Il me possède
nées passées à chercher des réponses dans un pays étranger, loin de tout ce qu'il connaissait, il se
ille lui paraissaient à la fois familières et étranges. Le quartier avait changé, les immeubles plus hauts, les magasins différents. Mais la maison de sa mère était restée inchangée. Elle était encore là, sur cette rue qu'il avait arpentée pendant son adolesc
ment celui d'un fils qui retrouvait sa mère, mais d'un homme qui avait grandi trop vite, qui avait appris trop
bord un visage familier, puis des yeux écarquillés, remplis de surprise et de confusion. "Pierre...?" La voix de sa mère était pleine d'émotion, de surprise et de douce incrédulité. "C'est... toi ?" Il hocha la tête, une tendresse profonde l'enva
presque timide. Mais il y avait une lueur de détermination dans ses yeux. Il n'avait pas juste quitté l'étranger pour revenir chez sa mère. Il y avait un autre but, un autre poids qu'il portait avec lui
s aucune idée que tu reviendrais !"
ait plus le jeune homme naïf qui était parti, mais un homme marqué par la vérité cruelle qu'il avait découverte à l'étranger. Un homme qui allait devoir faire face à un destin qu'il n'avait pas choisi, mais qui semblait
ère. Claude, son beau-père, se tenait là, les bras croisés, un air indéchiffrable sur le visage. Pierre le reconnut immédiatement, mais l'accueil qu'il reçut n'était pas celui qu'
éstabilisé, le fit à nouveau se sentir
froide que de la glace. Il se tourna vers la mère de Pierr
son beau-père. Non, c'était autre chose, quelque chose qu'il avait toujours ressenti mais qu'il n'avait ja
remblante, bien qu'il essayât de garder son calme. Claude haussait toujours
es qui changent. On verra comment tu t'adaptes." Pierre fronça les sourcils. Il n'aimait pas la manière d
ison de sa mère, là où il pensait pouvoir trouver un peu d
ec tes affaires ?" demanda
semblait s'agiter dans la cuisine. Il sentit qu'il devait poser des questions, mais quelque chose dans son estomac lui disait que ce n'était peut-être pas le moment. Peut-être que son père, ou plutôt son beau-
réfléchir, de comprendre pourquoi cette visite se sentait si... décalée. Mais ce n'était que le début. Bientôt, son père allait lui annoncer quelque chos
ses quelques valises et valises, il laissa échapper un soupir. Il n'était pas là pour ça, il avait un million de q
ns un silence glacial, et sa mère avait disparu dans la cuisine. Pierre s'assit lentement, cherchant à ne pas paraître trop inquiet. Il avait besoin de comp
laude, puis, de manière un
rs lui, ses yeux froids et calculateurs, comme s'il pesait ses mots avant
avail," dit-il d'u
en accomplir. Quelle différence." Il laissa ses paroles s'épanouir dans l'air, se délectant de la morsure du jugement qu'il venai
ontré particulièrement chaleureux, mais cette remarque allait au-delà d'un simple commentaire. C'était un reproche, un jug
ntion, pour alléger un peu l'atmosphère. Claude leva les y
e comme un coup de poing. Bien sûr, sa sœur avait toujours été la plus brillante aux yeux de Claude. Cela ne faisait que renforcer l'impression qu'il n'était qu
pé, sentant que l'atmosphère ne s'améliorerait pas de sitôt. Il se
la porte, ses pas résonnant dans la maison vide. À peine le seuil franchi, il inspira profondément l'air frais du soir, espérant que la marche l'aiderait à faire le vide dans son esprit. Il s'engagea dans les r
i menait, mais il se rappelait de ce sentiment de liberté, quand tout semblait possible et où les soucis n'existaient pas. C'était avant que les choses ne se compliquent à la maison, avant que les tensions avec Claude ne grandissent, avant q
plus loin dans les rues, une voix familière l'arracha à ses souvenirs. "Pierre ?" Il tourna la tête, les pensées encore embrouillées par les réminiscences du passé. Et là, dans l'ombre d'une ruelle, se tenait A
ette fille depuis des années, et pourtant, son apparition en ce momen
dit-elle avec un sourire espiègle, ses yeux pé
é non plus, on dirait. Toujours à vouloir fuir le chaos, hein ?" Pierre
on. Il n'était pas prêt à partager ses préoccupations, pas avec elle. Andrea, com
ndant s'il pouvait lui parler, mais en un instant, il se sentit trop vulnérable, trop incertain
me si elle savait que quelque chose n'allait pas, mais elle ne posa
" Pierre sourit en retour, heureux de cette petite pause dans la lourdeur de ses pensées. Mais il savait qu'Andrea, même si elle était là, ne pourrait pas ap