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Le récit de Mélodie

Le récit de Mélodie

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Chapitre 1 Chapitre 01

Nombre de mots : 3406    |    Mis à jour : 19/09/2022

log

vie...et a jamais nous sommes unis par ce

tte phrase qui me hantait depuis un bout de temps,

je à la fois tr

. SA photo que j'aurai normalement du enlever de ce chevet du lit, mais que je n’avais pas pu faire.

e moi… un acte qui pouvait paraitre débile pour certains, mais je n’avais pas pu m’en empêcher. J’avais d

nt mon amour…si seuleme

oser ce cadre contenant sa photo. Juste à cet instan

as…j’avais juste peur en fait et pour une fois je ne savais vraiment pas quoi f

réponse ou une voie pour m’éclairer. Je regardais encore cett

dormir a nouveau ou plutôt essayer de le faire car le sommeil n’était pas vraiment au rendez-v

c

t ouvert

va ? me demanda-t

’étais supposée le dire ouvertement je ne pourrai pas car je ne suis pas du genre a me confier ou parler de mes soucis. Pourquoi me demanderiez-vous peut-être ?

a va e

our m’aider avec la fermeture de m

ais donc fa

l’aide au moins pour ça, si ? dema

is-je sachant ce

ur faire palabre ou te forcer à me parler. Je s

me dit-elle avant d

ues secondes derrière Aïcha, cette fille gentille et pleine de générosité qui je sais n’appréciait pas mon comportement et le fait que je ne partage pas ce qui me ronge av

genre d'échange auparavant a part cette nuit d’hier. On s’entend plutôt bien, et pour moi en fai

e faire sortir de mes pensées, car oui, je me voyais déjà voyager dans

le a manger afin de prendre mon petit déjeuner. J’avais encore du temps devant moi. Contrairemen

dans un coin de l’entreprise

-être ne serait plus la dans ce monde… mon cœur se serra douloureuse

ai toujours autant besoin de mon père a mes cotes et ne plus l’avoir me f

lo

lle, b

Comment vas-t

tu m’avais réveillé quand tu es ar

ien comme il le dit souvent mais quand je l’ai vu tout a l’heur

is que je me rendais tous les jours à l’hôpital avant de venir au boulot

dois te reposer et qu’on ne doit pa

ela change quelque chose a mon état? Il faut me laisser t

je pour ne pas qu’il

lle moment mais je n’aimais pas quand il le disait…bien qu’un peu

laisses pas finir

simiste papa, les docteurs ont dit que tu t’en sortira bie

ut ce silence qui me fit comprendre que j’ava

s désol

e comprends…je sais q

a ma naissance, elle est morte quand je n’avais que sept ans à l’époque ou moins, je ne sais plus, mais je garde de très

r Madam

pondis-je alors que je

cette entreprise ou je travaille depuis bientôt un an mais je n’y pouvais rien, je n’avais pas eu le choix que celui de poursuivre ces études-là à cette époque ou d’ailleurs to

: La vie d

eeee…PAPA…

e qu’il y

la houe…aie…j’ai mal…je m

dit-il aussitôt en se

apa qui s’éloignait pour la rejoindre de l’autre

illes la s’il te plait ça pique

fit mon père en attrapa

e criait-elle en pleurant alors que papa la soignait a ba

st à peine si je supportais la voir se torturer sous la douleur que procurait non seulement cette plai

père au bout de dix minutes lorsqu’il eut terminé de soigner l

mmence me dis-je au fond de moi en regardan

ions… elle n’a que huit ans ma sœur, juste huit ans,

…ça va all

i mal dit-elle d’u

mé pouvoir nous sortir de cette galère dans laquelle nous

un bel avenir, épargner ma sœur de passer par tout ce calvaire dans lequ

ules comme nous car tous souffrons et nous battons pour survivre. On peut s’entraider dans quelques petites choses ou la

lors que je me levais brusquement

r lui répondis-je avant

as pleurer devant elle. D’ailleurs normalement je ne versait pas de larmes car il me fallait être forte pour ma famille mais là je n’avais pas pu m’en empê

i tu étais restée près de nous… Ngabou n’allait peut-être pas être obligée

ne pense à ma mère. Elle s’appelait Annie… Annie… je n’ai eu le plaisir de vivre près d’el

t homme grâce a qui aujourd’hui nous les enfants parlions au moins un peu la langue française car ce dernier s’était battu jusqu’au bout afin qu’on pu

qu’est-ce qu

on frère…mon petit Christopher …le jumeau de Ngabou connu ici sous le nom de Ngapika car c’est ainsi qu’on appelle un jumeau chez nous. A l’a

soulager en fait… tu a

de la chance car Tantine Henriette sortait déjà, elle m’a

m f

oyons pauvre fait de nous des esclaves ou des machines qui devraient toujours répondre présents dès qu’ils sonnent… Cette dame au nom de H

éante…lève-toi cria Ngapika alors qu’on ma

se plaignait souvent et disait vouloir vivre comme les autres enfants de l’autre village ou l’on partait parfois prendre de l’eau au bord de la rivière. J’étais toujours triste quand e

ris elle ne se réve

…elle ne se sen

Moi aussi je vais commenc

nt blessée tout a l

tait accroupi près d’elle. J’arrivais enfin a leur limite. Elle dorm

s de Ngapika qui ne bougeait pas et avait j

Je repartais donc a mes occupations et essayais de chasser toutes

demanda mon père alors

as trop…elle

m’en veux de vous faire vivre

Si on ne t’aide pas comment allons-nous surviv

es…elle en demande encore pour la semaine procha

n bicyclette qu’on se déplace, elle a r

nt c’était la cliente qui nous rapportait plus d’argent. Ce que cinq ou six personnes nous of

our continuer mon travail...il me fallait finir de plan

mais il nous restait trois sillons a planter encore mon père

n et notre chantier était loin mais aussi parce qu’on prenait assez de pause a cause de papa qui port

ur moi s’il te plait penda

ccor

issais vers Ngabou et la remuais tout douceme

ver comme ça tu pour

dit-elle les yeux mis

ver…papa va encore te soign

leurant…je ne veux pas qu’il me mette le

pas mourir. Les feuilles la sont celles

… Ngabou ? Insistais-je

ois l’avoir lave, je l’aidais à s’habiller puis allait vérifier le reste de l

nous étions tous assis sur l

pondirent

angé depuis des lustres. Nous n’avions normalement droit qu’à un seul repas par jour, mais parfois on prenait

ne te joins pas a no

j’ai laissé ma part dans la

nt tu n’as jamais faim alors que c’est l

ssent le ventre en fait, j’en

ger. J’ai meme l’impre

e. Oui tout a l’heure j’ai menti, c’est toute la nourriture qui était le bol, elle était déjà si petite que

alors que je mettais le bol dans le coin de la ca

ga

oui elle savait que s’était pour se faire soigner…mais je voyais mon

urquoi tu pleur

les feuilles la…ça fait très

il en prenant les feuilles qui étai

qu’il était f

faire. Va te coucher

es s

s-je…tu as b

dit-il en se levant.

Dors bien r

moyens pour la soigner. Cinq minutes plus tard je m’avançais donc vers elle alors qu’elle avait déjà enfui son visage contre le torse de son frère, ce derni

l’autre sur leur natte. Je les couvrais avec un pagne et les regardais pendant de bonnes minutes ains

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