Il me possède
ent toujours dans sa tête, comme une cloche qui sonnait sans fin. Marié à mon cousin ? Son regard se tourna instinctivement vers sa mère, cherc
rahissant son trouble. "Il... il est... un homme. Mon
isait était la chose la plus normale du monde. "Oui, Pierre. Tu es mari
ièce étouffante où les murs semblaient se resserrer autour de lui. Il se dirigea vers la fenêtre, la vue floue à cause des larmes qui mena
x brisée, sans aucune certitude dans
on regard glacial comme un couperet, l'air détaché, comme s'il expliquait simplement
lon d'émotions, et chaque mot de son beau-père ne faisait qu'ajouter à l'angoisse qu'il ressentait.
n cousin... il a toujours été là. On s'est connus enfants, on a partagé des moments... mais là, vous me dites que je suis marié
endre ta place, Pierre. Ce mariage... c'est pour ta sécurité, pour ton avenir
poitrine, mais rien ne semblait pouvoir apaiser le tourment q
mille, Pierre," dit-elle, d'une voix douce mais ferme. "Il n'y a pas de place pour les doutes dans
sais même pas si je vais être capable de vivre avec lui... Et si c'était ce qu'il attendait depuis toujours ? Que vous m'offriez sur un plateau comme un objet ?" Sa voix s'étr
ntempler la fenêtre, le regard perdu dans l'obscurité de la nuit qui s'installait peu à peu
situation et tu verras que ça ne sera pas si mal. Ton cousin t'attend. Il a fait des sacrifices pour toi. Fais de même." Il tourna les
oi penser. Tout semblait si irréel. Les images de la France, de ses amis, de sa vie avant tout cela, tourbillonnaient dans
imposa brutalement : Et si je ne pouvais pas échapper à ce
s, engloutis par la vague dévastatrice de ce qu'il venait de découvrir. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'é
prendre ce qui venait de se passer. Tout ce qu'il voulait, c'était s'échapper, ne plus entendre leurs voix, ne plus faire face à ce
asait à chaque pas. La porte se ferma dans un léger claquement, et il s'effondra sur le lit, sans même pr
t être seul, dans le silence de cette pièce, loin de tout, loin de cet
ait. Sa sœur, en silence, s'approcha, comme une ombre discrète, et s'assit doucement à ses côtés, sans di
voix douce, presque timide, comme si elle n'osait
s yeux brillait une compréhension qu'il n'avait pas eue avec les autres. "Comment... comment est-ce arrivé ?" deman
si elle aussi se demandait comment il avait pu se retrouver dans une telle situation. Pu
là. Je ne sais pas pourquoi tout cela arrive, mais tu
nne n'en avait. Les mots ne pouvaient pas effacer ce qu'il ressentait, mais la présence de sa sœur, là, à s
x rauque, mais pleine de sincérité
e tendresse dans ses yeux. "Tu es mon
ouvait pas fuir cette réalité, mais au moins, il n'était pas complètement abandonné dans cette tourm
se lève doucement. "Je vais te laisser te reposer," dit-elle en lui adress
a sur lui comme une couverture lourde, mais cette fois-ci, il n'était pas complètement seul. Et dans ce petit ré
t qu'il devrait, d'une manière ou d'une autre, affronter ce qui allait venir.
mère tournaient dans sa tête en boucle. Mais quelque chose, un mince espoir, commença à se former dans so
étaient simples. À l'époque, tout semblait tellement plus naturel entre eux. Mais mainten
ses. Damien... Ce n'est pas possible. Il ne peut pas être dans ce complot, dans cette
nipulé par son père et son beau-père lui paraissait presque insen
es rues désertes. De toute façon, demain, j'en parlerai avec lui, pensa-t-il, déterminé. Je vais lui poser les bonnes questio
ssemblait à de la folie, un enchevêtrement de décisions qui n'avait aucun sens. Mais pourquoi tout le monde semble si calme à c
iendrait plus clair. Peut-être que ce n'était pas aussi grave que ça. Peut-être qu'il allait si
omme ça. Je vais parler à Damien. Il faut que je sache. C'est de la folie, tou
tant, dans un coin de sa tête, il s'accrochait à l'idée que tout n'était peut-être qu'un malentendu, une erreur qu'ils po
t juste que, lorsqu'il se lèverait, la