Le récit de Mélodie
3 : La
ain... de mourir, papa ne
rain de mourir».
écho, elle sonnait et résonnait dans ma tête alors que je courrais comme
aletante, ma gorge était tellement sèche que j'avais l'impression d'étouffer et manquer d'air en meme temps mai
'intérieure. J'eus peur tout d'un coup, ce genre de rassemblement autour d'une case
ui me remplissait, me faufilant dans ce monde qui était regroupe je longeais ma tête et voyais
allait plus pres d'elle. Il y'avait juste pa
e a demandais-je en m'
à l' instant ne comprenant pas ce qui se passait.
e dire. La personne que je vois encore autour de cette case ou même de cett
de maman Helenga, celle qui avait fait...accoucher maman...celle qui...qui ava
herbes qu'elle déposa près de Ngabou sans même me po
lle dit-elle en notre langue maternelle ava
as. Je n'arrivais pas à dire un mot surement parce que j'étais sous le choc... voir ma sœur ave
ble. Quelques secondes plus tard elle les ouvrit puis se mit à verser des trucs sur le corps de Ngabou et parlait une langue différ
i demandais-je... et q
nt Ngabou. C'est à ce moment que Ngapika arriva...je l'
et ferme les yeux en la tenant fort. Les choses iront plus vites ainsi continua-t-elle de dire en notre langue mat
na vers moi puis papa qui regardait Ngabou
fères que ta sœur j
gabou et fit ce que demandait la femme. Tous les deux fermèrent les yeux. V
puis prendre les feuilles qu'elle versait, e
calmer avant que n'ouvre Ngapika les yeux en se tenant le front. J'avais l
nnaissait pas. Elle nous regardait avec étonnement, comme si elle se deman
donc affolé...c'était quoi tout ce que tu d
.
u m'entends ? Ngap
en s'assaillant calmement
nais vers ma sœur alors que papa regardait à p
uchant tout doucement,
e dans un murmure
tenant la tête...pa...pa
erdue connaissance, mais elle ira mieux bientôt. Elle faisait une crise « d'épilepsie », on va appeler ça comme ça, comm
C'est quo
j'ai pleins d'autres choses a faire me répondit-elle av
des petits gémissements de douleur. Je ne comprenais plus rien. Je ne sais pas pourquoi mais je me l
uis une autre ou il y'avait une substance verte. Elle renversa quelque choses autour de lui puis lui donna quelque cho
Or
demander de rester calme parce que je voulais écoute
elle m'a
mon frère puis me pr
tu me c
ourcils puis paru
mment je ne vais
..
vous me de
..
.. continua-t-elle
ut de quelques secondes je me dis que ce n'était
oita comme je t'avais dema
us mange ça
d ou est
il en désign
manger, elle paraissait fatiguée malgré tout... Ce ne fut que dix minutes plus tard que vint m
la natte près de nous avant de deman
st passe tout à l'heure
soupira juste. Etai
ap
expliquer ma
es plus tard je quittais la case avec mon frère pour la rivière. Ngabou allait mieux et je l'avais soigne sa plaie que je croy
re la cuvette d'eau sur la tête. Nous rentrâmes ainsi avant lui et moi de faire des tou
mme du village qui vendait au grand marche du village. Ça marchait vraiment bien et rapportait quand même. C'est avec ce
-je alors que je me sentai
h
réveiller mainte
..
'apprêter pour aller à la ceremonie, les gens de l
e compte... Je me redressais donc aussitôt de la natte que j'avais étalée dehor
sais pas comment je
c'est pourquoi j'ai voulu te laisser dormir mais là il
outes les brindilles avaient été limées, attach
i lui dem
o
i ? Je pouvai
sez, je dois bien me r
ne pas pouvoir nous faire vivre dans de meilleures conditions. Je le regardais puis lui fis un sourire d
en reste quelques qui n'ont pas séchés par là-
de prendre la nourriture qu'on va partager et aussi anime là-bas en
as y aller, surtou
ours tous ensem
ir animer Nsele... dit-il en baissant sa tê
ureusement mal depuis cet après-midi et boitait encore plus. Il ne m'avait pas encore donne de
nd son corps se raidit avant qu'il ouvre ses yeux et touche son front mais ce dernier paraissait perdu et
e me dit mon père alors que j
ccor
vec Tantine Erne
te de la tête, il m
heure dis-je
s et ramène beaucoup d'argent et
t que je comptais bien atteindre. Apres un au revoir de la main, je pris mon sachet o
nfin la Orla
urs par mon deuxième prénom, mais j'avais comme l'i
ne Yvette, je sui
sieurs filles et garçons de tout âge déjà habillées et maqu
e les paniers en liane me dit tantine une fois qu
bus. Ici c'est plus les camions qu'on voyait mais pas n' importe où non plus... je souriais en voyant ces belles voitures mais il y'avait une que j'aimais le plus. Elle était blanche ma couleur préférée...les
a vers ma direction je ne sais trop comment, nos regards se croisèrent et il me sourit, je baissais aussitôt le
t comme toujours un grand nombre de gens qui venaient de part et d'autre du village et surto
rnière position pour jouer mon rôle. J'avais opté pour la danse ou il me fallait chanter au tou
et mes yeux croisèrent ceux d'un homme qui me regardait avec insistance. Je remarquais que c'était celui de tout a l'heure. Je me sent
is-je tout en dansant contente que le bol soit plein. La chose qui me tiquait et me dérangeait un peu plus était ce même homme de tout a l
es a mon passage alors que je me dirigeais de l'autr
i les
tonnée et tombais sur cet homme...cet homme de tout a l'heure...cet homme qui n'avait pas cess
battait
-il sans pourta
lui demandant de me lâcher mais là je ne pus le fair