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Chapitres

-prenez ma virginitĂ© je vous en prie, mon futur mari ne la mĂ©rite pas, avait dit Milena Ă  cet inconnu. Une seule nuit avait suffit pour les unir Ă  jamais alors qu'aucun d'eux ne savait vraiment ce qui l'attendait Ă  cette soirĂ©e. ApeurĂ©e et dĂ©bordĂ©e, Milena ne voulait ne qu'une seule chose, se libĂ©rer du monstre narcissique qu'Ă©tait son pĂšre et pourtant, un autre monstre l'attendait de pied ferme ; son futur mari. Juste pendant cette nuit oĂč elle lui avait demandĂ© de prendre sa virginitĂ©, leur bĂ©bĂ© avait Ă©tĂ© conçu sous l'ignorance des deux.

Chapitre 1 Chapitre 1

Présent à ce Gala de charité depuis un bon moment Devon regrettait ce qu'il faisait là, l'ambiance ne lui plus plaisait pas du tout, c'était en réalité une sorte de bal masqué mais il allait juste en profité pour rencontrer cet investisseur. Il avait horreur d'avoir cette histoire sur la face et pire encore ne pas reconnaitre les gens qui l'entouraient. Il ne faisait confiance à personne et n'avait pas envie que quelqu'un se frotte à lui.

Alors que la voiture blindĂ©e roulait, Milena sentait de plus en plus froid. Elle avait refluĂ© de se rendre dans ce pays mais comme une parfaite Ă©pouse dans le futur, son pĂšre lui avait dit qu'elle devrait accompagner son fiancĂ©, chose qu'elle ne pouvait pas refuser vu que son fiancĂ© avait une grande emprise sur elle. Lorsque leur voiture se gara, elle se pressa de sortir alors que son pĂšre analysait l'atmosphĂšre des lieux. Elle avait hĂąte de se jeter sur l'alcool parce que lĂ , la pression devenait asphyxiante. Lorsqu'ils avancĂšrent vers le hall de cet hĂŽtel cinq Ă©toiles oĂč avait lieu la soirĂ©e, elle sentit la main de cet homme qui servait de fiancĂ©em se poser sous le bas de son dos, elle se crispa tellement elle dĂ©testait son touchĂ© mais ne le repoussa pas pour autant par peur d'ĂȘtre punie par son pĂšre. Elle avait certes vingt-quatre ans mais son pĂšre n'avait aucun soucis Ă  la punir lorsqu'elle faisait ce qui allait Ă  l'encontre de ses rĂšgles. On l'avait Ă©duquĂ© depuis son jeune Ăąge pour ĂȘtre une petite fille parfaite et toujours obĂ©issante. Juste Ă  l'entrĂ©e, son pĂšre et son fiancĂ© se mirent Ă  saluer certaines personne, elle avait horreur de devoir s'arrĂȘter ainsi et de forcer les sourires pour ĂȘtre lĂ  petite fille gentille de monsieur Fox alors elle les laissa sur place et entra. Elle Ă©tait Ă©merveillĂ©e par le monde qui s'y trouvait. Elle aurait aimĂ© faire la rencontre de nouvelles personnes si elle n'avait pas ce masque sur le visage mais aussi, elle n'avait pas le droit ou l'autorisation de parler aux gens tant que son pĂšre ou son fiancĂ© lui donnait pas l'autorisation de le faire. Elle avança vers le bar et commanda une boisson forte.

A l'entente de cette voix douce que venait qui venait de passer sa commande, Devon tourna la tĂȘte vers elle au mĂȘme moment, cette derniĂšre faisait le mĂȘme geste. Lorsque leurs yeux se rencontrĂšrent, Devon trouva les siens fascinants.

-votre commande mademoiselle.

Devon en profita pour retourner Ă  ses occupations. Il n'avait pas le droit de trouver ses yeux aussi beaux. Il ne lui adressa pas la parole et s'en alla car de sa position, il avait la vue sur tout ce qui se passait dans la piĂšce et il ne voyait que des personnes hautaines qui jetaient de l'argent par la fenĂȘtre et la seule raison pour laquelle il ne voulait pas voir cette fille Ă©tait le fait qu'elle faisait partir de ce monde, tout comme lui mais sauf qu'il savait faire bon usage de sa fortune. Il regarda l'heure sur la Rolex autour de son poignet et soupira Ă  nouveau. La raison pour laquelle il voulait vraiment rencontrer cet homme Ă©tait parce qu'il voulait implanter l'une de ses entreprises en Malte et il fallait qu'il en parle avec cet homme.

Milena ne s'Ă©tait pas empĂȘchĂ© de suivre cet homme du regard mais il avait trĂšs vite disparu et elle attendait juste le moment oĂč elle se ferait gronder car elle savait que ça n'allait pas tarder. Soit c'Ă©tait son pĂšre, soit c'Ă©tait son fiancĂ© ou mĂȘme les deux. Elle souleva son verre Ă  nouveau pour avaler une autre gorgĂ©e lorsqu'une main se posa sur la sienne. Ce parfum ne lui Ă©tait pas inconnu et Dieu qu'elle le dĂ©testait. Elle avait tentĂ© de lui dire de le changer mais avait reçu une belle gifle sous prĂ©texte qu'elle avait Ă  critiquĂ© l'homme qui allait bientĂŽt devenir son mari. Elle avait tentĂ© de parler de cela Ă  son pĂšre mais il avait trouvĂ© ça logique et avait juste rĂ©primandĂ© son fiancĂ© pour le fait qu'il avait osĂ© lever la main sur elle.

-tu ne vas qu'Ă  mĂȘme devenir ivre chĂ©rie. J'ai besoin d'une femme avec toute sa tĂȘte et pas d'une femme qui finira pas se retrouver dans un centre de dĂ©toxication. Je ne sais pas qui t'a donnĂ© la permission de partir comme ça mais c'est peut-ĂȘtre mieux. Tu ferais mieux de ne parler Ă  personne, mĂȘme pas Ă  une femme comme toi car tu connais ce que tu subiras par la suite si tu n'obĂ©is pas. Evite qu'un invitĂ© de frĂŽle parce que je n'aime pas partager et comme tu le sais ta virginitĂ© est Ă  moi et ton pĂšre le sais.

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne savait mĂȘme pas qui Ă©tait mieux dans cette famille, elle haĂŻssait son pĂšre plus que tout, son fiancĂ© et pire encore la sƓur de son fiancĂ© qui ne la lĂąchait jamais. AprĂšs cette mise en garde, il partit et la laissa seule. Elle voulait sortir prendre un peu d'air mais elle n'avait pas le droit de le faire. Lorsqu'elle commanda un autre verre, elle vit la peste arriver avec la force de l'ouragan, elle imaginait dĂ©jĂ  la suite de sa soirĂ©e qui avait d'ailleurs trĂšs mal commencĂ© hors mis le regard de cet inconnu qui avait fait battre son cƓur.

-tu sais quoi Milena, je suis vraiment fiÚre de toi d'accord. J'aime quand tu mets mon frÚre en colÚre parce que j'aime bien le prendre dans mes bras pour le calmer. J'aime le chouchouter et j'aime entendre lorsqu'il dit avec répétition qu'il te déteste, c'est tellement jouissif pour moi tu sais. Lorsque tu auras dégagé, je l'aurais pour moi toute seule.

-je me dem...

-tu sais que tu n'as pas le droit de parler ma belle ou tu vaudrais peut-ĂȘtre que j'aille dire Ă  ton fiancĂ© que tu as dit quelque chose de mal Ă  sa sƓur ou peut-ĂȘtre Ă  ton pĂšre que tu que tu as manquĂ© du respect Ă  la sƓur de ton fiancĂ©, tu veux ĂȘtre punie c'est ça ?

Milena ferma les yeux et les serra tellement fort. C'Ă©tait ça sa vie, mĂȘme une inconnue qui se faisait passer pour la sƓur de son fiancĂ© lui parlait comme elle voulait. Elle en voulait Ă  la personne qui avait dĂ©cidĂ© qu'elle vienne au monde et cette Sherry rĂ©agissait toujours comme si elle aimait son frĂšre, comme si elle Ă©tait amoureuse de lui mais ça ne faisait ni chaud ni froid Ă  Milena.

-et j'allais oublié, cet inconnu de tout à l'heure qui t'a un peu regardé, je l'ai trouvé trÚs beau je t'assure mais tu sais que tu n'as pas le droit n'est-ce pas et si tu tentes quoi que ce soit je parlerai à mon frÚre. Je te préviens juste vu que ton corps lui appartient. Fais gaffe à toi, je vais profiter de la soirée et j'imagine qu'on t'a interdit de quitter cet endroit pas vrai ?

Sale garce pensa Milena en la voyant partir. Elle avait lÚvres closes, on la comparait souvent à une muette mais c'était tout à fait normal vu qu'elle ne pouvait pas répondre aux salutations des autres comme une personne normale.

Devon avait enfin pu repĂ©rer l'homme qu'il cherchait. Il ne l'aimait pas du tout mais en ce qui concernait les affaires, les ressentiments se mettaient de cĂŽtĂ© pour laisser place aux affaires. Il avançait vers lui alors qu'il Ă©tait avec un autre une jeune femme qu'il pensait ĂȘtre sa fille vu qu'il avait entendu dire qu'il avait une fille plutĂŽt rĂ©servĂ©e. Lorsqu'il arriva devant eux, le regard de la jeune fille qui le scrutait sans vergogne lui rappela Ă  l'ordre qu'il avait raison de se mĂ©fier des femmes car la femme timide qu'on lui avait expliquĂ© n'Ă©tait pas celle qui Ă©tait en train de le dĂ©tailler en se dĂ©lectant les lĂšvres.

-monsieur Fox, bonsoir.

-Devon Reyes, je suis heureux de vous revoir. J'ai reçu votre message trĂšs tard et je n'ai pas pu vous rĂ©pondre alors je n'ai pas su que vous serez ici. Je vous prĂ©sente mon gendre Malcom Gonzalez et sa sƓur Sherry Gonzalez.

Devon venait alors de comprendre qu'il avait fait une erreur car en rĂ©alitĂ© ce n'Ă©tait que la belle sƓur de la fille timide qui Ă©tait en face de lui. Il les salua d'une poignĂ©e de main et son associĂ© leur demanda d'aller prendre place pour mieux en parler, ce qu'il trouvait plutĂŽt mieux.

-bien je trouve que votre idĂ©e est la meilleure et vous pourrez passer en Malte une fois que vous aurez du temps pour qu'on en discute plus vu que nous allons rentrer dĂšs demain car on doit prĂ©parer le mariage de ma fille qui est dans quelques semaines seulement, d'ailleurs je ne sais pas oĂč elle est, sinon je vous l'aurait prĂ©sentĂ©. C'est une jeune fille timide et...

-et elle est Ă  moi, rugit Malcom comme s'il voyait en Devon un adversaire potentiel.

-tu vas arrĂȘter de rappeler Ă  tout le monde qu'elle est Ă  toi, se plaignit Sherry. SincĂšrement c'est agaçant tu comprends. Je suis lĂ  et tu sais que je t'aime mon frĂšre alors cesse de raconter des conneries aux gens qui ne veulent pas entendre. Maintenant parlons d'autre chose que de cette fille.

Devon comprenait que cette fille n'aimait visiblement pas la fiancée de son frÚre mais ce n'était pas ses affaires. Elle le regardait trÚs bizarrement mais bon c'était son frÚre. Il leur serra la main et s'en alla vers le couloir qui menait aux toilettes, il voulait passer un appel important.

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