Le monde des vampires
iration. Mon corps frissonna sous l'air glacial qui s'infiltrait dans mes
ant le bras du fauteuil comme s'il caressait la gorge d'une victime invisible. Son regard sombre me fixait,
ncapable de bouger
ppr
silence avec une
malgré moi. Je luttais contre le tremblement de mes jambes, tentant de conserver une once d
à quelques
encore, comme s'il prenait le temps de peser chaque détail,
engloutit instantanément, et je dus lutt
est t
ge se
compagnie" n'a
ssé, tout cela disparaissait au moment où l'on nous arrachait à no
tten
attendant une réponse que
îne, et je suffoquai sous la pressio
-lui ! cr
ouleur et souff
..E
embla étrangère, si
surprise, il esquissa un léger sourir
ent, comme s'il goûtait ch
s moi. Je sentis
pourquoi t
pas. Parce que
nfermées dans des manoirs où elles passaient le reste de leur misérable existence à se
rqu
et effleurèrent mon menton,
nai sous s
souffla-t-il près de moi.
vèrent vers lu
nte ? E
poser la question. Il se recula
aujourd'hui,
me parcouru
en
it comme une
musement glissant sur son visage impénétrable. Je me retrouvai figé
vague de terreur qui m'envahissait. Un fragment de ma vieille vie refit surface dans mon esprit, un souvenir fugace de la
laissait semblait se remplir d'une pression insoutenable, comme si sa présence omniprésente était gravée dans
ens
mple formalité. Mais derrière cette voix se cachait quelque chose de plus sinistre
ontre l'idée de me rapprocher de lui, mais une force invisible me poussait à avancer. Les chaîn
ntifique examine un spécimen. À chaque mouvement, je sentais son
eur, le souffle court, mes mains c
ement. Il se contenta de m'observer un moment, et le silence qui
douceur glacée. Je frémis, mais je ne bougeai pas. Il ne
n'est-ce pas ? dit-il d'une
'angoisse dans mon regard
stre, Elya, souffla-t-il, mais un sourire
avait quelque chose de rassurant, mais il ne fallait pas se l
avait apprécié l'instant,
mpagnie, aussi docile soit-il, doit apprendre à obéir
e. Il s'éloigna encore, m'abandonnant dans une semi
tence dépend de ma volonté, murmura-t-il,
ais de franchir une ligne invisible. La cage dorée dans laquelle il
estion persistait dans un coin de mon esprit
dans l'obscurité grandissante, le cœur battant à tout rompre, e
hetait, qu'on possédait. Non. J'étais devenue un objet dans ses main
ion, de la fuite semblait aussi a
Et, pour la première fois depuis des années, une lueur