La prisonnière du Désert
icule tout terrain disparaissant lentement derrière une dune. Le vent soufflait toujours, emportant avec
Pourquoi l'avait-il protégée de ces inconnus, qui semblaient pourtant ne lui vouloir aucun mal immédiat ? Elle était toujours plus perdue da
l'instant. Il lui fallait prendre une décision. Rester ici, dans l'attente de ce que cet homme pourrait bien faire ensuite, ou repartir, fuir encore et toujo
irréel. Le sable semblait infini, et la chaleur devenait presque palpable, comme un poids qui lui comprimait la po
s avant de reprendre sa route, elle sentit qu'elle avait besoin de comprendre quelque chose. Quelque chose à propos
l'inquiétait à la fois. Ce n'était pas un simple nomade du désert. Ce n'était pas un vagabond quelconque. C'était un homme qui semblait
lhouette se dessina à l'horizon, bien plus pr
onta de nouveau sur son cheval, cette fois-ci se dirigeant directement vers elle. Il n'y avait pas d'hésitation dans s
ux la fixaient avec la même intensité qu'auparavant. Alia,
emoiselle Alia." Sa voix, calme mais fer
n ton était plus froid qu'elle ne l'aurait voulu,
cachaient derrière ses yeux. Puis, dans un geste rapide, il descendit
is, ses règles. Et tu viens de les briser." Il fit une pause, la fixant toujours. "Il
ique, mais de quelque chose de plus profond, de plus menaçant. Comm
ez." Elle se força à garder son calme, bien que la pression sur ses épaules semblait
avant de se redresser, so
oiselle." Sa voix se fit plus grave, plus menaçan
usion et de peur. Pourquoi parlait-il de cette manière ? Pourquoi avait-il l'air
même qu'elle n'en prenne pleinement conscience. Elle aurait voulu se retenir,
t, comme s'il pesait se
tu ne peux pas continuer à fuir.
plus un simple avertissem
son cheval. Il jeta un regard par-dessus son épa
vec moi. Je vais te montrer ce que tu cherch
rer, la fit rester en place. Il était étrange, mais il détenait des réponses. Et peut-être que ces r
in, la voix plus faible qu
e finirait par céder. Puis, sans un mot de plus
s l'inconnu, Alia savait qu'elle n'était plus seule, mais cette fois-ci, la
n cheval se déplaçait lentement, comme s'il savait qu'elle finirait par céder à l'inévitable. Son air détaché, presque trop sûr de lui, l'irrita
nspiration. Ce n'était pas le moment d'être faible. Elle n'avait plus le choix. La peur de l'inconn
x résolue, mais teintée d'une appréhen
bottes à chaque pas. Le vent continuait de souffler, creusant des sillons dans la surface plane du désert, mais à prése
emin, observant ses gestes silencieux, son calme, comme s'il connaissait parfaitement ce désert qu'elle, elle venait à peine d
umière du jour commençait à s'estomper, l'
ande formation rocheuse qui se dessinait au loin, encore dans l'ombre, mais qui semblait marquer la fin du dése
e et aperçut une grande porte taillée dans la roche, dissimulée sous des formations de pierres. U
nt, observant la porte avec u
dans ceux d'Alia, et pour la première fois, elle aperçut quelque chose
issait déjà la réponse. Il n'y avait pas de place pour l'i
se fit entendre, comme si la pierre elle-même se réveillait sous son contact. L
la fixa un instant, puis fit un léger mouvement de tête vers l'ouverture. "Tu
l ne mentait pas. Ce lieu portait une énergie palpable, quelque chose d'indescriptible, mais puissant, comme si chaque pie
voix trahissait son incertitude, mais el
e effleurant ses lèvres. Il semblait presque amusé par son
e pause, comme pour laisser les mots s'imprégner dans l'air autour d'eux. "Mais la question n'est pas de savoir
rd, elle le savait maintenant. Mais comprendre cela ne rendait pas l'épreuve plus facile. Elle était sur le point de franch
a vers l'homm
suis p
on cœur battant à tout rompre, mais une part d'elle savait qu'elle ne pouvait plus revenir en arrière. Le passé était derrière ell
tal, seulement interrompu par leurs pas sur le sol rocailleux. Et au fond de l'obscurité, une l