Le monde des vampires
ser contre le mur de la réalité. Où pourrais-je aller ? Comment pourrais-je fuir ? La ville était sous la domination des vampires, chaque ruelle, chaque re
te s'approcher lentement. Le vampire, sans doute. L'air lourd de la nuit s'alourdissait davantage, saturé de la menace que chaque m
'il trouvait tout cela divertissant. Il ne dit rien, simplement là, devant moi, me
sous son regard. Je me forçai à respirer profondément, à ne pas laisser la panique
r la première fois, il laissa transparaître une forme d'émotion.
dit-il soudainement, sa voix b
t-être différente, mais pas de la manière dont il l'entendait
on visage redevenant celui
e soumettre. Mais toi... toi, tu n'as pas encore
et tout ce que je voulais, c'était être laissée seule, m'échappe
ésonna dans l'air, se frayant un chemin dans mon
comprendras vite... Tu t'adapt
s n'étaient pas seulement une menace. C'étaient des prophéties, des vérités imposées, et je sa
uté allait bien au-delà
e les chassai violemment. Non, je ne pleurer
raissait derrière la porte. Mais il laissa une trace derrière lui,
u seule. Seule dans la c
continuait de brûler. Une lueur, aussi faible soit-elle, une rés
brisée. Pas encore. Et tant qu'il me restait u
entre la vie et la mort. Les murs étroits semblaient se rapprocher de plus en plus, comme si l'espace lui-même voulait m'engloutir. J'avais l'impre
dans mon esprit, se faufilant comme une rumeur qui se répandrait jusqu'à mon âme. "Tu t'adapteras, comme toutes les autres." L'idée qu'il puisse avoir raison, que j'étai
les autres. Non. Je
Une douleur que j'avais appris à ignorer, comme j'avais appris à ignorer tout ce qui faisait partie de ce monde cruel. Mes yeux se posèrent sur la porte de ma ce
ceptible, comme si les ténèbres qui me cernaient n'étaient pas aussi solides qu'elles semblaient. Peut-ê
'était pas grand-chose, mais c'était suffisant. Une caresse, une promesse, une esqu
is en atteignant le rebord de la fenêtre, un léger frisson me parcourut. Là, dans la nuit, une silhouette se dessinait, presque invisible dans
n regard se fixa sur elle, mes yeux s'habituant peu à peu à la pénombre. J'avais l'impression qu'elle m'appelait, que
sentait une chance ? Une chance de m'échapper, de fuir ce qui semblait être une destinée inéluctable
une autre chose, quelque chose que je n'avais pas remarqué avant. Un petit objet qui traînait dans un coin de la pièce, presque oublié. Un morceau de fer
ais pas ce que je ferais de ce bout de fer, mais il était mon seul allié. À cet instant précis
houette qui se déplaçait toujours dans l'obscurité. Chaque geste qu'elle faisait semblait calculé, mais il y avai
s là par hasard. Elle avait un but, et ce but était d