Qu'est-ce que Dieu avait mis dedans ?
n souffle. Le soleil, pourtant haut dans le ciel, n'arrivait pas à dissiper la froideur étrange qui e
ls. Ce matin-là, il n'entendit pas le bruit habituel de leurs jeux ni leurs rires qui résonnaient dans le
, l'aîné, qui était toujours le premier à se lever, ne bougeait pas. Il était allongé sur le dos, ses yeux encore fermés, à côté de son frère, Jérémie, qui lui aussi semblait ano
sages des princes étaient marqués par une pâleur inhabituelle. Leurs joues, habituellement pleines de fraîc
irs viraient au rouge sous la fièvre. Leurs lèvres étaient sèches et fissurées, leur respir
nvahit immédiatement sa paume, bien au-delà de ce qu'il avait ressenti lors d'une simple fièvre. Il s'affola en touchant aussi Jérémie, et il comprit que
ls, étaient malades d'une manière qu'il n'avait jamais vue. Cette maladie ne ressemblait à rien qu'il avait connu. Il n'y avait p
onscience, ouvrit les yeux et fixa son
est-ce qui...
estion qui s'échappait de ses lèvres déchirait l'âme de Mukeng
d'une voix douce mais remplie de paniq
ort qu'il avait l'impression qu'il allait se briser sous la pression. Sans un mot de plus, il se précipita v
ns croisées dans son dos. Lorsqu'il aperçut le roi courir vers lui, son
que se pa
enfants sont malades, gravement mal
dans un tel état. Il suivit Mukengwa jusqu'à la chambre des princes, sans pos
rcit en un instant alors qu'il touchait leur front, leur peau, leur corps
.. mais je n'en ai jamais vu d'aussi sévère dans notre royaume. Cette maladi
rifié, se tou
s-nous fair
es montagnes. Il y a un remède ancien, un traitement que les guérisseurs des ancêtres utilisaient, mais il faut
rna vers ses fils, décidant alors de ne pas leur laisser entendre l'urgence de la situation. Ils ne comprenaient pas
enfants. Je vous le promets. N
osi n'était pas assez rapide, s'il n'avait pas assez de temps... Muke
venait d'arriver. Mukengwa se figea un instant. Kafuma, qui était aussi l'un des sages les plus respectés du royaume, s'était montré discret après l'incident de la jeune fille trouvée sur la
Sans un mot, il se dirigea vers la chambre des princes, suivi par Mukengwa, Kashosi et quelques gardes. En voyant les enfants alités, visiblement souffrants, Kafuma posa un reg
rire serein contrastant avec la panique p
n danger. Ce qu'ils ont est une forme de contamination, mais c'est pas
ésemparé mais accrochant
d'elle... avant qu'elle ne décède. Mais... Mais
re apaisante, conscien
, généralement après une exposition à la personne malade. Mais comme vous avez constaté, le mal est apparu tôt, ce qui est une bonne chose. Cela veut dir
qui l'étouffait se relâcha légèrement, bien que l'incertitude demeurâ
ne... Vous
quiesça l
vais surveiller leur état de près. Mais il est crucial qu'ils restent à l'écart des autres, surtout des enfants et
il y avait encore une lueur de vie dans leurs yeux. Il était soulagé, mais les doutes pers
r les plantes dont Kafuma a besoin. Il
sans un mot, il quit
rinces, touchant leurs
essant. Je vais m'occuper de tout. Laissez-moi faire. Vous
s, les dernières paroles de Kafuma, l'image de Mariamu qui semblait encore vivante dans chaque coin du palais, to
vez à faire, Kafuma. V
gardes, afin que les princes soient transportés dans un lieu calme et isolé, p
gwa, une inquiétude persistait. Il savait que les remèdes étaient importants, mais que chaque instant qui passait sans voir une amélioration serait un
ana, se trouvait plongé dans une angoisse profonde, un tourment qu'il n'avait jamais ressenti avec autant d'intensité. La situation de ses enfants
marquée par une inquiétude constante, son regard se perdant souvent dans le vide, comme si elle aussi était à la recherche de rép
profondeur de ses tourments. Il chercha ses mots, mais ils semblaient coincés dans sa gorge.
à nos fils... Si cette maladie venait à l
n qui maintenait l'équilibre du royaume. Les princes étaient leurs héritiers, et sans eux, le royaume risquait de sombrer dans une incertitude danger
ait en déclin. Il avait déjà plus de sagesse que d'années devant lui, et la crainte que la maladi
it que des questions sans réponse. Que deviendrait le royaume, ce havre qu'il avait constru
'était pas juste le présent qui était en jeu, mais aussi l'avenir, celui de ses enfants, de leur héritage, de leur royaume
pondre, sa voix calme mais empreinte de la for
re le temps d'apprendre, de grandir, de devenir les rois qu'ils doivent être. Nous avons
penchant légèrement pour
our ou l'autre. Mais je crois en nos ancêtres, et en la sagesse des dieux. Si cette épreuve est plus
ssentait une profonde déchirure intérieure, comme si la part de lui qui était père, et non roi, se battait contre son devoir de souverain. La royauté, les responsabilités, les
a femme, une lueur de résignation et
es. Ils ne connaissent pas encore toutes les responsabilités qu'impose le royaume. Et moi... moi, je suis fatig
uiconque, s'approcha et posa ses mains sur ses
r prendre la relève. Nous devons croire en eux, en leur force. Ne laisse pas la peur obscurcir ton esprit. Notre royaume
ainte ne le quittait pas. Mais en elle, il voyait une force tranquille qui lui apportait une ce
fonde inquiétude. Mais je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il advi
finie. Elle savait que les épreuves étaient loin d'être terminées, mais elle c
nt sur nous, et l'amour que nous avons pour notre peuple
avait aussi compris que la peur ne ferait que le ralentir. Il fallait agir, pour ses fils, pour le royaume,