La prisonnière du Désert
e 1 : L
rasse d'un hôtel modeste mais confortable, à des milliers de kilomètres de chez elle. Le vent chaud du désert balayait ses cheveux, et l'air sec pénétrait chaque pore de sa pe
ait été trop facile : les attentes, les sourires forcés des invités, les conversations fades avec des inconnus qui lui imposaient des rôles qu'elle n'avait jamais voulu jouer. Alors, dans un ulti
, infini, impitoyable, où chaque grain de sable semblait symboliser une part de sa vie qu'elle laissait derrière. Mais ce matin-là, en contemplant les dunes
ge était la seule chose qui lui appartenait. Ici, e
r la jeune femme. Une silhouette s'approchait d'elle, un homme au regard sombre, son vi
aire, fit sursauter Alia. "Je suis honoré de vous re
és, l'air presque menaçant. Son visage marqué par le soleil semblait aussi vieux que le désert lui-même, mai
n froid, mais son cœur battant plus vite. Elle ressen
que vous soyez un peu perdue." Il fit un geste de la main, comme pour signifier le désert tout autour d'eux
g de sa colonne vertébrale. Il savait quel
plus affirmée. "Je suis simplement en quêt
omme s'il scrutait son âme,
pt difficile à trouver. Il est préférable d'être accomp
même devenait un terrain dangereux. Elle se mordit la lèvre inféri
nant entièrement couché derrière les
egard de l'homme qui la dévisageait, de cette te
le finalement, décidée à n
ent, l'homme s'avança d'un pas rapide, presq
'irez nul
, se sentit frissonner sous sa prise. Il ne laissait aucune échappatoire. Un instant, le monde sembla se rétrécir à ce simple c
e força à rester calme, ses yeux défiant ceux de l'hom
x sombres brillaient d'une lueur insondable. Il relâcha lent
sait écho dans l'air chaud. "Le désert n'est jamais vide, Mademoiselle. Et il
ur ou quelqu'un de bien plus dangereux, mais dans ses yeux, il y avait une détermination qui semblait émaner du fond même du désert. Elle se sentait prise au piège, comme si
urmura-t-elle, plus pour se donn
a brièvement son visage. Il n'avait pas l'air menaçant, mais une certaine froideur é
'une sagesse dure, forgée par des épreuves qu'elle ne pourrait jamais comprendre dans sa courte e
nsistait-il sur son nom ? Pourquoi semblait-il savoir
ver une issue, mais chaque pensée semblait se dissoudre dans l'immensité du désert. Un souffle de ven
une voix ferme. "Et ce désert n'a rien à m'offrir
lait la jauger, peser chaque mot qu'elle prononçait, com
ire," répondit-il finalement. "Tu crois pouvoir t'échapper, mais t
venait de changer. Quelque chose qu'elle ne comprenait pas encore, mais qui la s
t les dunes infinies qui se déployaient devant elle. Un frisson la parcourut. Peut-être qu'il avait raison. Peut-être qu'il y avait quelque chose de plus vaste, de plus an
eule dans un monde inconnu. Mais cette fois-ci, quelque chose semblait plus lourd, plus incertai
omme le dest