Toi partie, je m'oublie
es, la décence serait de rigueur, son exubérance exacerbée pourrait en déranger plus d'un. C'est bien simple, sa tante fait partie de
le sol frais, indifférente aux œillades éberluées de ses voisins de chaise. Si, au moins, elle pouvait tempérer la fréquence de ses envolées comparées à d'ha
ar la fenêtre. La pluie a laissé place à un soleil de fin d'été qui illumine à présent un ciel
te en se levant de sa chaise au moment o
équenter au quotidien. Hélas, le naturel perfide revenant souvent au galop, le reste de son accoutrement détonne assez pour éclipser cet élan de standardisation. Il suffit à Alizée de poser ses grands yeux amande à la surface des pieds de sa tante pour émettre un jugement sans appel. Boudinés dans une paire de ballerines noires agrémentées de pierres précieuses factices et grossières, ses pieds paraissent enfler à vue d'œil. Et comment ne pas faire mention de ce gilet ? Bordeaux à grosses mailles avec une capuche dont
ue Alizée en se ruant dans ses
s d'autres circonstances, tu peux me croire, lui murmure
ls la connaissent, ils la côtoient, elle les suit à la trace. La mort produit cet effet d'asphyxie sur la majorité des êtres aimants. Ainsi submergés,
quiert Alizée devant l'heure qui c
re, l'air passablement blasé, ils sont dans
risque que l'oncle Riri l'a déjà en sa possession. Ces collections personnelles s'étendent de la tapette à mouche de formes incongrues aux cartes postales mettant en scène des éléphants dans des situations improbables en passant par des clowns horrifiques en céramique. Leur maiso
n fait une entrée remarquée des plus cha
ermés tous les deux ? les sermonne tante
trouvaille qu'il a faite lors d'une brocante cet é
peur de le découvrir, confesse tante Jackie pendan
neries en réserve chez vous, il fallait que Antoine y
aut point le temps d'un quart d'heure fugace.
ant la fameuse découverte qu'elle pousse un cri de joie stride
ante centimètres de haut ! Certifié qui plus est, s'enthousiasme Jackie, pour le moins impressionnée, ton mari a
'en manque pas, c'est
jouter à la longue liste des am
nnant sur le jardin le tant attendu père de famille vê
nce-t-il à l'assemblée avec la solennité qui s'impose
tout un foin à cause d'un foulard sur lequel elle ne remettait plus la main. Résultat, la double paire d'adultes s'est retrouvée à quatre pattes dans la voiture de l'oncle et de la tante en quête du mystérieux châle évanoui. Alizée, restée à l'écart de la fouille en règle poussée par le manque évident de place dans l'habitacle, a jugé bon d'obs
gare sur le parking de la chambre funéraire tant la quantit
chambre funéraire communale mise à la disposition des familles. Alizée en a été soulagée, grâce à leur athéis
attention. C'est le petit ami d'Alice, Vincent, dix-neuf ans, cheveux tondus à ras, piercings en constellation sur le cartilage droit de son oreille, dragon celte sur le bras droit aujourd'hui totalement dissimulé et lunettes noires opaques. Personne ne lui ressemble et, lui, ne ressemble à aucune autre. Dire que Alizée est en