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Qu'est-ce que Dieu avait mis dedans ?

Qu'est-ce que Dieu avait mis dedans ?

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Chapitre 1 Chapitre 1. Un tour au bord de la mer

Nombre de mots : 3638    |    Mis à jour : 28/04/2025

corps ne portait aucune marque du temps, aucune ride, aucune altération. Sa beauté demeurait intacte, comme si les années n'avaient sur elle aucune emprise. Les saisons défilaie

titre, sans histoire, sans lignée. Là où d'autres traînaient derrière eux des souvenirs d'enfance, des visages familiers, des échos de rires

huchotait sur son passage, on murmurait des hypothèses, on brodait des légendes. Certains disaient qu'elle était bénie par les dieux

, ni depuis combien de temps elle était là. Pour certains, elle avait toujours existé, une présence familière mais é

pectatrice éternelle d'une pièce qui se répétait sans fin. Elle voyait les enfants devenir adultes, puis vieillir et disparaître, tandis qu'elle, immobile, demeurait la même. Ce cy

est-ce que Dieu a

ait jusque dans les territoires voisins. Ceux qui le connaissaient parlaient de lui comme d'un souverain d'une rare clairvoyance, un homme dont l'intelligence et l'humanité se mêlaient harmonieusement à l'au

s les plus aguerris de l'armée des Bakenga reconnaissaient en lui une force exceptionnelle. Il ne craignait ni le fer ni l

Ce dernier, en homme avisé, sut transmettre à son fils bien plus que l'art de la guerre : il lui enseigna l'art de gouver

able d'inspirer son peuple. Il comprenait que la vraie force d'un souverain ne résidait pas seulement dans sa c

les anciens et même les simples villageois trouvaient en lui une oreille attenti

gardées. Les royaumes voisins, jadis belliqueux, finirent par reconnaître la supériorité de Mukengwa non seulement comme guerrier, mais aussi comme s

is, c'était aussi porter sur ses épaules le destin de tout un peuple. Chaque décision qu'il prenait pouvait sceller le sort de milliers de vies. Parfois, la solitu

lui d'un roi juste, respecté et craint, un souverain qui avait su unir force

ttaché à la nature. Bien que son rôle l'obligeât à gouverner avec fermeté et clairvoyance, il trouvait tou

articulière : il se retirait régulièrement dans la nature, seul ou accompagné de quelques fidèles s

rare. Tantôt Mukengwa se rendait au cœur de la forêt, là où la lumière du jour se frayait un chemin à travers

brindilles. Il écoutait les bruits de la forêt, la respiration du vent dans les feuillages, les cris lointains des oiseaux, le frémissement di

mourir sur le sable doré. Là, il s'asseyait en silence, laissant le vent salé caresser son visage, contemplant l'infini d

lait les cycles de la vie, les flux et reflux du pouvoir, les périodes de prospérité et celles de tempête. C'est

s des ancêtres, que les oiseaux portaient des messages que seuls ceux qui savaient écouter pouvaient comprendre, et que la mer, dans son immensité, reflé

rtait ainsi, il reviendrait toujours avec une vision plus claire du chemin à suivre. Et c'était peut-être là, dans ce lien intime qu'il entretenait avec la nature,

e douce et familière de Mwabana à ses côtés. Il tourna son visage vers elle, et leurs regards se croisèrent dans un instant de tendresse silencieuse. Un sourire s'échangea en

ement la joue de sa femm

Je veux sentir le vent sans compagnie, écouter l'eau

emande, mais une déclaration. Ce qu'il annonçait était déjà une réalité en marche, et il ne servait à rien de s'y opposer. Pourtant, elle le regarda un instant avec une lueur d'interrogation dan

ion, il avait ses raisons. Elle se contenta donc de hocher doucement la tête et se redressa pour quitter la couche roy

rature idéale, et elle y fit infuser des feuilles et des essences qu'elle savait apaisantes : des pétales de fleurs sauvages,

on époux et lui an

st prête,

vec un soupir de satisfaction, sentant la chaleur détendre ses muscles et le parfum des plantes éveiller ses sens. Mwabana resta pr

ui, il avait besoin d'être seul face à la mer, c'est que quelque chose dans son cœur o

ymboles ancestraux des Bakenga. Par-dessus, il drapa un pagne d'apparat aux couleurs du royaume : un tissu somptueux d'un bleu profond, orné de fils d'or et d'argent tissés en formes géométriques rappel

d'amulettes en ivoire, héritage des rois qui l'avaient précédé. Enfin, il chaussa ses sandales de cuir noir et posa sur sa tête une cour

e, l'aîné, et Jérémie, le cadet. Chaque matin, avant même de prendre son premier repas, il tenait à s'assurer q

se redressèrent aussitôt et, dans un geste synchronisé, p

mpagne, ô grand roi Muk

rité, mais aussi de bienveillance et d'humilité. Il n'avait pas besoin de mots pour imposer sa présence. I

e d'une lumière douce et apaisante. Jérôme, âgé de douze ans, était déjà réveillé, assis sur son lit, les j

rôme se leva précipitamment e

ue la lumière du j

it légèrement

de la nuit fortifie

Puis, il se tourna vers Jérémie, toujours endormi. Il s'agen

leil est déjà haut. Est-ce

t et enfouit son visage dans so

ux eux-mêmes chantent en

d'un rire grave,

? Mais sais-tu que même les oiseaux, une fois leur c

tourna vers son fr

risque de demander aux gardes de

ouvrit un œil méfia

aime

sourcil d'un air

e jusqu'au rivage, où les vagues froides

it hors du l

re ! Me voici,

bataille de son cadet, puis se redressa. Il regarda ses

sion d'apprendre, de grandir et de renforcer votre esprit. Souvenez-vou

ha la tête

s d'être dignes de vot

endormi, acquiesça à so

fois son regard sur ses f

tre journée. Je pars

onça les

ns m

in sur son épaule et

silence pour entendre les vérité

questions. Ils savaient que leur père tro

la chambre. Il avait un pressentiment, une sensation étra

se poser sur son épaule. Il ne sursauta pas, mais il fut surpris par cette approche sile

, le repas est prêt. Vous devez pre

e. Il se redressa et jeta un de

z-moi après. Un prince ne doit pas commenc

pondirent-ils d

sculptées représentant les exploits des ancêtres. De grandes ouvertures laissaient entrer la lumière du matin, illuminant les riches tapisseries s

viteurs apportaient déjà les plats : des fruits frais, des galettes de manioc, du poisson grill

urant la chaleur apaisante qui descendait da

entrer

, le plus fidèle serviteur du roi et son premier conseiller. Sa démarche était mesurée, empreinte de respect et d'assurance. Vêtu d'une tu

table, il s'inc

gesse des ancêtres v

éger sourire et désign

homme ne réfléchit jamais

avec humilité. Il savait que Mukengwa n'

ce repas, annonça le roi en

cha lentem

cette

et à Mukengwa. Elle aussi s'

en silence ava

Ou

e. Kashosi comprenait son roi mieux que quiconque. Il sav

troublé, mon roi ? d

regard perçant s

. Je ressens... quelque chose.

sa main sur la table,

e vi

secoua

ision. Un p

éfléchit

ous que je vo

gwa s

mpagnie, j'aurais demand

e. Le roi cherchait des réponses, et celles-ci ne se trouvai

dent vos pas, mon roi, dit K

ue quelque chose l'attendait au bord de la mer. Il

usion sur la table. Il prit un instant pour réfléchir, le regard perdu d

e trois

i parte seul comme il l'avait affirmé p

s, mon

n pour toi, et un pou

s, et il savait que le roi ne revenait jamais sur ses décisions à la légère. Que

ô roi ? Ne désiriez-v

, un sourire presque imperc

entendre le silence, pas

ile du roi d'admettre qu'il avait changé d'avis sans pou

vous plai

cher totalement sa sa

te décision ne me réjouit pas. Marcher à vos

uissa un sou

ux soient prêts avant que le solei

particulier était un privilège qu'il chérissait. Il se demandait pourquoi Mukengwa avait soudainement décidé d'être accompagné. Ava

ne serait pas une simple promenade... et il avait

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