icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon

Un an

Chapitre 4 Briançon

Nombre de mots : 2628    |    Mis à jour : 09/11/2021

jui

va arriver. J'ai fait un bon trajet, dès que je suis partie pour la gare de Lyon, j'ai retrouvé mon énergie et ma bonne humeur, j'allais voi

dé à 6 personnes, mais j'ai dormi, calme et

urnent en criaillant au-dessus des têtes. T. est là qui m'attend sur le quai et je me laisse emmener vers

chalet. Nous prenons les routes en lacet et roulons longuement jusqu'à un chemin en terre qui court sous les mélèzes. Puis l'espace s'arrête, le chemin est en pleine forêt, au milieu de nulle part, et ne devient plus qu'une simple sente, impossible d'accès pour une voiture. Je vois T. se saisir d'une charrette à main qui est garée sur le côté du chemin, et charger le ravitaillement dans la charrette. Il ne dit rien et je le s

, dans cette campagne de Picardie, où nous nous retrouvions dans une fermette à colombages, j'adorais m'échapper pour courir dans les champs et les prés, parcourir les chemins à vélo, et cueilli

le ciel bleu azur et le chaud soleil,

mbres, mais je ne fais que poser mon sac de voyage blanc dans ma jolie chambre toute lambrissée de pin blond pour rejoindre immédiatement celle de T. où je m'affale sur l

pour alimenter la cuisine, et aussi jusqu'à une maisonnette, qui sert exclusivement de salle de douche. Il fait bien chaud dans la pièce toute couverte de pisé et de bois, car l'eau de la douche est chauffée par un bassin en fonte posé sur un grand feu de bois qui chauffe toute la pièce. Il n'y a pas non plus d'électricité. Lorsque l'on veut se

chaise. La sœur de T., Anne, se jette à mon cou, c'est une grande fille toute maigre, avec de longs et magnifiques cheveux blonds raides. Je me propose de l'aider dans sa tâche actuelle : elle est en train de nettoyer les légumes pour le déjeuner. Je m'installe comme elle sur un des bancs de pierre installés au soleil contre le mur du chalet, et la passoire entre les jambes, je commence à égousser les pe

-il même dit que je suis major de ma promotion ? En général, tout le monde le sait avant de me connaitre, aussi je suis habituée aux remarques. Mais non, pas de commentaires de ce côté-là, on me demande juste si j'ai fait bon voyage

ns de voir les papillons voleter autour de nos têtes et les petits oiseaux de proie décrire de longs et lents cercles hauts dans le ciel autour de nous. Puis les insectes et les oiseaux disparaissent de nos regards, nous nous regardo

.. Anne et la mère de T. nous accompagnent, et même le père qui restera près du lac avec les pique-niques, car il ne peut pas faire la randonnée. Nous descendons de la voiture et commençons à marcher. T. gambade comme un cabri, je ne suis pas en reste, mais je m'aperçois vite que je n'ai pas le même entraînement que T. C'est la première fois que je viens à la montagne l'été et je n'ai jamais fait de randonnée en montagne, je

aichir, je ris et m'ébroue comme un petit chat. Arrêtés pour cette pause improvisée, j'en profite pour regarder le paysage autour de moi, en haut le sommet vers lequel nous nous dirigeons et en contrebas un petit lac

qui bougent sur la paroi rocheuse : ce sont des bouquetins qui sautent de pierre en pierre, un petit troupeau qui fait comme une vague frémissante sur l

eux tout autour de nous, dont certains sont encore recouverts de neige. Il y a du vent, mes cheveux volent tout autour de mon visage, je les repousse de me

dévorons un encas composé de fruits secs et de barres de c

lac où nous sommes arrivés ce matin. C'est un endroit extrêmement tranquille et isolé. T. et moi aidons son père à porter le pique-nique au bord de l'eau, sur l'herbe verte. Nous déjeunons tranquillement, simplement allongés sur les couvert

trempe un pied, puis deux, puis j'avance jusqu'à avoir de l'eau jusqu'au haut des cuisses, c'est froid, alors d'un bond je me jette à l'eau. L'effet glacial est instantané, le froid me coupe le souffle et picote mes poumons, mes bras sont engourdis, j'ai du mal à les remuer, alors je fais vivement quelques brasses pour ne pas rester immobile et prendre de la chaleur. Je nage et je ris, je me mets sur le dos et flotte un peu, le bas de ma tête immergé et le visage

ormir, faire l'amour et s'allonger dans l'herbe des prés. Un jour, nous sommes allés cueillir des fraises des bois dans les hauteurs

tier à quelques minutes des chalets. Elle était en bon état et ne semblait pas abandon

longuement sur la terrasse avec sa famille, jusqu'à ce que la nuit nous incite à nous retrouver tou

oi, j'ai eu besoin de

e qui fait face à la montagne. Je me suis allongée dans l'herbe fraîche le long de la pente, le cœur lourd et en peine. Je regar

vif à nouveau, et je n'a

Pourquoi

ntérieur, cette descente abyssale ve

petit ami qui est adorable avec moi, et malgré tout cela je me sen

tives de ces dernières semaines ont disparu, il ne reste que la doule

i ça va, je réponds que oui et déjà je me sens beaucoup mieux, oui avec sa présence chaleureuse la vague noire et pesante s'éloigne un peu

Bonus à réclamer dans l'application

Ouvrir