Le monde des vampires
il ni lune, seulement la lueur rougeâtre des torches qui vacillaient sur les murs de pierre, projetant des ombres difformes sur le so
i restait de l'humanité soumise. Des corps recroquevillés, affaiblis, usés par l'attente. Des murmures, parfois des pleu
op longtemps maintenues. Mon esprit, lui, refusait encore de se briser complètement. Je survivais en me raccrochant à mes souvenirs, à une époque où le ciel exist
e proche. Un claquement de bottes, une voix grave échangeant quelques mots avec un autre garde. Puis le s
ux, espérant ne
r. Je gardai les yeux fermés, priant pour que leur regard ne s'arrête pas sur moi. Autou
vis d'un bruissement de papier. Ils lisaient les registres, ces listes froides où nos vi
ell
vrait. Un cri étranglé s'éleva, puis le bruit sourd d'un corps traîné sur le
pirant à peine. Puis les pas s'éloignèrent, la porte se
ne fille venait de perdre sa dernière compagne de cellu
te résignation qui s'insinuait jour après jour. J'étais encore là. Pour combien de
ue. L'espoir était une chose dangereuse dans cet endroit. Il vous rongeait plus sûrement que la faim, vous
ient encore des prières, d'autres parlaient seules, répétant sans cesse des fragments de souv
sez pour nous maintenir en vie. Mourir ici n'était pas une option. Nous
yeux pour comprendre ce qui allait suivre. Les pas lourds, l'odeur métallique du sang
s-les s
gardes humains. C'était un maître. Un de ceux qui
trouvai face à un homme drapé de noir, immobile au centre de la pièce. Son visage était partiellement masqué par l'o
ur chaque fille comme s'il évaluait un
ell
tomac
le souffle. Ma respiration devint erratique, mes jambes tremblantes refusant de me porter
à lui, d
pierre froide du couloir, mais personne ne s'arrêta pour me relever. Mon visage cogna le sol, ma joue éc
offrir le spectacle de ma faiblesse. Pourtant, mon corps était un traître. Mes musc
ebo
re absolu. Un ton tranchant,
mbes flanchèrent, et je dus lutter pour ne pas retomber. Le poids de la chaîne atta
e une ombre menaçante qui pesait sur moi. Il n'avait pas b
yeux, sombres et insondables, se posèrent su
t rien d'hu
marquée par une froideur déconcertante. Ses traits étaient figés, comme sculptés da
ait en moi avec une facilité déconcerta
enez
Mes pieds nus glissèrent sur le sol hum
antes. Les ombres dansaient sur les murs de pierre, créant un décor lugubre, presque cauchemardesque
estiges de souffrances anonymes. Je n'ét
que le précédent. À chaque tournant, mon cœur battait plus vite,
porte de fer app
êta et frappa
e pesant
ement, dévoilant une salle
ais à l'intérieur résonnait dans le vide, com
, il é
rs noir, il me regardait comme
dit
nstant précis, que ma vi