pas besoin de te sentir coupable, Edouard. Le boulot, je suppose.

- Euh, oui, oui, le boulot.

- Humm.

- Bébé, je promets te consacrer plus de temps à mon retour.

- Comment ça ?

- Je dois repartir.

- Comment ça ?

- Une mission.

- Tu viens Ă  peine d’arrivĂ©e, Edouard.

- Ecoute, ne rends pas les choses plus compliquées.

- Edouard, quand restes-tu à la maison t’occuper de ta femme et ta fille ?

- Le luxe dans lequel tu vis, a un cout.

- Humm.

Je me parfume, me rends en cuisine et demande Ă  Marie de me faire un plat. Je vais prendre place sur les chaises en rotin, dans le jardin et mange dans le calme.

- Chérie, fait-il quelques secondes plus tard.

- 


- Pardon mais il faut que je m’en aille.

- 


- Je reviens bientît
Dans deux semaines


- 


- Je vais en mission en France, pour deux semaines
Je reviens bientît.

- 


- Je t’aime.

Il me prend le plat des mains et le pose sur la table. Je lĂšve les yeux vers lui. Il se penche, veut m’embrasser, je tourne la tĂȘte. Il se redresse, me regarde dans les yeux et s’en va. Je fais un rapide sms et elle dĂ©barque une demi-heure plus tard.

- Eeeeeeeh, madame le Percepteur Général.

- C’est Edouard, le Percepteur GĂ©nĂ©ral de Douala.

Elle m’embrasse, s’assied et termine mon plat.

- Encore toi, Isa. Tu arrives et termines, sans demander mon avis.

- Aka, fiche-moi la paix ! Je suis chez moi ici et si tu t’amuses mĂȘme, je te pique ton gars.

- Sa mùre ne l’a pas circoncis pour moi.

- La preuve, la, photo de son kiki se balade dans tout Yaoundé.

- Lui, il est surement né à 5h du matin.

- Ha ha ha ah tu es folle.

- Ma chérie, tu as bien entendu parler de la position de 5h du matin.

- N’est-ce pas ? Tu es folle, Isa.

- Pas plus folle que toi. Au fait, oĂč est ta moitiĂ© ?

- Marie !

Elle arrive moins de trente secondes plus tard.

- Un plat pour Isa et du vin blanc.

- De suite, madame.

- Merci Marie, dit Isa en souriant.

Ella a Ă  peine tournĂ© le dos qu’Isa se tourne vers moi.

- Ma chùre, j’ai un nerveux japap pour toi.

- Franck a demandé que je lui fasse un enfant.

- Euille ! fais-je en ouvrant grandement les yeux.

- Je te dis.

- Il est marié, Isa.

- Et puis quoi ?

- Isa, il faut quitter derriĂšre les problĂšmes.

- Je n’ai appelĂ© personne. Je n’ai draguĂ© personne.

- La solidarité féminine, Isa.

- Quelle solidarité ? Si elle ne garde pas bien son mari, est-ce de ma faute ?

- Isa, tu vaux mieux que cela.

- Raison pour laquelle, ton mari se balade, le phallus sur la main dans tout Yaoundé.

- Isa,

- Isa, quoi ?

Marie arrive, installe une table en rotin entre nous, s’en va et revient rapidement avec un plat. Je soupire m’adosse et l’observe en silence.

- Désolée, ma chérie.

- 


- Tu sais, je n’ai jamais eu de chance avec les hommes. A chaque fois que j’ai cru Ă  une relation sĂ©rieuse, ils se sont toujours servis de moi.

- Je sais. Isa, tu devrais arrĂȘter ce cycle infernal.

- Je verrais. Laisse-moi manger et accompagne-moi.

- OĂč ?

- Tu verras.

- Humm, Isa.

- Non, ce n’est pas un plan foireux.

- Humm.

- OĂč est ton Ă©poux.

- Sur la route de l’aĂ©roport.

- Encore, fait-elle en levant les yeux.

- Oui. Mission de deux semaines en France.

- Tu peux dormir chez moi.

- Ouais.

- Bien.

DEUX HEURES PLUS TARD


- Mimi, je te présente mon homme, Franck.

- Ravie de faire votre connaissance, Franck.

- Franck, je te présente, Mimi, ma copine.

- Miranda, dis-je en corrigeant.

- Excuse-moi ma belle, Miranda.

- Enchanté, Mimi. Pourrait-on faire fi du protocole ?

- Bien sûr, fais-je en souriant.

Un signe de la main et un serveur vient déposer un seau à glace devant nous. Il ne fait pas dans la bagatelle, 3 bouteilles de champagnes grand cru, deux bouteilles de whisky et le reste.

- Merci bébé, dit mimi en posant la main sur la cuisse de son homme.

Je prends le verre tendu par le serveur, intercepte le regard de Franck et souris.

- Bébé, merci pour la table ; Isa dépose un baiser sur sa joue.

- Merci, Franck. Dis-je en prenant une gorgée de champagne.

- Franck que l’on voit Ă  la tĂ©lĂ©vision est diffĂ©rent de celui dans l’intimitĂ©, lĂąche Isa.

- Il est vrai que le personnage public semble arrogant et froid mais ce n’est qu’une image ; il me fixe encore.

- Je comprends, Franck.

Je pose mon verre sur la table et récupÚre mon sac sur la table-basse.

- Excusez-moi, une envie pressante.

- Prends ton temps, mimi.

- Ok, Isa.

Je me presse et sens un regard glisser sur mon corps. Je rentre dans les toilettes, remplis la petite bouteille qui ne me quitte jamais et rentre dans un des box. Je fais ma petite affaire, me rince, vais laver mes mains et rejoins la table. Isa n’y est pas, je regarde à gauche et à droite, mais ne la vois pas.

- Si tu cherches Isa, elle Ă©change avec une de ses cousines Ă  l’extĂ©rieur.

Il s’assied prĂšs de moi, trop prĂšs et posa sa main sur mon Ă©paule.

- Je n’aime pas qu’on me touche.

Je recule jusqu’au fond du canapĂ©, il se rapproche et pose la main sur ma cuisse.

- Tu vaux mieux qu’Isa. Tu es fraiche, belle et intelligente.

J’enlĂšve sa main, me lĂšve et rĂ©cupĂšre mon sac-Ă -main. Il pose la main sur ma fesse. Je vois rouge, me retourne et le gifle.

- Que se passe-t-il ici ? Demande Isa.

- Ton mec est un crétin !

- Désolé, je crois avoir bu un coup de trop.

Je quitte la salle et compose le numéro de ma mÚre dans la voiture.

- Je n’arrive pas à l’avoir, maman.

- Elle dort déjà. Elle est épuisée.

- Je vois.

- Quand comptes-tu arranger la situation ?

- Maman, laisse-moi encore du temps.

- Cela fait 4 ans, Miranda.

- Je sais, maman.

- Tu devrais savoir oĂč sont tes prioritĂ©s, ma fille.

- Je sais, maman.

- En plus de t’occuper de ton enfant, tu devrais aussi penser Ă  gĂ©rer ta famille.

- Maman, je le fais dĂ©jĂ . Pas plus tard que la semaine derniĂšre, j’ai terminĂ© les 5 millions qu’il fallait pour le concours Ă  l’ENAM de Jao. J’ai aussi envoyĂ© le million pour l’ESSEC de Marina.

- Je sais et moi ? Tu oublies que je m’occupe de la petite.

- Je t’envoie 250 000 chaque mois pour les dĂ©penses de la maison, paie tes factures de courant et d’électricitĂ©.

- Je sais mais ce n’est pas suffisant.

- Maman, je ne peux pas faire plus.

- J’ai besoin de brĂ©siliennes, d’une tenue entiĂšre et,

- Pourquoi ?

- Ma copine se marie avec un blanc dans deux semaines.

- Maman,

- Je me suis sacrifiĂ©e pour vous aprĂšs le dĂ©part de votre pĂšre. Je me suis empĂȘchĂ©e de vivre. J’aurais pu faire comme d’autres femmes, vous laisser au village et aller me chercher en Europe. Je serais aujourd’hui mariĂ©e Ă  un blanc.

- Maman,

- Non, Miranda. Je ne demande pas trop. Renvoyez-moi maintenant l’ascenseur.

- Maman, je ne suis pas ton seul enfant et pourtant, je m’occupe de toute la famille depuis des annĂ©es.

- Tu peux faire plus.

- Maman,

- Edouard t’a installĂ©e chez lui, pourquoi ?

- Maman,

- Avec ta beauté, tu aurais pu épouser un ministre mais as choisi aller vivre chez lui.

- Maman, je ne travaille pas.

- Tu comprends pourquoi je t’avais demandĂ© de refuser sa demande en mariage. Tu aurais eu la possibilitĂ© de gĂ©rer plusieurs dossiers Ă  la fois et de maximiser.

- Maman,

- Aujourd’hui, je ne vivrais pas dans cette bicoque.

- La bicoque de bastos avec tout le confort possible.

- C’est le moins que tu puisses faire pour ta maman. J’ai sacrifiĂ© ma jeunesse pour vous et souffert plus de neuf heures pour que ta grosse tĂȘte sorte de mon intimitĂ©. J’ai eu une Ă©pisiotomie et,

- Maman, j’ai compris. Cela fait 4 ans que tu as 250 000 fcfa tous les mois sans compter les enveloppes d’Edouard et les miennes.

- Ce n’est pas parce que tu donnes que je dois te rendre compte de comment je gùre.

- Si tu n’es pas contente, viens donc la rĂ©cupĂ©rer.

- Maman,

Elle raccroche. Je soupire et dĂ©marre en secouant la tĂȘte. Ma vie est en chantier depuis quelques annĂ©es. J’ai quittĂ© les bancs en classe de troisiĂšme, aprĂšs le troisiĂšme Ă©chec Ă  l’examen. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© faire la vie et m’occuper de mes frĂšres, pendant que ma mĂšre Ă©tait en vadrouille dans tout le Cameroun, Ă  la recherche du bon gars. A 22 ans, il ne serait pas abusĂ© de dire que j’ai une vie remplie.

LE LENDEMAIN MATIN


TOC
TOC
TOC


- Quoi encore ?

Je tire la couette, m’y enfonce, ferme les yeux et les rouvre lorsque je reconnais la voix de ThĂ©rĂšse.

- Qui es-tu pour m’empĂȘcher de rentrer dans la maison de mon fils ?

- ThérÚse, il ne

- Qui t’a donnĂ© l’autorisation de m’appeler par mon prĂ©nom ? Depuis quand une domestique peut appeler la mĂšre du patron par son nom ?

- Pardon, madame.

- A son retour, tu seras virée !

- Pardon madame.

- Aka dĂ©gage d’ici ! OĂč est la fainĂ©ante et avorteuse femme de cette maison.

- Elle dort encore.

- Elle dort qu’elle fait mĂȘme quoi dans cette maison ? Depuis qu’elle est ici, incapable de donner un enfant Ă  mon fils.

- Madame, vous ne pouvez pas entrer.

- Aka, dégage !

Des pas rapides et ma porte s’ouvre Ă  la volĂ©e.

- Miranda, sors de lĂ  !

Merde ! Il a fallu que je tombe sur une femme comme elle. La porte couine. Merci Seigneur, elle est repartie. Je me rendors et suis rĂ©veillĂ©e quelques minutes plus tard par un vent froid sur mon corps, suivi d’un jet d’eau glacĂ©.

- Mon Dieu ! Tu n’as pas le droit.

- J’ai tous les droits dans la maison de mon fils.

- Je suis aussi chez moi, maman.

- Tu sers à quoi dans cette maison ? Depuis 4 ans que tu manges l’argent de mon fils avec ta famille, tu nous sers à quoi ?

- Maman, c’est Dieu qui donne.

- Quel Dieu qui donne ? Dis plutÎt que tu as passé le temps à avorter et maintenant, tu es incapable de donner un enfant à mon fils.

- Maman,

- Ne m’appelle plus maman, je ne suis pas la mùre des avorteuses !

Je me lĂšve en tremblant et me frottant les mains. Elle se rapproche de moi, se penche, fronce les yeux et se pince le nez.

- Tu as bu, la veille. Tu es dans un foyer et dĂšs que mon fils n’est plus lĂ , tu sors faire la fĂȘte avec ta pute de copine et reviens saoul.

- Isa fĂȘtait,

- Eh eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeh je ne veux pas avoir avec qui tu Ă©tais ! Je ne veux pas savoir avec combien d’hommes tu as couchĂ©.

- Je ne te permets pas.

- Tu ne me permets pas quoi ? Tu es une pute et une roulure.

J’ai les larmes aux yeux.

- Ce n’est pas parce que je n’arrive pas donner un enfant à ton enfant que tu dois me traiter de cette façon.

- Qui es-tu pour me donner une leçon ?

- Ta fille.

- Je ne suis pas la mĂšre des prostituĂ©es. Toutes mes filles sont des intellectuelles, de mĂȘme que mes fils. J’ai toujours dit Ă  Edouard que ne lui correspondais pas.

- Maman, tes filles ne se sont pas mariées vierges.

PAF !

- Ne parle plus jamais de mes filles !

J’arrĂȘte ma joue et la regarde, surprise par son aplomb.

- Heureusement que mon fils a compris son erreur et commencer Ă  m’écouter.

- 


- Le week-end dernier, il doté la fille de ma collÚgue, avocate.

Je crois avoir mal entendu et ferme les yeux durant quelques secondes, le temps pour l’information de faire son chemin.

- Ils sont allés se reposer en Egypte pour deux semaines.

- 


- Tu as la chance que mon fils veuille toujours t’épouser mais comme deuxiĂšme femme.

- 


- Tu as intĂ©rĂȘt Ă  te ressaisir et ĂȘtre droite sinon je te foutrais Ă  la porte !

Elle quitte la piĂšce en pestant, je m’assieds sur le lit gorgĂ© d’eau.

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