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Le monde des vampires

Le monde des vampires

Auteur: Daniel B
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Chapitre 1 01

Nombre de mots : 1310    |    Mis à jour : 09/03/2025

il ni lune, seulement la lueur rougeâtre des torches qui vacillaient sur les murs de pierre, projetant des ombres difformes sur le so

i restait de l'humanité soumise. Des corps recroquevillés, affaiblis, usés par l'attente. Des murmures, parfois des pleu

op longtemps maintenues. Mon esprit, lui, refusait encore de se briser complètement. Je survivais en me raccrochant à mes souvenirs, à une époque où le ciel exist

e proche. Un claquement de bottes, une voix grave échangeant quelques mots avec un autre garde. Puis le s

ux, espérant ne

r. Je gardai les yeux fermés, priant pour que leur regard ne s'arrête pas sur moi. Autou

vis d'un bruissement de papier. Ils lisaient les registres, ces listes froides où nos vi

ell

vrait. Un cri étranglé s'éleva, puis le bruit sourd d'un corps traîné sur le

pirant à peine. Puis les pas s'éloignèrent, la porte se

ne fille venait de perdre sa dernière compagne de cellu

te résignation qui s'insinuait jour après jour. J'étais encore là. Pour combien de

ue. L'espoir était une chose dangereuse dans cet endroit. Il vous rongeait plus sûrement que la faim, vous

ient encore des prières, d'autres parlaient seules, répétant sans cesse des fragments de souv

sez pour nous maintenir en vie. Mourir ici n'était pas une option. Nous

yeux pour comprendre ce qui allait suivre. Les pas lourds, l'odeur métallique du sang

s-les s

gardes humains. C'était un maître. Un de ceux qui

trouvai face à un homme drapé de noir, immobile au centre de la pièce. Son visage était partiellement masqué par l'o

ur chaque fille comme s'il évaluait un

ell

tomac

le souffle. Ma respiration devint erratique, mes jambes tremblantes refusant de me porter

à lui, d

pierre froide du couloir, mais personne ne s'arrêta pour me relever. Mon visage cogna le sol, ma joue éc

offrir le spectacle de ma faiblesse. Pourtant, mon corps était un traître. Mes musc

ebo

re absolu. Un ton tranchant,

mbes flanchèrent, et je dus lutter pour ne pas retomber. Le poids de la chaîne atta

e une ombre menaçante qui pesait sur moi. Il n'avait pas b

yeux, sombres et insondables, se posèrent su

t rien d'hu

marquée par une froideur déconcertante. Ses traits étaient figés, comme sculptés da

ait en moi avec une facilité déconcerta

enez

Mes pieds nus glissèrent sur le sol hum

antes. Les ombres dansaient sur les murs de pierre, créant un décor lugubre, presque cauchemardesque

estiges de souffrances anonymes. Je n'ét

que le précédent. À chaque tournant, mon cœur battait plus vite,

porte de fer app

êta et frappa

e pesant

ement, dévoilant une salle

ais à l'intérieur résonnait dans le vide, com

, il é

rs noir, il me regardait comme

dit

nstant précis, que ma vi

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