Emeline, autopsie d'une obsession
uffet quatre étoiles et festif était tout à fait dans nos cordes et il ne mit pas be
a, les choses furent imaginées en grand. Une présentation de nos mets les plus raffinés servi
er dans les jardins à l'arrière du manoir. Un cadre idyllique et boisé, animé
ettes élégamment pliées, je félicitai mes deu
fraîchir et revêtir des vêtements à la hauteur de l'événement. En redescendant, je
erci d'avoir tout préparé. Nous avons dé
cendre les marches de l'escalier était une poésie. Si nous étions élégants, il fallait inventer un mot pour ce que j'avais à présent sous les yeux. Ses jambes lisses, galbées qui disparaissaient sous une robe co
ce retard, commenta cette bouch
rassura Jean-Marc, nous
sier sur la table finement préparée. En toute objectivité, tout était parfai
euse dépendance et louait la grande demeure pour des mariages. Le reste du temps, Madame Martinelli et quelques ouvriers gardaient les murs et s'occupaient de la clientèle. Il monopolisa la parole un long moment pour nous expliquer tout cela, une fi
exception. Bien évidemment, ils seraient servis dans le cadre d'un apéritif din
ut agrandissait ce trou béant dans ma poitrine. Je me concentrais sur les conversations, je tâch
e l'apéritif lui « descendait déjà dans les jambes », nous expliqua-t-elle. Je
. Ce geste amical et festif signa la fin de la soirée pour Renan, qui, passablement éméché, partit dormir dans la v
e ne porte enfin sa coupe à ses lèvres, ses yeux toujours plantés dans les miens. La lueur de
e moi avait envie de tout envoyer valser de la table pour l'allonger dessus
r un mot de peur que sa réponse ne ferme définitivement une
soir, commenta-t-elle, v
r le moment, j'étais encore assez lucide pour me dire que rien dans son comportement ne laissait place à une quelconque r
vous et moi, osai-je. Il est
lle presque insolente,
n charmante compagnie,
er ? Et
? Ça l'amusait, il n'y avait pas de doute. L'alcool délie les langues et j'en avais
a précipité les événements de la soi
dre. Une jol
ez jolie ? Merci, vous
nscience et j'œuvrais pour au quotidien. Les regards et les têtes tournées à mon passage sont la rançon de tout ce travail sur mon corps. Mais ce soir, ce « pas mal » c'était une vé
its de la nuit. Je travaille ici depuis six ans et je réalise que c'est l
son verre à la main et quitta ses escarpi
ous faites ? m'en
lise que je n'en profite jamais
ait et plus l'eau montait sur ses jambes. Le geyser en son centre diffusait une brume épaisse, portée par un léger vent. La lune et les que
fit une pause, juste à l'admirer. Emeline s'amusait à marcher dans l'e
a-t-elle, m'éclab
rejoindre, c'était m'approcher d'un champ gravitationnel qui allait tout détruire s
la façade du doigt, et votre associé, il roupille comme un bébé ! Personn
e y était entrée avec ses vêtements sur le dos. N'écoutant plus cette voix sa
u'Emeline, voulant me taquiner d'avoir osé le f
de m'éclabousser davantage, faisant ainsi reculer ma prisonnière, hilare, jusqu'à la sculpture centrale. J'eus conscience de mon geste, dominant, possessif, mais ne le stoppa pas pour autant. Quand ses yeux c
rire et ces œillades sur ma bouche. On ne regarde pas n'importe qui de la sorte, vous en con
e fois. Un soupir echappa de ses lèvres quand elle les ouvrit pour accueillir ma langue. Emeline répondit à mon audace en m'offrant la sienne, à la fois douce et sau
pression. Était-elle en
hésita-t-elle,
Elle s'en allait, le phantasme cessa. Une tension dans ma tête devin
entis un mouvem
rdonna Emeline, me
belle. Mes mains frénétiques sur son corps s'arrêtèrent à hauteur de ses cuisses pour remonter sa robe mouillée et trouver ces fesses sur lesquelles j'avais tant fantasmer. Leur toucher était exactement comme je l'avais imaginé, un doux mélange de contradictions, à la
donner à cette sirène sensuelle contre moi. Je succombai à l'odeur de sa peau, la douceur de ses seins, à sa chute de reins incendiaire. Ma main descendait toujours plus bas pour se blottir contre son intimit
ginais minimiser les dégâts. La transgression resterait en surface, discrète. Du moins c'est ce que ma lâcheté t
ontre ma raison. Ma culpabilité, étouffée par le son de sa voix, se tue alors qu'elle m'empoigna avec force au travers de mon pantalon. Les frissons qui coururent sur ma peau, au rythme de son va et viens lascif, tendirent tout mon corps. Elle savait y faire. En quelques second
ler mon pantalon et que mes doigts se trouvaient encore dans l'intimité d'une autre femme. D'un coup, la chaleur de notre étreinte me brûla de partout. Choqué par tout ce que mo
sursaut, comme pour se
ès tout ce temps, tous les détails de
eindre avec force. Il fallait que je m'en aille, que je digère ce que je venais de faire, mais pas avant de l'avoir sentie une dernière f
inirent par me tourner la