La prisonnière du Désert
ans fin, chaque dune se fondant dans l'horizon. L'isolement la gagnait peu à peu, mais ce n'était pas de la solitude qu'elle avait peur. Non,
rmures qui se confondaient. Elle se força à se concentrer, à avancer. Il n'y avait pas de place pour les hésitations ici. C'était tout ou rien. Elle avait fait ce voyage pour fuir sa vie d'avan
it, mais aussi elle-même ? Ses propres peurs, ses incertitudes ? Elle n'avait pas de réponses à ses questions. Elle n'avait que des certitude
depuis longtemps. Elle s'assit sur le sable, puis sortit une gourde d'eau de son sac, l'ouvrit et but par petites gorgées. Les quelques minutes
se leva brusquement, le cœur battant plus vite. Elle n'avait pas croisé d'autres voyageurs depuis son arrivée,
d. La silhouette se rapprochait rapidement, sa silhouette se dessinant peu à peu dans l'azur. Un cheval, monté par un homme. Ali
mblait surgir du néant. Il s'approchait d'elle à une allure calme mai
sée. L'homme s'arrêta enfin à quelques mètres d'elle, son cheval piaffant légèrement sous lui. Il des
ière. Ce n'était pas l'accent que l'on aurait attendu de quelqu'un qui vivait dans ces régions. Elle n'aurait pas su d
assurée malgré l'angoisse qui la tenaillait. "Je vous
avança d'un pas, s'arrêtant juste devant elle. Le vent soufflai
que ce n'est pas moi qui te cherche. Peut-êtr
rturbée par la façon dont il parlait, par cette certitude tranquille qu'il dégagea
us ferme, bien que l'incertitude résonne toujours dans
s tourna légèrement la tête, comme
ut affronter seuls." Il fit une pause, ses yeux fixant l'horizon avant de revenir sur elle. "Mais peut-être que t
C'était un affrontement silencieux, un jeu psychologique qu'elle n'était pas sûre de comprendre. Elle regarda auto
en arrière, remontant tra
désert est vaste, mais il finit toujours par n
l au galop. Alia le regarda s'éloigner dans la distance, se senta
silence qui suivit, Alia savait que sa fuite venait de pr
vivant, imprégné d'histoires oubliées et de mystères enfouis sous des couches de sable. Mais à cet instant, tout ce qui comptait était le sentiment étrange qui s'était installé dans son esprit. Elle n'était plus seule. Et ce n'éta
elle n'allait pas le laisser. Elle n'allait pas laisser cet homme, ou qui qu'il soit, l'influencer. Elle avait
murmura ces mots pour se donner du courage, puis, da
ouette de son cheval disparaissait lentement, jusqu'à ce qu'il ne reste plus
ntinuer. Elle ajusta son sac sur ses épaules, attrapa son chapeau et prit la direction opposée à celle qu'avait empru
et l'épuisement la gagnait. Elle avait à peine bu assez d'eau, mais le sentiment d
teur, se fit entendre dans l'air. Elle s'arrêta brusquement, son cœur s'emballant. Était-ce l'homme de tout à l'heure ?
ant, qui traversait le désert à grande vitesse. Un groupe de personnes à l'intérieur, ou du
poussa à observer. L'automobile ralentit au fur et à mesure qu'elle a
aires à ceux du cheikh, avec des turbans, descendirent du véhicule. Ils
scène où chaque acteur, chaque mouvement, semblait calculé pour la mettre
t la dune où Alia se trouvait dissimulée, mais ne la remarqua pas. Le vent soufflai
chaient quelque chose... ou quelqu'un. La sueur perlait sur le front d'Alia. Chaque fibre de son être lui h
t, son regard se posant directement sur l'endroit où Alia se cachait. Un frisson glacial parcou
aire un geste, une voix auto
issez
it lui. L'homme du cheval. Il s'était approché silencieusement, comme une ombre, et s'a
vous ne pouvez pas l'approcher." Sa voix, ferme et calme, co
omme. Celui-ci avança de quelques pas, les fixant de manière froide et calculatrice. Un silence pesant s'abattit sur e
lle, un regard perçant dans lequel se mê
iselle Alia," dit-il, son regard accrochant le sien. "Mais
ent en sécurité, bien qu'elle ne comprît toujou
terrain. Les hommes, visiblement contre leur volonté, montèrent à bord et repartirent,
ndant si la fuite qu'elle pensait avoir pri