icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Toi partie, je m'oublie

Toi partie, je m'oublie

Auteur: promotion
icon

Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1664    |    Mis à jour : 25/10/2023

avant d’a

rrivera j’aur

ont je

bassiste de

, ne comprenant pas ce qui se trame en dessous d’elle. Il lui faudra lutter pour ordonner le réveil de ses muscles et parvenir enfin à s’extirper de son lit. Au rez-de-chaussée, les lamentations ne se sont pas calmées, elles s’accentuent même. En tendant l’oreille, Alizée

sa résolution. Personne dans l’entrée. Personne dans la cuisine. La terreur la ronge à chac

assisté à pareil spectacle. Voir ses parents si désarmés, si dévastés, pleurant à chaudes larmes dans les bras l’un de l’autre, suffit à lui confirmer la gravité de la nouvelle apportée par

e-t-il, la voix étran

i prendre tendrement la main et l’amener sur le canapé à ses côtés. Ses yeux se sont vidés, comme perdus dans un monde parallèle au leur. Son père, quant à lui, reste debout le corps mouvant, incapable de rester statique. Du coin de l’œil, Alizée l’observe faire les cent pas sur le tapis émeraude qui revêt le plancher sombre et lustré du salon, l’esprit ailleurs, à l’instar de son épouse. Sans

la réception de ces mots horribles à son oreille. Ta sœur a fait la fête avec des copains, elle voulait célébrer l’acceptation du dossier de sa meilleure amie par la

teint a blêmi et ses mains, maintenant possédées, sont prises de convulsions incontrôlables. Et pourtant, malgré son apparente vulnérabilité, il continue

ée, il se ressaisit et repre

d’avoir au téléphone, Elle… a perdu le con

rge, comme si le simple fait de l’articuler partic

p, complète sa mère avant de

s’est effondré. Plus rien ne sera comme avant. Hier encore, leur famille se composa

nt ? Pourquoi a-t-elle voulu rentrer impérativement cette nuit, ici, à la maison, alors que son studio d’étudiante se situe plus près ? Cela lui paraît insensé, elle ne reconnaît pas sa sœur. Agir de manière inconsciente, boire à outrance ne lui ressemble pas. Ce n’est pas elle. La fille que Alizée connaît ne vit que pour ses études. Sa meilleure amie se plaisait à raconter qu’elle de

eux à l’étage sans bruit, sans même allumer, avançant à l’aveuglette. L’étreinte de leurs deux mains enlacées se resserre sensiblement tandis qu’elles passent devant la chambre d’Alice sur leur droite. Dans ce geste anodin muet, de l’amour y est décelé, du soutien, mais aussi un immense désespoir. Lentement, elles traversent le

ténèbres attirent les cauchemars. Prévoyante sur l’avenir, la présence d’esprit de la jeune fille lui a fait conserver religieusement, comme vestige de sa petite enfance, une ve

r le corps meurtri de leur fille aînée à la morgue de l’hôpital public de la ville sans préavis.La dépression s’immisce jusqu’aux cimes du ciel dont la laideur manifeste son désespoir en leur offrant d

ousues sinistres. Coiffée par ses couvertures, elle grimace en humant les volutes échappées de l’interstice de la porte de la cuisin

présence fort matinale de sa mère. Elle la voit prostrée, comme hyp

ix heures et demie. Retourne donc te mettre au lit, lui recommande la quadra vêtue d’une

rmir, me recoucher ne se

ive, tout en plongeant de nouveau ses pensées broui

e est barbouillée, déjà stressée, consciente de l’épreuve qui l’attend incessamment sous peu. Voir sa mère déconnectée du monde extérieur la chamboule. Elle, si dynamique en temps normal, trop parfois, à la limite du survoltage, s’est mue en une poupée mono-ex

Bonus à réclamer dans l'application

Ouvrir