Mirabel : Les héritières
enu accueillir les passagers se trouvaient les Dicaprio. Quand
urine, fit Jea
lle dans ses bras et lui donna u
de se plaindre l
it très heureuse de rev
Norbert d'enlace
creve
er. Elle savoura la chaleur de ce câlin et aspira l'éternelle odeur de tab
manqué, leur avoua Laur
dirent à l'unisson
lise de Laurine. Une fois à l'extérieur, le vieil homme démarr
andises sur la tête, dans des charrettes, ou dans des sacs. D'autres avaient étalé les leurs sur des tables. Elle vit des femmes porter leur bébé au dos, et des taxi-motos remorquant doublement des passagers. Ils croisèrent dans le sens inverse, des véhicule
t. Un nouveau monde complètement différent de celui qu'elle connaissait, le Togo dans
ication au Togo, le Togocom. Ils prirent ensuite la voie passant près du campus de Lomé. Une fo
remarqua que le trajet avait
e. Ils prévoyaient de venir y passer tous ensemble les vacances d'été, mais la vie en avait décidé autrement. Ceux-ci étaient décédés avant
rdit la lèvre inférieure pour refouler ses sanglots et se terra dans le mutisme. Ses grands-parents remarquèrent son changement d'humeur et tentè
ue ce soit, n'hésite pas à
e vue. Des fleurs, un manguier, un oranger, puis un cocotier y étaient, le tout formant un environnement paisible. Deux rouge-gorge volèrent et approchèrent la jeu
isage aux traits délicats et chaleureux. Peu importe comment elle se se
ut, dévoilant une petite tache noire en forme de cœur sur son épa
'une de ses multiples séries lorsqu'elle avait entendu le bruit de la Toyota des Dicaprio. Curieu
ille des Butter. Sans la connaître elle était at
racieuse. À sa vue, une grosse nostalgie l'envahit. Ses yeux bleu-vert s'étaient teintés de tristesse et elle en avait perdu sa bonne humeur. Elle eut l'impression d'avoir un vide à la pl
sent dans un état de bien-être intense qu'elle ne s'expliquait pas. Elle était complè
gt-deux heures, elle eut juste le temps de franchir l
une voix fluett
, lui répondit ai
us réveiller ? s'inq
rd, mais cela ne la
e. D'ailleurs, je vi
onfirmer votre invitation à dîner.
sir. Lidya sera très contente. Elle
lon. Malgré le bruit du lecteur et la conversation téléphonique, elle co
à demain alors,
t, lui souh
éveiller et reçu des grognements en retour. Un sourire attendrit aux lèvres, elle alla chercher
ain. Sa mère l'avait laissée faire la gr
etit brin de toilette et sortit r
elle d'une voix ensommeill
es petits gâteaux. Elle lu
dormi,
n piochant
e humeur le matin, to
on. Elle se servit un verre de
s invitées chez les Dicaprio, lui annonça Arielle
la voir toujours cloîtrée au salon à suivre des séries et à lire des mangas, au lieu de sortir, se faire des amis, et s'
ita Jeanne, d'une voix guillerett
es lunettes de vue, de forme sphérique, recouvraient ses beaux yeux
et laissa entr
Il flottait dans l'air une délicieuse odeur de friture, d'épice et de fruit. Sur le mur vert pâle de la pièce étaient acc
a crevette. A
uge fabriqué à base de fausses perles. Elle savait que les Leclerc se joindraient à eux, mais n'avait fourni aucun e
J'espère que tu as fait un bon voyage
ère de manière nonchalante en
ères, jeune fille ? lui
nfirmière. J'en ai l'habitude. Je sui
oliment. Lorsque la discussion reprit entre le
chantée, Laurine, débita la jeu
ger tranquillement son riz cantonais comme si de rien n'était. Cela réussit presq
mbiance glaciale entre les deux jeunes femmes. Lorsque la table fut débarrassée, Lau
da-t-elle gentiment en dési
ne réponse, mais s
e ne pas
le
chaud au Togo mais c
le
réactions malgré ses efforts comm
rma repoussant éta
le tenta encore de
ouvrir un peu le coin
le nez hors de sa chambre elle se dema
toujours assise, mais n'accor
ue tu sois là, reprit-ell
o. Pire, puisque personne ne la remarquait. Était-elle destinée à ne jamais avoir d'amis ? À avoir pour seule compagnon la solitude ? Son cœur se serra à cette idée. Elle raffermit la prise de ses mains sur la jupe plissée qu'elle portait pour l'occasion et se mordit
qu'elle ne s'expliquait pas, et regretta son comportement vis-à-vis de Lidya. Après tout, celle-ci ne lui avait rien fait. La
tte
dit, sa main sur la
rais bien vis
ses joues rosirent de plaisir. Fi
demi-tour et lui tendit la m
ndes. Elle trouva Lidya étrange et vraiment entêtée. Finalement, ell
ent dans leurs veines. Elles eurent la sensation de flotter dans un autre monde, où leurs émotions ne faisaient qu'un. Un grand vent se leva et un violent coup de tonnerre déchira le ciel qui se couvrit, à une vitesse phénoménale, d
rent leurs mains. Elles respirèrent à fond pour retrouver le souffle. Leurs regar
aussi ? s'inquiéta
affirma ave
nt l'air inquiet. Ayant entendu le bruit du tonnerre et du vent,
bien ? s'en
ssentiment en essayant de garder leur
cé d'orage aujourd'hui, relev
n, concéda Norber
, fit avec regret la praticienne
prie, répondit a
ernière se leva, murmura à Laurine un ‹‹ à demain ›› que lui rendit
arrivées à Laurine et elle. Cela l'inquiétait énormément, mais elle décida ne pas en parler à sa mèr
a en grognant et les picotements s'apaisèrent. La jeune fille ressentit subitement une immense
ivité et regarda les gouttes couler sur les vitres. Elle n'était pas superstitieuse comme son collègue Ali, mais un tel o