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Ma Seconde Vie

Chapitre 1 

Nombre de mots : 1223    |    Mis à jour : 01/07/2025

é me grattant la peau. Chaque pas était une épreuve, pas seulement à cause des chaussures bon marché qui me sciaient les pieds, mais à cause de l'endroit où je me trouvais. Au cent

enfance. Celui qui

availler dans des ateliers de production à la chaîne, mes mains, autrefois destinées à créer, maintenant usées par un travail répétitif et épuisant. Mon

x stridente a pe

mais ne serait-c

une robe de créateur qui coûtait probablement plus que mon salaire annue

as enfin trouvé ta place. Servir les au

aux lèvres. Il n'a rien dit, mais son regard disait tout. Il savourait mon humiliation. C'était lui, av

bler dans mes mains. Les coupes de champagne se sont renversées sur la rob

rce ! Tu l'as

étais seule, brisée. Mon rêve était mort, ma vie était un échec. Je me suis dirigée vers le Pont des Arts, le cœur vide. Le poids de ces années d'i

olescente. Ma chambre, chez mes parents. J'ai regardé mes mains. Elles n'étaient pas abîmées, pas calleuses. Lisses. Je me suis précip

is re

orte. J'avais une seconde chance. Cette fois, les choses seraient différentes. Cette

t organisé une déclaration d'amour spectaculaire dans la cour. Des centaines de ballons en forme de cœur flott

ur, un micro à la main, déclamant des poèmes mièvres. Les autres élèves applaudissaient, certains filma

lueur de surprise et de reconnaissance dans ses yeux. Puis, un sourire carnassier s

nous entrerons ensemble aux Beaux-Arts et deviendr

arrogance. C'était la confirmation de mon pire cauchemar. Lui aussi. Lui au

e se délectait de ce genre de spectacle. Mais maintenant, quelque chose avait changé. Peut-être que le souvenir de notre confrontation dans la galerie d'art, de mon regard avant de sauter, l'avai

détruire lui, mais de construire ma propre réussite sur ses ruines. Je devais me concentrer. Je me suis plongée dans la lecture, et à ma grande surprise, les concepts qui me semblaient si complexes avant

s notes. La porte s'est ouverte brusquement. C'était Antoine. I

'est bien, les oiseaux lents doivent

t organisées, a glissé et s'est éparpillée sur le sol. Des pages et des pages de travail acharné,

larmes ou crié de rage. Mais pas cette Jeanne. J'ai lentement baissé les yeux vers m

asse-

l a été surpris par mon ton. Il s'attendait à des larm

t pas mon problème s

. Je suis restée assise

is une dernière fois.

olontés était palpable. Finalement, agacé par mon calme, il a haussé les épaules et s'e

-

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