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Mirabel : Les héritières

Mirabel : Les héritières

Plume_Piquante

5.0
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5
Chapitres

Trois filles, un destin. Un lien, des secrets qui remontent. Après leurs rencontres, Lidya, Léa et Laurine voient leur vie bouleversée à jamais. Elles sont forcées de quitter la terre pour un autre monde en quête de vérité. S'en sortiront elles malgré le danger ?

Chapitre 1 Prologue

Debout et enlacés devant un berceau en or, le couple couvait d'un regard attendri et empli d'amour leur enfant. Le nourrisson, emmitouflé dans des vêtements chauds, dormait profondément.

La pièce dans laquelle ils se trouvaient était peinte dans des tons rosés. Une fenêtre donnait sur le jardin et laissait entrer les rayons du soleil de midi, heure à laquelle le monarque parvenait à mettre en pause ses obligations et rejoignait en douce sa reine. Les seuls meubles présents étaient une table à langer, une armoire en bois incrustée d'or qui contenait les vêtements du bébé, et quelques jouets traînant sur la moquette.

Le roi repoussa les beaux cheveux blond de sa femme d'un côté, plongea la tête dans son cou, et huma son délicieux parfum de violette qui le rendait fou de désir.

- Merci pour ce beau cadeau, ma reine, tu ne sais pas à quel point tu me comble, avoua-t-il en posant un tendre baiser sur sa joue.

- Je t'aime tant mon Arrow.

Elle se retourna et souda amoureusement ses lèvres à ceux de son mari.

Soudain, un violent coup de tonnerre éclata, faisant sursauter le couple. Ils se séparèrent au moment où entrait précipitamment dans la salle un garde. Ce dernier respirait rapidement comme s'il avait couru un marathon. D'une voix grave et hachée il annonça à ses supérieurs une nouvelle qui leur glaça le sang.

- Le château est pris d'assaut, Vos Grâces.

Le bruit de la foudre et les cris du soldat réveillèrent le bébé qui se mit à pleurer. Sa mère la prit dans ses bras tandis que le roi hurlait des ordres dans le couloir. Il revint rapidement auprès de son épouse, la serra contre lui une dernière fois, et embrassa le front de son enfant. Une larme, qu'il s'empressa d'essuyer, coula de son œil droit. Le cœur au bord des lèvres et battant à rompre, le visage complètement anéanti, et en proie à une profonde angoisse, il plongea ses yeux bleu-vert dans ceux marrons de sa moitié et s'adressa à elle d'une voix ferme.

- Part avec elle, Sally. Cache-la. Sur elle repose le sort de Mirabel. Mets-les toutes les trois à l'abris. Passez par les souterrains.

- Et toi, chéri ?

- Je dois rejoindre mes hommes pour essayer de gagner du temps, mon amour.

Secouée par des sanglots, la reine hocha lentement la tête. Le palpitant en miette et une grosse boule lui nouant l'estomac, elle colla son front à celui du monarque. Sa main, tremblante, se posa sur la joue de son époux.

- Pr...promets-moi... q...que tu me reviendras, Arrow.

- Je te le promets. Je t'aime pour l'éternité, ma douce Sally.

Un faible croissant de lune étira les lèvres de la femme. Tous deux savaient qu'ils ne se reverront jamais. La guerre arrachait à tous des êtres chers; un époux, une épouse, un fils, une fille... tous y passaient. Et justement, cette satanée calamité était sur le point de lui voler son mari. Elle avait besoin d'entendre ces mots rassurants de sa bouche, cette promesse, de s'y accrocher, et d'y puiser de la force.

Après un dernier baiser, et quelques larmes, ils sortirent de la pièce en courant. Et, trois minutes plus tard le couple royal se sépara à la croisée de deux couloirs.

L'empereur, ses longs cheveux noirs flottant au gré du vent et revêtu de son armure, rejoignit ses soldats: cinq-cents hommes chargés de protéger la famille royale et résidant dans une aile du château. Il se jeta corps et âme dans la bataille en lançant, de ses mains, des orbes foudroyants sur les ennemis. Il tranchait, coupait et plongeait son épée dans le corps de ses adversaire.

Il regarda autour de lui et vit avec horreur des dizaines de soldats couchés dans le jardin, baignant dans des éclaboussures écarlates. Certains agonisaient tandis que d'autres avaient déjà rendu l'âme. Les cris de douleur et les râles des soldats se mêlaient à ses éclats de foudre et aux tintements des épées. Partout dans la ville s'élevait des hurlements de panique et de détresse, qui comprimaient encore plus son cœur. La souffrance de son peuple décuplait la sienne. Il pouvait sentir l'odeur de la chair brulée mêlé à celle de la fumée.

Il se rendit compte qu'ils ne tiendraient pas jusqu'à l'arrivée des renforts.

Déjà à ses côtés, ne se trouvaient que ses deux fidèles conseillers et une cinquantaine d'hommes. Tous formaient un cercle qui ne cessait de rétrécir au fil des minutes. Malgré leur nombre infime, ils tentaient par tous les moyens de retenir la horde de démons croissante. Des minotaures, des lézards mi- humains, des hommes mi- serpent...

Il se demanda jusqu'à quand durera cette haine ? Lui qui pensait bien faire, voilà où l'avaient menés ses actes. Malheureusement il ne pouvait changer le passé, mais l'avenir, si. Ses pensées voguèrent à sa femme, du plus profond de son cœur il espéra qu'elles étaient hors de danger.

Un jet de foudre en forme de lance s'échappa de ses mains et atteignit en plein cœur un minotaure. La créature s'effondra, carbonisée.

Arrow profita de cette courte pause pour adresser un regard empli de reconnaissance à ses deux conseillers. Compagnons de toujours, ils avaient fait les quatre cents coups ensemble. De la jeunesse à la vieillesse, ils ne s'étaient jamais quittés. Il regrettait tant de les avoir embarqués dans cette guerre...

Ceux-ci lui répondirent par des sourires et des clins d'yeux tout en restant concentrés sur le combat.

Un autre coup de tonnerre, plus violent que le premier, déchira le ciel d'un noir corbeau. Le calme se fit instantanément. Les monstres, les soldats en armures noirs, et les ombres s'immobilisèrent autour d'eux tandis qu'une lumière aveuglante se matérialisait juste en face du roi.

- Elle arrive, murmura le dernier garde encore debout aux côtés de la tête couronné en tremblant de peur. C'est la fin.

Lorsque la lumière se dissipa, une femme encapuchonnée se trouvait devant eux. Seules ses lèvres rouge sang étaient visibles. Sa magnifique robe rose en dentelle et aux manches longues épousait divinement ses formes. Des gants recouvraient ses mains, et des bottines noires ses pieds. Elle jeta un coup d'œil à la ronde et se crispa. Elle recommença une nouvelle fois son inspection en propageant sa perception dans tout le palais et parut déçue. Son attention se porta ensuite sur le roi à qui elle s'adressa avec dédain :

- Où sont-elles ?

- Très loin d'ici. Vous arrivez tard, ma chère, rétorqua-t-il, un sourire satisfait et triomphant aux lèvres.

La femme serra les poings très forts, et ses mains se mirent à trembler de rage. Sa bouche s'étira, puis contre toute attente, elle éclata de rire.

En face d'elle, le suzerain et ses conseillers ne se démontèrent pas. Ils se mirent en position d'attaque, même en sachant que leur sort était déjà scellé.

Sans prévenir, la femme desserra les poings et leva les mains dans leur direction. Un cercle de feu entoura le petit groupe. Le vent devint plus violent et augmenta l'intensité des flammes au point où ils en furent totalement recouverts. À l'intérieur, les quatre hommes poussèrent des cris atroces. Le supplice dura quelques minutes puis un silence glaçant suivit. Lorsque s'évapora le brasier, des cendres gisaient au centre.

- Je les retrouverai, mon cher Arrow. Peu importe le temps, je les retrouverai, promit-elle aux cendres devant elle.

Très loin des ruines du château, aux portes de la ville où se déroulait la bataille, trois femmes serrant fermement leurs bébés se dirigeaient vers la forêt de Syrte, au Nord de la capitale. Un voile cachait leurs visages, et elles avaient dû emprunter des détours pour ne pas se faire prendre. Leur destination était le portail qui reliait Mirabel aux autres Mondes.

Une fois sur place, elles unirent leurs forces et tendirent leurs magies vers la porte circulaire en or. Les inscriptions, gravées dans le métal, s'illuminèrent et un halo de lumière combla le cercle.

Le passage étant situé en hauteur, leurs regards se portèrent sur la capitale. La cité entière était atteinte par les flammes, rouge et orange. Les habitants couraient dans tous les sens, tentant d'échapper à la mort. L'odeur de la fumée et du sang couvrait celle des pins et des fleurs environnante. De leur situation, elles entendaient des cris atroces, portés par le vent, venant de la ville.

L'une des femmes, n'en pouvant plus, éclata en sanglots. Les deux autres s'approchèrent et posèrent les mains sur son épaule.

- Nous devons y aller, Majesté, il le faut !

Les larmes aux yeux, elles marchèrent vers le condensé de lumière blanche qu'était le portail et le franchirent.

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L'esclave du roi

L'esclave du roi

Kiss Leilani.
4.9

Il était une fois, il y avait deux royaumes qui vivaient en paix. Le royaume de Salem et celui de Mombana... Jusqu'au jour où le roi de Mombana est décédé et un nouveau monarque a pris la relève, le prince Cone. Le prince Cone avait une envie croissante de pouvoir après son couronnement, il a alors décidé d'attaquer Salem. L'attaque était si inattendue que Salem ne s'y est jamais préparé. Ils ont été pris au dépourvu. Le roi et la reine ont été tués, le prince héritier a été réduit en esclavage. Les habitants de Salem qui ont survécu à la guerre ont également été réduits en esclavage, les terres leur ont été enlevées et les femmes sont devenues des esclaves sexuelles. Ils ont tout perdu. Le mal s'abat sur le pays de Salem portant le nom du prince Cone, et le prince de Salem dans son esclavage était rempli de rage. Lucien, le prince de Salem, jura de se venger. 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳 Dix ans plus tard, Lucien, à l'âge de trente ans, a organisé un coup d'État et a échappé à l'esclavage. Ils se sont cachés pour récupérer. Ils s'entraînaient jour et nuit sous la direction de Lucien intrépide et froid qui était motivé par son aspiration de récupérer les terres de ses ancêtres et de s'approprier le territoire de Mombana. Il leur a fallu cinq ans avant de tendre une embuscade et d'attaquer Mombana. Ils ont tué le prince Cone et ont récupéré tout ce qui leur revenait de droit. Alors qu'ils criaient leur victoire, les yeux de Lucien se sont posés sur la fière princesse de Mombana. La princesse Danika, fille du prince Cone. Lucien la fixait avec les yeux les plus froids qu'on n'a jamais vus, il sentit la victoire pour la première fois. Il marcha jusqu'à la princesse avec la chaîne d'esclave qu'il avait portée pendant dix ans et qui cliquetait dans sa main alors qu'il marchait. Il s'approcha d'elle et d'un mouvement rapide, il lui colla le cou. Puis, il lui releva le menton, fixant les yeux les plus bleus et le plus beau visage, il lui fit un sourire froid. « Tu es mon acquisition. Mon esclave personnelle et sexuelle. Ma propriété. Je te paierai à la pelle, tout ce que toi et ton père avez fait à moi et à mon peuple », déclara-t-il sèchement. La haine pure, la froideur et la victoire étaient la seule émotion sur son visage.

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