Qu'est-ce que Dieu avait mis dedans ?
iétude devant sa famille et son peuple. Pourtant, chaque nuit, alors que le silence enveloppait le palais, il ne cessait de penser à cette jeune fille reje
it des r
u garde qui l'avait assisté le jour de la découverte. Tous trois marchaient d'un pas rapide à travers les ruelles du village, évitant les regards curieux. Muk
qui exerçaient dans le palais, Kafuma avait choisi de vivre un peu à l'écart, dans un espace entouré d'arbres et de plantes médicinales. So
culpté. Quelques secondes plus tard, la porte s
une voix posée. Vous ven
ma. Comment
ns une semi-obscurité, éclairé par quelques lampes à huile. L'odeur des plantes médicin
eillée, ses yeux grands ouverts fixant le vide, mais son corps semblait encore affaib
doucement et s'age
? demanda-t-il
e rép
emblantes témoignaient de son effort. Ses yeux se remplirent d'une détresse si
posa une main rassu
souvenir de quoi que ce soit. Son regard est vide, elle ne reconnaît rien ni
fronça le
Que veux-tu
sita un instant
a d'une voix grave. C'est comme si quelque chose-ou quelqu'un-avait pris
y voyait une détresse profonde, une lutte intérieure qu'il ne comprenait pas e
e fille a été victime d'un mal surnature
on par malveillance. Après tout, le royaume des Bakenga avait toujours cru en l'équilibre entre le monde des vivants
pas homme à prendre
Si la mer l'a rejetée sur nos terres et non engloutie,
ournant ve
sa mémoire lui ont été pris
pour réfléchir, caressant sa
, mais aucun n'a fait revenir ni sa voix ni ses souvenirs. J'ai encore d
t rien d'elle, mais son instinct lui dictait
donna-t-il. Elle restera ici jusqu'à
cquiesça le guéris
a et fit un signe à
s par
jeune fille. Ses yeux noirs étaient toujours perdus dans le
ue le destin avait mis sur sa route, mais une c
par sa visite chez Kafuma, mais il ne laissa rien paraître. Lorsqu'il atteignit la grande cour, il s'attendait à y trouver se
était là, assise sur une chaise en bois sculpté, mai
mie ? demanda-t-il d'un
pondre, un des gardes s'approch
les princes
tis ?
ndre visite à Maria
ntit son cœ
ement, comme s'il voulait s'
roi, confir
avec Mwabana. L'inquiétude
ompagné leurs premiers pas. Mais voilà plusieurs mois qu'elle était gravement malade. Les guérisseurs du palais avaient découvert qu'elle souffrait d'un mal inconnu, une maladie que
ment, malgré les interdits, ils ava
rna immédiateme
en de temps so
avant mid
cé. Ils étaient donc restés auprè
s a acco
eurs et un ga
n danger. Il ne savait pas ce qu'ils risquaient réelle
vec moi, ordonna-t
loin de là, hocha immédiatement
Mukengwa en se dirigeant vers la
e leva br
ramène-les vit
sa force habituelle, Mukengwa senti
promit-il avant de disparaître
alopaient à vive allure à travers le village,
tait vite. Était-i
que leurs chevaux soulevaient des nuages de terre. Le silence entre eux était pesant. Mukengwa n'aimait pa
ruit leur parvint, un murmure lointain qui se transforma r
es villageois étaient rassemblés devant la petite hutte, certains assis à même le sol, d'autres debout, les visa
ur se
s prudent. Un vieil homme du village, le regard humide, s'approch
vez juste après le der
vait que ce jour viendrait, mais pas si tôt. Il desce
n, il
ès du corps sans vie de leur gard
ouleversés. Eux qui étaient toujours pleins de vie semblaient brisés, écrasés par la
mme s'il refusait d'accepter qu'elle soit partie. Son frère, Jérémie,
agenouilla
s fi
re, le regard rempli d'une douleur
... nous n'avons même pas
n sur son épaule, che
ez, mon fils. Elle n'avait pas besoin
de sanglots, balbutia e
s avant de partir. Elle a mur
es fils contre lui, leur offrant le seul récon
s villageois continuaient, emplis
retrait, s'approcha
unérailles rapidement. Son corps n
la tête. Il se redressa e
t une mère pour mes enfants, une femme de cœur et de dévo
iescèrent dans un m
ourna ensuite
dit-il doucement. V
me secoua
voulons rester..
son fils un insta
us restero
, ses fils et tout le village se préparèrent à offrir à Mariamu un
x. Pourtant, autour de la hutte de Mariamu, la vie battait encore. Des torches vacillantes projetaie
ue d'un pagne traditionnel aux couleurs douces, ses mains jointes sur sa poitrine. Son visage, malgré la mort
e restaient immobiles, les yeux rouges de larmes, mais résolus à accompagner leur gardienne jusqu'au bout. Kash
s torches tremblèrent légèrement sous l'effet du vent noctur
Mwabana
s, symbole de son statut royal. Son visage était grave, marqué par l'inquiétude et le deuil.
arrêta, scrutant d'un regard perçant la scène dev
enfa
èrement, mais elle se
ses bras. Elle le serra contre elle, caressant doucement ses cheveux. Jérô
risa enfin
lques heures. Nous nous apprêtions
cquiesça
Elle mérite un hommage digne
t ancien transmis de génération en génération. Une mélodie lente et profonde,
ancestral du ro
co
, douce
llais sur n
sonne dans
vent t'empo
fr
aix, ô mè
re te berc
e et sous l
terons to
cou
saient des jo
r était
les cieux t
m vivra pou
fr
aix, ô mè
re te berc
e et sous l
terons to
cou
s murmurero
x porteron
nt soufflera d
rons que
ain
aix, ô mè
re te berc
e et sous l
terons to
le du vent, alors que les villageois laissent l
e de Mariamu, ses années de service au palais, son amour incond
moment du d
e poignée de terre qu'il laissa couler lenteme
royaume t'accueille av
ivis par la reine, puis par
urent abaissées, et les premiers tambours commencèrent à résonner. Non pas des tambours de
s protecteur autour d
temps d
ça, serrant Jéré
n étrange frisson lui parcourir l'échine. Un pressentiment sombre, fuga
puis à l'horizon noir. Quelque chose lui disait