L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'héritière adorée
Le retour de l'héritière délaissée
Choyée par le chef de la mafia
Les regrets de mon ex-mari
Une danse avec trois princes
Le retour de l'épouse indésirable
Son retour en grande pompe
Séléna
J'ouvre la porte du taxi en soufflant du mieux que je peux tout en tenant mon ventre après avoir donné ce qu'il me reste d'argents au chauffeur qui ne semble aucun cas avoir pitié de moi. Mais honnêtement qui aurait pitié d'une fille de dix-sept ans totalement trempée, criant comme un diable et qui en plus est sur le point d'accoucher dans les minutes qui viennent. Je me traine comme je le peux jusqu'au hall de cet hôpital de Chicago en slalomant à travers les gens qui entrent et en sortent. Pas un seul ne s'arrêterait pour m'aider ! Je serre une nouvelle fois les dents sentant cette foutue contraction arriver et je m'accroupis en hurlant cette fois-ci dans ce hall prête à tourner de l'œil. La douleur est plus que terrible, j'ai l'impression que mon corps va exploser ou céder dans les secondes qui viennent et qui me semblent tellement longues. C'est là qu'un médecin s'accroupit devant moi et il pose sa main sur mon épaule.
- Mademoiselle, vous êtes sur le point d'accoucher ? Me demande-t-il d'une bonne intention. Mais honnêtement, c'est tellement flagrant que j'ai juste envie de lui crier : " Non, connard ! Je fais une prière !"
Tout s'enchaine autour de moi et des infirmières m'emmènent sur un brancard tandis que j'hurle tellement fort que je pourrais réveiller les morts qui sont à la morgue. Une morte, voilà ce que j'aurais voulu être si cet enfant ne m'avait pas fait reprendre mes esprits. Ma vie a été tellement dévastée en si peu de temps que je n'ai plus rien eu du jour au lendemain. Il ne reste plus que moi et ce bébé dans mon ventre qui n'est plus que ma seule raison de vivre depuis plus de huit mois.
- Mademoiselle, poussez ! Me fait le médecin et je pousse tellement fort en criant que j'ai l'impression que tout mon corps est en train de se déchirer. La douleur que je ressens est tellement atroce que je regretterais presque d'avoir insisté pour donner la vie à ce bébé jusqu'à ce que j'entende ses premiers cris.
- Félicitations mademoiselle, vous avez une magnifique petite fille. Me fait l'infirmière alors que je m'affale sur le lit enfin soulagée de ne plus sentir ses douleurs atroces.
- Vous avez un nom pour cette petite demoiselle ? Me demande l'autre infirmière alors que le médecin coupe le cordon ombilical.
- Alizée. Répondé-je alors que l'infirmière pose cette petite princesse aux cheveux noirs sur mon ventre et que les larmes coulent le long de mes joues.
- C'est un très beau prénom. Me fait l'infirmière.
- C'est tout ce qui me reste de mon ancienne vie. Elle sera tout comme le vent, un souffle d'air frais dans ma nouvelle vie. Murmuré-je en posant mes lèvres sur ce petit corps rose qui me réchauffe le cœur pour la première fois depuis des mois.
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Trois ans plus tard
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Je sors de ma vieille Ford trouvée chez un vieux concessionnaire répugnant en manquant de me faire renverser et j'ouvre la porte passager pour défaire la ceinture du siège enfant d'Alizée.
- Vite. Vite. Répété-je en la prenant dans mes bras avant d'attraper son sac et de filer dans le vieux bâtiment où habite Paola. Je grimpe les escaliers jusqu'au quatrième étage en courant étant déjà en retard pour le travail et je tambourine à la porte.
- Te voilà enfin ! S'exclame Paola en faisant une caresse sur la joue d'Alizée avant de me laisser entrer.
- Léna ne va pas être contente que tu sois encore en retard ce soir. Me fait-elle remarquer alors que je pose le sac d'Alizée sur le fauteuil et que je l'embrasse tendrement.
- Je sais. Mais j'ai dû payer les frais de la crèche aujourd'hui et il y avait un monde dingue à la banque. Lui expliqué-je alors que je lui donne Alizée comme toujours à contrecœur.
- Tu devrais te dépêcher, elle va certainement être de mauvaise humeur. Me dit-elle en me raccompagnant à la porte alors que je fais des signes à Alizée en souriant douloureusement. Je n'aime vraiment pas la laisser ainsi la nuit chez Paola. Non pas que je n'ai pas confiance, c'est ma seule amie mais d'habitude, Paola dort à la maison mais puisqu'elle s'est tordu la cheville, je n'ai pas eu le choix de lui amener.
- Au fait, ce soir il y a un groupe des pompiers de Chicago qui viennent au club alors sois excellente qu'ils puissent te laisser de bons pourboires. Me dit-elle avec un sourire malicieux.