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Le destin de Thorolf - L'île boréale

Le destin de Thorolf - L'île boréale

Auteur: promotion
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Chapitre 1 Adieu Hedeby

Nombre de mots : 4969    |    Mis à jour : 12/08/2021

la cité. Elle y invita le jarl du comté voisin, Knut le Jeune, et les chefs de clan les plus influents. J’y fus c

ses vues sur le grand port danois. Il ne manquait ni de partisans ni d’alliés et pouvait compter rapidement sur une armée impressionnante. De son côté, l’aîné estimait que le sang scandinave ne devait

irigeants qui n’accepteraient pas se verraient probablement confrontés à des révoltes internes ou des guerres menées par leurs voisins, désormais alliés. En cas de refus global des différents chefs danois, le vieux roi retirerait ses offres et ne s’opposerait plus, alors, à son rival Olof. À la tête d’une puissante force composée de jarls ambitieux, de Vikings, de mercenaires et d’esclaves affr

n pour annexer le pays paraissait, sans conteste, la plus raisonnable des solutions. Certes, sans honneur pour les Vikings du J

par le souverain suédois. On connaissait, par ailleurs, ce dernier pour ses grandes valeurs humaines et le respect qu’i

le de la reddition de la ville et du comté de Knut n’en était dé

, afin d’envisager une solution de repli pour la jeune souveraine, au cas où les choses tourneraient mal dans sa cité. Trop heureux de pouvoir manigancer quelque affaire politique dans le plus strict secret

nsi que Théodoric lui-même, fervent chrétien et personnage cultivé. On le disait beau garçon, grand et de corpulence fine. Plutôt réservé, il n’avait jamais abusé de son charme naturel et son entourage craignait qu’il se montre incapable de découvrir lui-même sa future femme. Fort de ses renseignements, l’évêque pensa que Reinhild d’H

. Pour l’inconditionnel croyant, le Seigneur s’exprimait dans cette entremise. Tout éta

l, dirigé, qui plus est, par une femme. Quant à l’éventualité de la prise de la cité par Olof, elle impliquerait, de toute évidence, la mort de sa souveraine. Particulièrement talentueux, les agents de l’évêque réussirent à semer le doute dans son esprit. Ils repartirent aussi discrètement qu’ils étaient arrivés, l’aban

érence à la beauté de Reinhild et à son caractère affable, connus bien au-delà de la Scandinavie, montrait l’intérêt que Théodoric portait déjà à la personne même de la reine. Il n’y vantait pas ses propres charmes, mais ceux de son comté et de sa prospérité. Il y mentionnait son imposante généalogie qui comportait plusieurs ducs de Saxe, ainsi que Widukind le Grand, celui qui fut

e l’indépendance d’Hedeby desservirait la cité. Reinhild devait alors persuader le conseil qu’un rapprochement avec le comté devenait urgent. Un éventuel mariage avec le jarl app

tienne. Avait-elle eu alors la vision que, de son union avec le noble saxon, naîtrait Sainte Mathilde qui donnerait la vie à Otton Ier, fondateur du Saint Empire germanique ? S’était-elle vue deven

veau Knut avant d’annoncer sa décision à toutes et à tous. Outre son titre plus ou moins honorifique de reine, sa fortune restait la

s. Knut deviendrait son tuteur, comme elle-même le fut pour Vighild. L’argent ainsi obtenu lui assurerait son indépendance en Saxe. Elle prévoyait, par ailleurs,

le de la souveraine, allait aussi évoluer. Les activités courantes ne changeraient guère, mais les taxes dues aux nouveaux maîtres suédois risquaient d’accentuer considérablement les différences sociales. Bon nombre de femmes et d’hommes libres, jusque-là indépendants, deviendraient de plus en plus assujettis aux plus riches. Knut placerait un puissant et fidèle notable de sa cour pour

s nous voyions pour parler de nos avenirs respectifs. Le déchirement qui s’annonçait créerait, dans le cœur des uns et des autres, des blessures irréversibles, mais, hélas, nécessaires pour la survie de tous. Fidèle à l’enseignement de ses parents, Gorm et Gisela, Reinhild, guidée par les dieux, ne laissait rien au

rchand norvégien Ottar, et Egil, héritier de Gaspard le Rouge, le souverain norvégien exilé en Islande, nous persuadèrent que l’avenir du groupe se situait sur ces terres loin

ter des animaux. Elle y joignit un snekkar qui permettrait, avec le premier navire guerrier, d’assurer la protection de la flotte. Pour faire bonne mesure, notre bienfaitrice ferait charger les bâtiments de tout ce qui s’avérerait nécessaire dès notre arrivée en I

cilitaient leur négoce. Le jarl Knut en réserva plusieurs dizaines, désireux de former un nombre supérieur de guerriers à cheval, s’il devait un jour faire face à des tentatives d’invasion. À l’approche du grand départ, ces affaire

tentatives d’apiculture avaient échoué. Le miel et ses dérivés, en particulier l’hydromel, faisaient partie des produits qui ne manquaient jamais dans les chargements qu’il convoyait vers l’île de glace. En cas d’échec, il leur resterait le négoce du vin, dont ils étaient dev

aient aussi, ainsi que les métiers à tisser dont Solveig n’aurait jamais voulu se séparer ! De l’élevage des moutons à la production des plus belles étoffes, la réputation du couple avait dépassé les frontières du pays. Ces activités ne les avaient pourtant pas empêchés d’apporter au clan huit enfants. Trois d’entre eux n’avaient pas résisté aux nombreuses maladies qui touchaient les petits, s

depuis son mariage avec la très sérieuse Brynhild. Trois enfants animaient déjà leur foyer. Très entreprenant, Osulf s’était imposé comme l’un des meilleurs dans son art. Cinq hommes libres travaillaient désormais pour lui, avec l’aide de quelques esclaves. Leurs bateaux étaient réputés, et seul le feu pouvait détruire l

ecine arabe qu’ils n’hésitaient jamais à partager. Ainsi avaient-ils éduqué plusieurs jeunes disciples qui prendraient leur succession à Hedeby et dans tout le comté. Malgré cela, ils feraient sans doute partie des personnes les plus regrettées. La sœur aînée d’Unnrdis, Heidrun, v

jeunes gens venus d’une ferme éloignée. Les inconscients avaient fui leurs terres pour échapper aux foudres du père de la demoiselle qu’il avait promise à un autre. Leurs fils ne souhaitaient pas

épouse, tenterait d’apaiser sa peine, comme toujours dans les moments difficiles. Son soutien, sa patience et son amour le sauvèrent après son grave accident de pêche. La réussite de son entreprise de verrier lui permit de se mettre à l’abri de besoins financiers. Je m’assurai, par ailleurs, auprès du jarl Knut, que tout se passerait bien jusqu

aient embarqueraient également. Des manteaux de pluie, fort utiles aux marins, aux chaussures, en passant par les ceintures ou les bourses,

ousse autant qu’à son caractère souvent enflammé. Bérulf resterait notre godi. Une voie différente existait-elle, tant nos destins semblaient si solidement liés ? Qui, mieux que lui, pouvait résoudre les conflits que cette aventure ne manquerait pas d’engendrer ? Sa p

moi qui pouvais les blâmer. Il s’agissait d’Haalfred et d’Haaldorà. Le caractère de viking de la jeune femme avait détint sur celui de son mari qui atteignait maintenant le même niveau. Thorgrim jouait plus souvent dans les robes d’Heidrun, au foyer des guérisseurs, que dans les braies de sa mère. Haaldorà s’assurait les services d’Unnrdis pour ne pas lui donner, pour l’instant, de frères

toujours un gain substantiel sur différents marchés aux esclaves, et c’est bourse pleine qu’il retournait, avec son équipage de pirates, se reposer en Islande. J’avais connu cette vie-là avec Siegfried et je ressentais encore, à l’évocation de certains souvenirs, l’exaltation qui en découlait. C’est sans d

de. Hrolff et Egil nous guideraient jusqu’aux côtes sud-est de l’Islande. Gaspard, qui présentait envers nous une dette d’honneur, eu égard à la protection que nous avions offerte à son fils,

elles furent vendues aux clans des contrées limitrophes. Knut proposa de prêter de l’argent à ceux qui en manquaient, dans un souci d’équité. Quatre communautés voyaient ainsi l

u, de la bienveillance du roi Gorm et de Gisela, son épouse. Elles partageaient tellement de souvenirs communs et probablement autant de pensées personnelles qui resteraient d’éternels secrets. Tout cela avait forgé trois caractères si puissants aujourd’hui. Cette force leur avait permis de résister à toutes les difficultés de la vie. C’est cela, aussi, qui allait leur faire accepter ce

Conscients que les nornes ne tarderaient pas à couper le fil de leur existence, ils exprimaient la sérénité des êtres qui se sentent fiers des années passées sur Midgard. Ils n’aspiraient plus qu’au repos que leur offriraient les dieux quand le

lurent ces adieux. Leurs destins et les nôtres chemineraient désormais sur d’autres routes et chacun l’accepta

tionnels mots de bienvenue de Reinhild, c’est Jorik Langue Pendue qui prit la parole dans un silence total. Aucun convive n’aurait voulu manquer la moindre syllabe du poème épique qu’il avait peaufiné pour la circonstance. Il fut consacré à l’his

ant cette période, Thorolf Gunaldsson, le régisseur des terres seigneuriales, s’occupa de celles de la jeune fille. Il assurait le maintien de leur prospérité. Jorik Langue Pendue expliqua alors, avec lyrisme, comment mon mariage avec l’héritière leva sa tutelle et nous permit de relancer la vie et toutes les activités de la communauté de Snorri. Il d

changements à venir n’engendrent pas de cataclysmes. Ils prièrent pour que la nouvelle vie de Reinhild la comble. Ils invoquèrent Njörd afin que ceux qui hisseraient

e concert et, portant haut leur corne de cérémonie, lancèrent le banquet, pour le plus grand plaisir des convives qui avaient patienté si calmement jusque-là. Cette libération s’exprima par un brouhaha qui rendait, pour l’heure, toute discussion impossible. Vighild et moi nous tenions auprès de la reine, alors que les notables de la cité, dont les membres du conseil, prirent place de part et d’autre. Dans la longueur de

ais qu’il avait gardé à son service. Plusieurs d’entre eux connurent la cour de l’empereur byzantin et nous révélèrent cette façon, si différente, de préparer des aliments somme toute assez courants. Poivre, piment, clou de girofle ou encore gingembre relevaient le goût des viandes, poissons, crustacés ou légumes, que le miel, les feuilles de menthe ou l’ajout de fruits venaient adou

acun choisissait sa formule pour cacher parfois un profond désarroi. Les plus réservés se retirèrent afin de dissimuler leur tristesse. Que ce soient avec des parents, des amis, des partenaires ou bien encore des concurrents, tous ceux qui s’en allaient possédaient

la fin de l’embarquement des femmes et des hommes, les amarres larguées, les navires quittèrent doucement les quais. La foule qui s’y était am

olf devenait celu

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