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Le destin de Thorolf - L'île boréale

Chapitre 2 L’île boréale

Nombre de mots : 2050    |    Mis à jour : 12/08/2021

ville d’origine. Il longea les côtes méditerranéennes, franchit les colonnes d’Hercule et remonta la péninsule ibérique. P

avoir pu observer un grand espace qu’il appela Thulé. À partir des côtes occidentales du Danemark, il remit le cap au sud jusqu’à sa Méditer

a comme habitée et pleine de ressources. Il avait observé, sans doute, la partie occidentale de la Scandinavie. Ce n’est qu’au milieu du VIIesiècle que quelques moines irlandais exhumèrent de vieux livres, réveillant les thé

ein nord, ils aperçurent, au loin, vers l’est, les îles Féroé. Leur Seigneur leur montrait la voie. Ils mirent donc, comme prévu, le gouvernail à l’ouest et, se laissant pous

a de difficulté à trouver, sur ce vaste territoire, son petit coin de solitude. La rudesse du climat et les faibles ressources naturelles alimentaires combleraient leu

ccoster les premiers migrants scandinaves qui leur donnèrent le nom de PaparLa cohabitation entre les pères et les récents arrivants se révéla de courte durée, ces derni

ue de la façon dont de nouveaux aventuriers redécouvrirent l’île et la colonisèrent. Le jeune scalde avait, comme toujours, mémorisé cha

re du chef viking Naddoddr. Perdu au milieu de l’océan, l’équipage norvégien réussit à lutter et à vaincre les éléments avec la protection de quelque dieu bienveillant. Le calme revenu, les navigateurs réalisèrent qu’ils se situaient proches de riv

il ne s’y arrêta pas de suite, mais en longea les côtes. Il réalisa, de la sorte, qu’il se trouvait bien en présence d’une île. Il la baptisa, bien immodestement, Gardarsholmi. Lui et ses hommes y passèrent un

sence à ses côtés de trois corbeaux. Qui, mieux que Jorik, pouvait raconter comment le fortuné Norvégien lâcha ses volatiles aux abords des îles Féroé. Deux d’entre eux retournèrent vers la Norvège, quand le troisième partait dans la direction opposée. Floki aux Corbeaux ordonna alors

avaient protégés et guidés ne voyaient pas les choses ainsi. Floki avait tout prévu pour retourner en Norvège aux premiers jours de l’automne. La période des tempêtes, que l’expéri

le nom que Hrafna-Flokidonna à ce territoire : la terre de glace, Island ! Un nouveau pays était né. Le lancement du Lan

on que pour les projets commerciaux qu’il nourrissait. Avec la complicité de ses compagnons de fortune, dont Thorulfur l

rces chaudes avec leurs geysers, les montagnes enneigées ou les plages de sable noir. Ils n’omettaient jamais dans leurs récits les grandes forêts de bouleaux, les arbustes et arbriss

e était l’unique mammifère terrestre qui vivait ici. Le petit animal craintif arborait une épaisse toison blanche en hiver, qui laissait place au printemps à un pelage ras brun-roux. Sans prédateurs et bénéficiant d’une nourriture abondante, il avait vite colonisé l’île. De beaux poissons profitaient d

cygne chanteur, en passant par l’eider à duvet, des dizaines d’espèces d’oiseaux, qu’ils fussent migrateurs ou sédentaires, peuplaient une grande partie du territoire. Ils présentaient de l’intérê

Cibles de choix, ils offraient de multiples ressources. Viande, graisse, peau, ils pouvaient nourrir et enrichir leurs chasseurs. E

t, par les biens que l’on pouvait en tirer, de nombreux chasseurs-pêcheurs d’expérience. Les plus entrepr

rbe tendre où ovins et chevaux trouveraient leur paradis. Les rivages côtiers et les berges des fjords, ajoutaient-ils, se prêtaient à merveille à l’

ile entre l’Islande, la Scandinavie et les îles britanniques, afin de po

e année-là, le premier comptoir islandais. Poussé à quitter la Norvège en raison d’une violente querelle avec le jarl Atli, il se laissa convaincre par les récits enthousiastes de Floki et partit avec son ami Hjörleif Hrödmarsson et u

eulement après les faits, l’installation des premiers pionniers offrait déjà des accents d’odyssée. L’arrivée

ngolfur et Hjörleif avaient repéré un cap aux hautes falaises. À leur vue, le chef de clan ordonna que l’on jette à l’eau les montants sculptés de son siège de cér

construire de véritables maisons et envisager sereinement leur avenir dans ce lieu qu’ils appelèrent la baie des fumées. Les sources d’eau chaude et les geysers q

andais, que ceux-ci l’assassinèrent ? Bien que son ami le vengeât avec honneur, en décapitant un à un ses meurtriers et en donnant leurs dépouilles aux chiens, cette mort peu glorieuse n’a

, tant de Scandinavie que des archipels britanniques. Hommes et femmes, libres ou esc

Snorri vivrait, à son tour, ce

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