L'Étreinte du Froid
our administrer le traitement à Louis. Chaque après-midi, je retournais à mon atelier pour préparer les conco
ns se plaindre les odeurs parfois âcres et les sensations étranges provoquées par l
maine après le début du traitement. « En passant près de la cuisin
toxine commençait à se dissip
lui tendant une nouvelle inhalation. « Ne f
hargeait de collecter les informations qui circulaient dans les cercles parisiens. Apparemment, Antoine se vantait partout d'avoir
plaignant de douleurs lancinantes dans les jambes. Il avait des accès de fièvre et des moments de confusion. Cécile mettait cela sur le compte de la "guérison", une réaction normale du
petit flacon. L'analyse dans mon atelier fut rapide. Ce n'était pas un remède, c'était un poison. Un dérivé d'une plante vénéneuse des Andes, connue pour provoquer une euphorie et une hyper-sensibilit
tion pour moi. Le piège
J'étais avec Louis dans le jardin d'hiver des Bernard. J'avais disposé devan
la prit, ferma les yeux e
. Une expression de stupeur et d'émerv
voix étranglée par l'émotion. « Mo
r sur ses joues. Ce n'étaient pas des larmes de tristesse, mais de joie p
ent vers nous, n'osant croire ce qu'ils voyaient. Ce fut une scène d
té. Le travail n'était pas encore terminé, mais le pl
mon atelier, un message de
Antoine s'est brutalement dégradé. Un médecin a été appelé en urgence.
our révéler une horrible vérité. J'imaginais Antoine, hurlant de douleur et de rage, regardant son corps le trahir.
uste rétribution. Il m'avait laissée pour morte dans le fr
evenu, plus fin et plus précis qu'avant son accident. Nous passâmes des heures à identifier des essenc
voyages, de livres. Je découvrais un homme intelligent, sensible et drôle.
tement à venir. Les rumeurs sur la détérioration de la santé d'Antoine étaient devenues insistan
le mais élégante, de couleur sombre. Pas de bijoux, p
Il était impeccable dans son costume, mais u
us prête,
ui s
uis ? Prêt à leur montrer ce q
Son contact était
es côtés, je su
e n'était plus une simple réception, c'était