Toi partie, je m'oublie
avant d'a
rrivera j'aur
ont je
bassiste de
, ne comprenant pas ce qui se trame en dessous d'elle. Il lui faudra lutter pour ordonner le réveil de ses muscles et parvenir enfin à s'extirper de son lit. Au rez-de-chaussée, les lamentations ne se sont pas calmées, elles s'accentuent même. En tendant l'oreille, Alizée
sa résolution. Personne dans l'entrée. Personne dans la cuisine. La terreur la ronge à chac
'a assisté à pareil spectacle. Voir ses parents si désarmés, si dévastés, pleurant à chaudes larmes dans les bras l'un de l'autre, suffit à lui confirmer la gravité de la nouvelle apportée p
he-t-il, la voix étran
i prendre tendrement la main et l'amener sur le canapé à ses côtés. Ses yeux se sont vidés, comme perdus dans un monde parallèle au leur. Son père, quant à lui, reste debout le corps mouvant, incapable de rester statique. Du coin de l'œil, Alizée l'observe faire les cent pas sur le tapis émeraude qui revêt le plancher sombre et lustré du salon, l'esprit ailleurs, à l'instar de son épouse. Sans
a réception de ces mots horribles à son oreille. Ta sœur a fait la fête avec des copains, elle voulait célébrer l'acceptation du dossier de sa meilleure amie par la fac
teint a blêmi et ses mains, maintenant possédées, sont prises de convulsions incontrôlables. Et pourtant, malgré son apparente vulnérabilité, il continue
ée, il se ressaisit et repre
'avoir au téléphone, Elle... a perdu le contr
rge, comme si le simple fait de l'articuler partic
oup, complète sa mère avant
s'est effondré. Plus rien ne sera comme avant. Hier encore, leur famille se composa
nt ? Pourquoi a-t-elle voulu rentrer impérativement cette nuit, ici, à la maison, alors que son studio d'étudiante se situe plus près ? Cela lui paraît insensé, elle ne reconnaît pas sa sœur. Agir de manière inconsciente, boire à outrance ne lui ressemble pas. Ce n'est pas elle. La fille que Alizée connaît ne vit que pour ses études. Sa meilleure amie se plaisait à raconter qu'elle de
eux à l'étage sans bruit, sans même allumer, avançant à l'aveuglette. L'étreinte de leurs deux mains enlacées se resserre sensiblement tandis qu'elles passent devant la chambre d'Alice sur leur droite. Dans ce geste anodin muet, de l'amour y est décelé, du soutien, mais aussi un immense désespoir. Lentement, elles traversent le
ténèbres attirent les cauchemars. Prévoyante sur l'avenir, la présence d'esprit de la jeune fille lui a fait conserver religieusement, comme vestige de sa petite enfance, une ve
r le corps meurtri de leur fille aînée à la morgue de l'hôpital public de la ville sans préavis.La dépression s'immisce jusqu'aux cimes du ciel dont la laideur manifeste son désespoir en leur offrant d
ousues sinistres. Coiffée par ses couvertures, elle grimace en humant les volutes échappées de l'interstice de la porte de la cuisin
présence fort matinale de sa mère. Elle la voit prostrée, comme hyp
ix heures et demie. Retourne donc te mettre au lit, lui recommande la quadra vêtue d'une
mir, me recoucher ne serv
ive, tout en plongeant de nouveau ses pensées broui
e est barbouillée, déjà stressée, consciente de l'épreuve qui l'attend incessamment sous peu. Voir sa mère déconnectée du monde extérieur la chamboule. Elle, si dynamique en temps normal, trop parfois, à la limite du survoltage, s'est mue en une poupée mono-ex