Le monde des vampires
t que j'avais raison. La silhouette s'arrêta un instant, comme si elle sentait mon regard peser sur elle. Puis, da
fer dans ma paume. Mon souffle s'accélérait. Était-ce possible ? Était-ce réel
s distinguer la forme d'un visage à peine éclairé, une mâchoire fine et des yeux d'un bleu glacé, aussi perçants
é qui me glaça le sang. Il n'y avait pas d'émotion évidente dans son regard, seulement une calme détermination. La porte de ma cellule était
ais une chose était claire : il me proposait une opportunité, une cha
ans l'air vicié de la cellule. Il avait ce ton, calme, presque hypnotique. "Tu
flagrante : j'avais rêvé de cette liberté, je l'avais nourrie de chaque fibre de mon être p
t s'intensifiant. "Mais tu dois comprendre que la liberté a
des années, c'était que rien n'était jamais gratuit dans ce monde. Et surtout pas la liberté. La que
t sur mon visage. Il s'approcha un peu plus, tendant la main vers moi à travers les barreaux.
es dont l'existence reposait sur le contrôle. J'étais leur proie, leur jouet. Mais quelque chose en lui me disait qu'il y avait plus que ce
a légèrement, mais je la fis résonn
ses yeux. "Parce que, comme toi, je suis prisonnier. Et parce que je
ison parlait-il ? Et pourquoi moi ? Pourquoi moi, une simple "pet", une e
te s'ouvrit lentement dans un bruit de ferraille grinçante. Je reculai instinctivement, mes yeux fixés sur l'ouverture de ma cellule. Il n'y avait plus de barr
ant tout près du mien. "Il est temps", dit-il, sa voix basse
orte ouverte devant moi, ne se représenterait pas. Et au fond de moi, quelque chose se leva, une force inouïe, qui
un pas
ntir l'air chargé d'électricité, une tension palpable entre nous. Il savait que j'étais sur le point de franchir un seuil, celui qu
emblait immense, bien plus vaste qu'il ne l'était en réalité. Mon corps réagissait instinctivement à la liberté retrouvée, mes muscles tendus, mes pieds fré
cun retour en a
ut-être me tester, vérifier si j'étais réellement prête pour ce qui m'attendait. Son regard était toujours aussi perçant, aussi impénétrable. Une part de moi se sentait vulnérable face à lui
ais souviens-toi, la liberté n'est pas sans sacrifices. Tu seras s
jouissait de cette nouvelle chance, de ce souffle d'air frais qui pénétrait enfin mes poumons, mais l'autre était paralysée par l'ampleur de ce qui
ans les ténèbres. "Viens", dit-il, "je t'emmène à l'endroit où tu t
. Où allait-il me conduire ? Que voulais-t-il réellement de moi ? Et surtout,
cachaient dans l'ombre. Les vampires, sans doute. Les murs étaient marqués par les traces d'anciens combats, des éclats de verre brisé et des éclats métalliques éparpillés. Ce monde, ce château qui semblait à la fois majestueux et terrifiant, était une forteresse, une pri
res anciennes. Le vampire s'arrêta, tournant vers moi son regard une dernière fo
je savais qu'il n'y avait plus de retour possible. Je posai ma main sur la poig
osphère lourde et solennelle. Des silhouettes se tenaient là, une dizaine de vampires, chacun portant des traits marqués par les années, par l
qui trahissait son rang parmi les siens. Son regard n'était pas aussi perçant que celui de mon sauveur, mais il port
sque chantante. "Celle qui portera notre hé
e, mais je compris immédiatement que ce moment
it. Moi, je n'étais qu'une simple pièce sur un échiquier qui