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Qu'est-ce que Dieu avait mis dedans ?

Chapitre 3 Chapitre 3. La mort de Mariamu

Nombre de mots : 2686    |    Mis à jour : 29/04/2025

iétude devant sa famille et son peuple. Pourtant, chaque nuit, alors que le silence enveloppait le palais, il ne cessait de penser à cette jeune fille reje

it des r

u garde qui l'avait assisté le jour de la découverte. Tous trois marchaient d'un pas rapide à travers les ruelles du village, évitant les regards curieux. Muk

qui exerçaient dans le palais, Kafuma avait choisi de vivre un peu à l'écart, dans un espace entouré d'arbres et de plantes médicinales. So

culpté. Quelques secondes plus tard, la porte s

une voix posée. Vous ven

ma. Comment

ns une semi-obscurité, éclairé par quelques lampes à huile. L'odeur des plantes médicin

eillée, ses yeux grands ouverts fixant le vide, mais son corps semblait encore affaib

doucement et s'age

? demanda-t-il

e rép

emblantes témoignaient de son effort. Ses yeux se remplirent d'une détresse si

posa une main rassu

souvenir de quoi que ce soit. Son regard est vide, elle ne reconnaît rien ni

fronça le

Que veux-tu

sita un instant

a d'une voix grave. C'est comme si quelque chose-ou quelqu'un-avait pris

y voyait une détresse profonde, une lutte intérieure qu'il ne comprenait pas e

e fille a été victime d'un mal surnature

on par malveillance. Après tout, le royaume des Bakenga avait toujours cru en l'équilibre entre le monde des vivants

pas homme à prendre

Si la mer l'a rejetée sur nos terres et non engloutie,

ournant ve

sa mémoire lui ont été pris

pour réfléchir, caressant sa

, mais aucun n'a fait revenir ni sa voix ni ses souvenirs. J'ai encore d

t rien d'elle, mais son instinct lui dictait

donna-t-il. Elle restera ici jusqu'à

cquiesça le guéris

a et fit un signe à

s par

jeune fille. Ses yeux noirs étaient toujours perdus dans le

ue le destin avait mis sur sa route, mais une c

par sa visite chez Kafuma, mais il ne laissa rien paraître. Lorsqu'il atteignit la grande cour, il s'attendait à y trouver se

était là, assise sur une chaise en bois sculpté, mai

mie ? demanda-t-il d'un

pondre, un des gardes s'approch

les princes

tis ?

ndre visite à Maria

ntit son cœ

ement, comme s'il voulait s'

roi, confir

avec Mwabana. L'inquiétude

ompagné leurs premiers pas. Mais voilà plusieurs mois qu'elle était gravement malade. Les guérisseurs du palais avaient découvert qu'elle souffrait d'un mal inconnu, une maladie que

ment, malgré les interdits, ils ava

rna immédiateme

en de temps so

avant mid

cé. Ils étaient donc restés auprè

s a acco

eurs et un ga

n danger. Il ne savait pas ce qu'ils risquaient réelle

vec moi, ordonna-t

loin de là, hocha immédiatement

Mukengwa en se dirigeant vers la

e leva br

ramène-les vit

sa force habituelle, Mukengwa senti

promit-il avant de disparaître

alopaient à vive allure à travers le village,

tait vite. Était-i

que leurs chevaux soulevaient des nuages de terre. Le silence entre eux était pesant. Mukengwa n'aimait pa

ruit leur parvint, un murmure lointain qui se transforma r

es villageois étaient rassemblés devant la petite hutte, certains assis à même le sol, d'autres debout, les visa

ur se

s prudent. Un vieil homme du village, le regard humide, s'approch

vez juste après le der

vait que ce jour viendrait, mais pas si tôt. Il desce

n, il

ès du corps sans vie de leur gard

ouleversés. Eux qui étaient toujours pleins de vie semblaient brisés, écrasés par la

mme s'il refusait d'accepter qu'elle soit partie. Son frère, Jérémie,

agenouilla

s fi

re, le regard rempli d'une douleur

... nous n'avons même pas

n sur son épaule, che

ez, mon fils. Elle n'avait pas besoin

de sanglots, balbutia e

s avant de partir. Elle a mur

es fils contre lui, leur offrant le seul récon

s villageois continuaient, emplis

retrait, s'approcha

unérailles rapidement. Son corps n

la tête. Il se redressa e

t une mère pour mes enfants, une femme de cœur et de dévo

iescèrent dans un m

ourna ensuite

dit-il doucement. V

me secoua

voulons rester..

son fils un insta

us restero

, ses fils et tout le village se préparèrent à offrir à Mariamu un

x. Pourtant, autour de la hutte de Mariamu, la vie battait encore. Des torches vacillantes projetaie

ue d'un pagne traditionnel aux couleurs douces, ses mains jointes sur sa poitrine. Son visage, malgré la mort

e restaient immobiles, les yeux rouges de larmes, mais résolus à accompagner leur gardienne jusqu'au bout. Kash

s torches tremblèrent légèrement sous l'effet du vent noctur

Mwabana

s, symbole de son statut royal. Son visage était grave, marqué par l'inquiétude et le deuil.

arrêta, scrutant d'un regard perçant la scène dev

enfa

èrement, mais elle se

ses bras. Elle le serra contre elle, caressant doucement ses cheveux. Jérô

risa enfin

lques heures. Nous nous apprêtions

cquiesça

Elle mérite un hommage digne

t ancien transmis de génération en génération. Une mélodie lente et profonde,

ancestral du ro

co

, douce

llais sur n

sonne dans

vent t'empo

fr

aix, ô mè

re te berc

e et sous l

terons to

cou

saient des jo

r était

les cieux t

m vivra pou

fr

aix, ô mè

re te berc

e et sous l

terons to

cou

s murmurero

x porteron

nt soufflera d

rons que

ain

aix, ô mè

re te berc

e et sous l

terons to

le du vent, alors que les villageois laissent l

e de Mariamu, ses années de service au palais, son amour incond

moment du d

e poignée de terre qu'il laissa couler lenteme

royaume t'accueille av

ivis par la reine, puis par

urent abaissées, et les premiers tambours commencèrent à résonner. Non pas des tambours de

s protecteur autour d

temps d

ça, serrant Jéré

n étrange frisson lui parcourir l'échine. Un pressentiment sombre, fuga

puis à l'horizon noir. Quelque chose lui disait

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