Le récit de Mélodie

e 2: A l

co Coc

murais-je en

ooooo Coco

s à ma droite. Ils dormaient encore…tout comme papa d’ailleurs rem

ctivement cinq heures, ce n’est pas pour rien que le coq la f

me mis à balayer la cour. Une fois que j’eus finis je pren

je mon père murmurer en se redressa

est dimanche

it-il

oita pour ce matin (lecteur congolais de dire le mboit

…

je vais a la rivière faire l

e puis s’allong

n c’était lundi et tous étions supposés aller à l’école. Mes cadets étaient tous les deux au CP 2… oui pour les huit ans qu’ils

uffisant que pour une personne et donc papa avait dé

ar plus vite tu finiras, plus vite on sortira peut-être de cette galère

l en soit ainsi…mais ici au village même si tu finis les études en fait, il y’a juste trois pour cent de chance sur cent que tu puisses travailler ou même que tu sois sélectionner pa

ière entendis-je Ngabou dire alors que

nt vers elle tout en pas

n de lui faire une tisane et mettre un habit humide dur don front. J’étais sur q

avec toi à la riviè

le sais. Reste donc couché... toi

a finir? J’ai très très mal a la tête dit-elle en

aisses soigner comme une grande sans

i Y

train de nous observer. Je suis que dans sa tête il y’avait déjà tous pleins de pensées et même a

je tout doucement à l’

superpose. Près de quarante minutes plus tard j’arrivais à la rivière. Il y’avait déjà quelques personnes qui

dis-je alors que j’arrivai

njour à toi aussi)

enais les dimanches pour faire la lessive et la plus part de temps je me retrouvais presque seule a la rivière. J’aimais ça en fait, rester toute seule dans mon coin dans un petit calme, s

amille me demanda l’un

va bien répon

s-je en moi-même « tout le monde va bien », comme si c’était

t plus brulante mais là aussi je devrai donc la porter jusqu’à l’école. La durée du trajet entre l’école et le village

i et qui je sais allait bientôt quitter la rivière, je n’avais pas trop d’habits à laver car déjà on n’en a pas as

onditions envoyaient les articles qui ne leur servaient plus. On en recevait souvent de la ville aussi comme avant-hier

nt aussi de la nourriture. J’étais si contente et espérais qu’on aurait au moins quelque chose de bon. Comme on pourra m

e vais aussi te mouiller) entendis-je un en

ement nus comme des vers. J’aimais particulièrement ce moment et cette vue. Je pensais a Ngabou et Ngapika qui en temps normal allait être tou

che me dit une femme du vi

ord ta

taines personnes venaient mais juste pour faire la vaisselle et

dans mon dos près de

is-je en continuant

e restait plus que les miens que j’avais entame depuis

’un en retour sans

uelqu’un en retour sans le regarder…mais j’étais tellement pressée de finir la les

donc en me retourn

le monde dans le village mais je connaissais en fait ceux-là qui se rendaient à la rivière. Et pour quelqu’un du village il était bie

moi mais je faisais celle qui ne voyait rien. Mais au bout de cinq minut

ue je peux faire pour vou

… me permettre

sort d’o

rêtons même de

pas tout le monde qui parlait bien cette langue ici, moi je la parlais car j’ai appris dur et longtemps. Les gens du

r si on ne se conna

fait dit-il en avançant vers m

es amis je n’en voulais pas. Je suis bien comme je suis en plus papa dit toujours que l’amitié entr

intéressée répondis-je poliment

i belle l’en

les garçons qui cherchent les filles là ? En tout cas je suis hab

. je ne sais pas pour vous mais moi j’ai du travail. Ce ser

pas un tout petit merc

indispose ou me dérange quand je travaille, ca me rend nerveuse, surtout par un fils de riche…ces

enant place près de moi alors qu

prendre place près de moi

i ton prén

je suis un ani

peut-être bien Angelica

…

ime déjà

…

ma femme si tu veux, sur

M’énervais-je presque sous tout ce bruit qu’il faisai

elle que ça et tu devrais peut-être te trouver chanceuse qu’un homme comme moi pren

age là-bas ? Tchuipp, homme gonfle comme ça… Je savais seulement, les gens riches sont rempli

t laissez-moi, et allez-vous faire des amies ou vous trouver une femm

tait un sourire

t-il d’un air de défi avan

jà fait sortir celle-là, donc je n’avais pas peur de lui… je fi

que j’avais nettoyé. C’est toujours ce qu’on faisait car

ts sur ma tête et commençais donc à marcher, a peine je fis quatre pas que j’aperçue Ngapika au loin. C’est mon

nt des qu’il m’aperçut … Ya O

urir m’interpellèrent. Sa voix paraissait même enrouill

armes sur son visage. Mon cœur se mit à battre a l’instant alors qu’il continuait

qu’il y’a ? Qu’es

respiration était haletante

uant par les épaules, y’a

e…est…sniff… Ya O

œur… pas ma

s-je le cœur battant alors qu’il