L'Étreinte du Froid
le que n'importe quel hiver de Grasse. Mon sang, chaud et épais, s'écoulait de moi, formant une flaque sombre sur
ux vides de toute humanité. Son visage, habituellement si arrogant et parfait, était déformé par une
résonnant contre les murs de pierre. « Ton don... il peut apais
s parfums, pour les vivants. Je pouvais créer des fragrances qui calmaient un esprit tourmenté ou qui r
. Il m'avait accusée de tout. De la perte de son odorat, de sa séparation d'avec Cécile, de la mort de Cécile elle-même, tombée
de la crypte, à côté de sa bien-aimée gelée. Mon sang con
lumière
tite maison à Grasse, entourée de l'odeur familière de la lavande et de la rose. Le soleil de l'après-midi filtra
a date me glaça le sang. C'était le jour. Le jour où la famille Lefevr
is re
ait ma vie. Dans ma première vie, j'avais accepté, pleine d'une compassion naïve. J'avais guéri Antoine Lefevre, riche héritier parisien qui avait perdu son odorat dans
, ce serai
ns mon souvenir. Il me présenta la situation avec des mots choisi
, mon visage impassible. Quand
i à lui », dis
dans le temps. Chaque rue, chaque bâtiment ravivait des souvenirs dou
un fauteuil, le regard perdu dans le vide, l'incarnation de l'arrogance brisée.
blante d'espoir. « On nous a dit que vous aviez
pestait le renfermé et le désespoir. Dans ma première vie, cette visio
rveine sur ma peau. Je ne pris aucun flacon, ne fis aucun geste théâtral. Je le regardai
ente et déclarai, d'une v
a rien
dans la pièce, lo
a, incrédule. « Quoi ? M
coup, son visage passant
? Vous n'avez même pas essay
'il voulait. Il se leva, prêt à m'intimider. Mais je ne re
n à guérir. Les nerfs olfactifs sont morts,
ue son mal était guérissable, une simple inflammation que mes concocti
nt rouge de colère. « Vous mentez ! Vous êtes
r, où il se brisa en mille morceaux. Une rage impuissante, le capr
nsieur Lefevre », dis-je
e personne qui vient de remporter la
rouver quelqu'un qui acceptera
la porte, Madame Lefevre me rat
ois ! Il doit y avoir un moyen... Nous vous pa
de l'ancienne Jeanne, ressentit une pointe de pitié. Mais le souvenir d
i doucement m
e qui n'existe plus. Votre fils est cond
oir, et continuai mon chemin. Derri
ir ! Cécile a déjà trouvé quelqu'un, un spécialiste bien plus compétent
jà là, tissant sa toile autour de lui. Elle allait le mener à sa perte, et cette fois, je
evre, mon assistant m'attendait, l'air inquiet. Il
uvelle demande. C'est
autre nom puissant de Paris, le principal rival en affaires des Lefevre. La lettre décr
t accident. J'étais déjà prisonnière du monde des Lefevre. M
'ouvrait. Une porte qui ne menait pas à une prison dorée, mais peut-êt