Mirabel : Les héritières
ans plu
pas, Arielle se dirigea vers la chambre de sa fille. À chacun de se
chée. Assise toutes les deux dans la salle à manger, Lidya s'était brusquement saisie la tête et mise à hurler. Elle était devenue toute brûlante et il avait fallu la mettre au lit
s bien. Le Togolais lui avait proposé une visite au pasteur de son église. Selon lui, le problème de Lidya serait d'origine mystique. Une idée qu'Arielle ne partageait pas, puisqu'elle était athée. Origina
ra dans la pièce. Sur le lit était allo
it consacré la moitié de sa vie. Avec douceur et un sourire aux lèvres, elle replaça
ie, lui murmura-t
une peau blanche et parfaite différente de celle de sa mère plutôt bronzée. Malgré le soleil, malgré les saisons, elle gardait cette blancheur immaculée que be
fit apparaître une fossette sur
princesse. Co
l'adolescente d'un ton
sûre ? insi
ux partir le
s son enfance, lorsqu'elle habitait en France avec ses parents, son rêve avait toujours été de découvrir le continent Africain, et il s'était réalisé. Elle s'occupait des
à trois kilomètres de l'hôpital, dans l'une des villas réservées aux résident
Promets-moi de to
jouvencelle en s'e
rs, elle démarra sa petite Peugeot bleu nuit et sortit du garage. Laisser toute seul
ouse blanche sur laquelle le nom d'Arielle Leclerc était étiqueté, et s'orienta vers la pédiatrie. Elle passa en premier lieu dans les locaux réservés aux nourrissons.
ille, dès le premier instant où leurs yeux s'étaient croisés. Lidya était son cadeau du Ciel, un pansement à ses blessures et la réal
x et mauvais souvenirs, quitta la salle des nourris
repas et sortit s'asseoir sur l'une des chaises de la terrasse. Une ballade aurait été la bienvenue, mais elle manquait de f
pression d'être en harmonie avec la nature, comme si elle ne faisait qu'un ave
ya, chuchota u
e. Personne. Haussant les épaules, elle s'adossa à la chaise sur la
reprit la voix d
là qu'elle se mettait à entendre quelqu'un ou quelque chose l'appeler dans sa tête maintenant. Comm
l'avait depuis son plus jeune âge et n'y avait jamais prêté attention. Lorsque l'eau entra en cont
u'elle prévoyait, préféra se vautrer sur l'un des fauteuils rembourrés du salon pour suivre la saison deux de La Casa de Papel. Elle adorait suivre les séries, une de ses multiples passions, et passait ses vacances dessus puisqu'elle n'avait
horreur et d'animés. Sa mère la trouva devant l'écran l
ette dernière heureuse de
arrivé
Elle s'approcha ensuite de Lidya et lui tâta le front. Elle poussa
ma chérie. Je commença
a très fort
un bébé, j'aurai bientôt dix-huit ans, tu sais
Elle s'assit à côté de sa fille et
nt, j'ai cr
clair, joufflue et toujours souriante, celle-ci habitait avec son vieux et retraité mari, Norbert. Ensemble, ils passaient la journée dans leu
tite-fille très prochainement. Elle a l
urais de la compagnie, répondit Li
e joie, mais vu son passif en amitié ces d
pensé. Et devine quoi ? fit é
je suis nulle en
rire. Décidément, sa fille
rma-t-elle. Eh bien, nous sommes invité
te de la
re qu'elle y arriv