L'Étreinte du Froid
humble, un contraste frappant avec l'arrogance des Lefevre. Ils ne promettaient pas la l
ait fait. M'impliquer avec une autre famille riche, un autre héritier malade, c'était risquer de retomber dans le même genre de p
éconfortantes, ne parvenaient pas à calmer le tumulte en moi. Je broyai des pétales de rose, distillai du jasmin, mais mon esprit était ailleurs,
mais une invitation. Un carton épais, gravé à l'or fin. Les Lefevre organisaient une grande réception dans leur hôtel particulier. Le but officiel était de
r qu'il n'avait pas besoin de moi, que son monde continuait de tourner, brillant et magnifique, même
dai d'y
la Place Vendôme. Elle achetait une rivière de diamants. En me voyant, son visage s
e ne pouvait l'entendre. « Antoine... il va beaucoup mieux. Cécile... cett
itude dans sa voix, un doute
lui », répondis-je, mon
début. Il sera annoncé ce soir, à la réception. » Elle hésita, puis ajouta : « J'
ent mon aide, Madame. Chacun est libre d
laissai à ses diam
umière dorée sur une foule élégante. La musique, le champagne, les rires... tout était conçu pour impressi
e, un sourire arrogant aux lèvres. Cécile, à ses côtés, était resplendissante dans une robe rouge qui attir
une coupe d
vec vous. Comme certains le savent, j'ai souffert d'un terrible malheur. Mais grâce à l'amo
e mise en scène parfaite. Il me chercha du regard dans la foule et, quand il me trouva, son sourire s'élargit,
re dans sa direction, un ge
moi. Elle se déplaçait avec la grâce d'une dans
vous ayez fait tout ce chemin pour rien. Antoine m'a raconté...
is ses yeux brillaient
nces, en effet », répondis-je calmement. «
e vacilla
ède, moi. Un remède que vous, la célèbre parfumeuse, n'avez
recte. Elle voulait m'
haussant les épaules. «
invités les plus proches. « Faisons un pari, Mademoiselle Dubois. Un pari public. Je parie que d'ici un moi
rober. Les gens autour de nous s'étaient tus, curieux d'assister à ce d
hampagne, lentement. P
J'accepte v
ui s'était formé autour de nous. Cécil
anda-t-elle d'un ton moqueur. « Allez-
dai droit d
nt sera Lou
on de haine pure. Louis Bernard était son ennemi juré, son rival dans tous les domaines. L'idée que je
s de retourner la situation contre elle. Le pari n'était plus une simple démonstration de sa supéri
s bluffez »,
deux aura véritablement guéri son patient. Le vôtre, Antoine Lefevre. Le mien, Louis Bernard. Lequel des deux sera capable de
ixir qu'elle lui donnait était un poison lent, une concoction dangereuse qui ne
mber tête la premi