Sur la route d'Ella
trouvais chez moi, dans mon F2 quartier de la Guérinière, à Caen. Franchement pas mécon
me demandait mon mot de passe. Je tapai « poupette 14 », et me retrouvai projeté dans la netosphère. Le temps que le moteur de recherche se mette en
tes et illicites, et vivre le « ici et maintenant » n'était plus un simple mantra, mais une réalité stressante. Le passé ne s'imprimait plus et le futur était des plus obscurs. Je n'avais d'autre choix que de m'inscrire dans le présent, en espérant qu
rte, je tapais « Trouver un moyen de
mpêcher de croire que cela allait être compliqué, certainement plus que je le pensais, vu que mon cerveau n'était déjà pas capable de remon
nourrissant de nouilles, riz basmati et nems en tout genre, histoire de me mettre en mode oriental. Au bout du compte, c'était vrai que l'on
r en business, y compris la mienne. Remonter dans mes vies antérieures pouvait vite devenir une question d'argent, et il était hors de question de sortir du cadre spirituel que je m'étais fixé. Preuve s'il en fallait que le fric était partout, et q
er à mes fins et de trouver la voie, quand la providence, ou quelque chose qui s'en approche, a tapé à la porte. C'était juste le facteur qui sonnait chez ma voisine. Cela me rappela que je n'avais pas relevé ma boîte aux lettres depuis quelques jours, pour ne pas dire quelques semaines. Depuis q
tout genre, publicités, courrier de la commune, de voyages lo
l. Elle ne mentionnait à aucun moment un paiement. Cet homme qu'elle avait rencontré ne lui avait rien demandé, juste donné. Ce point était capital. Il semblait donc que la démarche avait été spirituelle et désintéressée des deux côtés. Je parcourais donc mon historique et retrouvais ce blog. Je laissais de côté que sa vie avait changé au point qu'elle s'était rendu compte qu'elle n'était pas la
rtement en location pour prendre la direction du Sri Lanka, et un petit village du nom d'Ella, au su
nts. J'étais officiellement en arrêt jusqu'à la fin de l'année, donc libéré de mes obligations professionnelles, et sur un
ux que de rester ici à ruminer. La vie à l'occidentale ne me con
sur un coup de tête était une chose, partir avec une tête vide en était une autre. Alors je v
s apaisées, jusqu'à ce que le tsunami de 2004 ait fait plus de 30 000 morts et jeté à la rue des millions de personnes. L'aide internationale était bien arrivée, mais il y avait eu comme une différence de traitement entre les communautés, ce qui n'avait eu pour effet que de relancer le conflit. En gros, tous les probl
supporter un climat tropical, une nourriture épicée à souhait, quelques maladies locales, une eau non potable et des moustiques gros comme mon poing. Cela dit, j'arrivais à y voir quelques avantages, outre la question financière, pouvoir être logé, nourri, blanch
is vraiment pas à me plaindre, pouvait avoir une autre vertu, celle de se dire q
nt fait un tri assez conséquent dans mon entourage. Concernant mon loyer, un virement automatique était fait tous les mois, donc aucun souci non plus de ce côté-là. Si jamais il me prenait l'envie de ne pas revenir, il suffirait purement e
pai d'une seconde amende et me rendis droit sur Paris pour prendre le premier vol en partance pour le Sri Lanka. Passeport, ordre de virement de l'intégralité de ce qui restait sur mon codevi via mon Smartphone, une somme plus que correcte qui y dormait depuis trop longtemps, bille
mes médocs plus ou moins légaux. Je partais vers l'est. Je ne connaissais pas grand-chose aux philosophies orientales, si ce n'est ce qu'on peut en lire dans les quelques pages de magazines grand public, mais peu importait. J'avais retenu que « Ce qui compte n'est pas la
, qui se répétait inlassablement chaque matin au réveil. Mes journées étaient tellement insipides et routinières, depuis tant d'années. J'avais en outre passé mon temps à reproduire les mêmes erreurs, à côtoyer les mêmes types de femmes, à avoir la même attitude envers mon entourage, à ne jamais m'écouter vraiment. Mêmes causes, mêmes conséquences, c'était évident, et en cela
ait déjà deux heures de retard. Je présentais mes papiers à l'hôtesse, tout était en ordre. Je descendais donc le couloir qui menait à l'avion. J'enjambais la petite marche pour rentrer dans l'avion, avec cett