Une histoire profonde, remplie d'amour, remplie de joies mais aussi remplie de tristesses. Je m'appelle Fatima, à travers ces lignes je vous raconte mon histoire. Tout commence avec un amour d'enfance.
Chapitre 1
Je suis Mme Sarr née Fatimata Bintou Ka, j'ai aujourd'hui 45 ans je suis la veuve du célèbre homme d'affaire Abdalah Sarr. Je suis mère de 4 enfants merveilleux, les jumeaux Mohamadou Ibrahim et Ndella 27 ans, Mohamed 20 ans et la plus jeune Kadija 17 ans.
Je suis devenue une femme très puissante et influente dans ce pays. Je possède des immeubles, des voitures et des sociétés.
Le célèbre magazine Femmes du monde a décidé de me faire un interview et l'un de leurs auteurs va narrer ma vie, je dois donc leur raconter mon histoire. Comme on le dit souvent le cœur d'une femme est un immense jardin remplis de secrets. Je vais vous raconter aujourd'hui une histoire enfuie au plus profond de mon cœur. Je ne l'avais jamais raconté à qui que ce soit jusqu'à présent. C'est grâce à cette histoire que je suis la femme que je suis aujourd'hui.
Chapitre 2
Nous allons reculé le temps de plusieurs années, quand je n'étais qu'une enfant insouciante, heureuse, entourée et pleine de vie.
Plusieurs années dans le passé : Espoir
Je venais d'une famille très modeste et très conservatrice. Mon père Ibrahima Ka était chauffeur de taxi et ma mère Ndella Diaw était une femme au foyer très brave. En plus des corvées de la maison elle vendait des légumes sur une petite table devant notre maison. A cette époque on habitait aux parcelles assainies dans une petite maison de location mais on était les plus heureux au monde. Mon petit frère Seynou était moins âgé que moi juste de 3 ans je l'aimais plus que tout au monde, il était né avec une maladie cardiaque mais cela ne l'empêchait pas de vivre sa vie et de s'épanouir. Mes parents étaient de vrais battants, malgré leur faible revenue on ne manquait de rien, en tout cas de l'essentiel. On mangeait à notre faim, on avait un toit où dormir et l'amour était en l'air, je donnerai tout ce que j'ai aujourd'hui pour ne revivre qu'une seule journée avec eux, ma famille, mon sang.
Je venais d'avoir mon BFEM avec des résultats vraiment excellents. Les études étaient pour moi un moyen de remercier mes parents, un moyen pour leur rendre fière. Suite à ses résultats excellents, on m'a offert une bourse d'étude dans un lycée d'excellence privé de la place qui se trouvait au Point E. Ce lycée n'était fréquenté que par les enfants de riches. Si tu n'étais pas fils de tel, tu ne fréquentais pas ce lycée. Quand on nous a fait part de cette bourse d'étude mes parents étaient tellement contents et fière de moi, moi aussi j'étais contente mais j'appréhendais vraiment. Que serait ma vie dans ce lycée avec des gens tellement différents de moi ? J'ai parlé de mes craintes à mes parents mais ils m'ont encouragé, ils m'ont réconforté. Il était hors de question que je rate cette chance unique. L'école allait prendre en charge mes études jusqu'à l'obtention du bac et si mes résultats restaient constants je pourrais continuer mes études à l'extérieur, c'était une chance unique donc j'ai décidé avec les conseils de mes parents de foncer. La prise en charge se limitait juste au fait que je n'aurais pas à verser de mensualité, ça nous allait parfaitement.
Je n'oublierais jamais ce 5 Octobre mon premier jour dans ce lycée d'enfants de riches. Avec mon père on a pénétré l'école à 8h. Du haut de mes 16 ans, je n'avais jamais vu autant de beauté. L'école était immense, il y'avait un grand jardin avec des jet d'eau qui m'étaient jusque là inconnus. Papa et moi étions là à regarder de gauche à droite, les gens que ce soit élèves ou parents étaient chiquement habillés. En l'espace d'un moment je me suis sentie honteuse avec mes friperies mais très vite je me suis débarrassée de cette idée. Le fait de porter de beaux vêtements, de belles chaussures et des sacs de marque n'a jamais était pour moi une nécessité, je me dis qu' il y a plus important et c'est ça qui compte. Mes parents m'avaient tellement bien éduqué, avec des valeurs irréprochables donc toute cette beauté que je voyais là ne m'affectait en rien et ne me faisait pas me sentir inférieur.
Après avoir bien observé l'école, on s'est dirigé à l'administration pour régler les différentes formalités. J'ai ensuite récupéré mon emploi du temps, j'étais en seconde S classe A. Ils nous ont dit que les cours démarreront officiellement le lendemain. Mon père m'a déposé à l'arrêt pour que je puisse prendre un bus pour rentrer aux parcelles et lui il est allé faire son travail de taxi man. Mon bus avait pris presque 30 mm avant de se pointer. A l'intérieur c'était bombé de monde, il faisait tellement chaud que j'avais du mal à respirer. C'était la première fois que je prenais un bus et c'était horrible, j'avais des vertiges et j'avais envie de vomir. A un instant je n'en pouvais plus, j'allais tombée mais une gentille tata m'a proposé de m'asseoir sur elle, elle m'a donné de l'eau et j'ai repris des forces. On est arrivé aux parcelles unité 16 après 1h dans ce maudit bus où les gens étaient entassés comme des animaux. Une fois descendue du bus, j'ai pris quelques minutes pour prendre un bol d'air frais. Ensuite j'ai pris la route pour chez moi. Notre maison était un peu loin de l'arrêt donc il me fallait marcher un peu pour arriver chez moi.
Après quelques minutes de marches, j'ai était accueilli par le beau sourire de ma mère. Elle m'a posé plusieurs questions et je lui ai tout raconté, la beauté et l'immensité de l'école, les nombreuses activités et club disponibles, elle était émerveillée et tellement contente pour moi. Je lui ai parlé aussi de comment le bus était horrible mais elle m'a rappelé que rien n'est facile dans la vie et je devrais m'y habituer parce que papa ne pourra pas me déposer ni aller me prendre à cause de son travail. Il avait des clients dont ils déposaient les enfants à l'école donc il fallait que je me débrouille.
Après le déjeuner, je suis allée avec maman au marché hebdomadaire de lundi non loin de chez nous. Elle m'avait acheté des jeans, des t-shirt et des chaussures. On est ensuite allé dans les papeteries qu'on appelait à l'époque « par terre » parce qu'ils exposaient leurs marchandises par terre. On a acheté les cahiers pour moi et mon frère qui devait faire la classe de 5ième au collège des parcelles là où j'ai eu mon BFEM. Pour les livres on avait apporté nos livres d'occasions et on les a échangé. Après ça on est allé au garage des bus pour me payer l'abonnement qui était beaucoup plus économique que de payer chaque jour le ticket, on s'est aussi renseigner sur les horaires pour que je saches comment gérer le temps.
On est enfin rentré chez nous vers 18h, j'en ai profité pour laver mon sac de l'année dernière et là tout était prêt.
Je me souviens, ce jour là je m'étais couchée très tôt parce que je devais me lever à 5h du matin pour pouvoir prendre le bus de 6h. Je n'ai pas dormi de la nuit, je pensais à plusieurs choses. Malgré toute la confiance que j'avais en moi, j'étais très stressée. C'était la plus longue nuit de toute ma vie. Vers 5h du matin ma mère est venue me réveillée. Je me suis préparée, j'avais mis mon plus beau jean qui me mettait vraiment en valeur, un t-shirt blanc et mes baskets que j'avais depuis 2 ans mais qui étaients toujours comme neufs. Après la prière mes parents m'ont donné les derniers conseils et papa m'a conduit au terminus à presque 1km de chez nous comme ça je pourrais m'installer confortablement.
Cette fois ci le bus n'était pas aussi désagréable que la dernière fois, j'avais une bonne place et je profitais de la route. Vers 7h on est enfin arrivé à l'arrêt le plus proche du lycée, c'était 15mn de marche. J'ai pris mon temps pour marcher, admirer le quartier, les belles maisons et le paysage. Je suis arrivée à l'école aux alentours de 7h30. Une fois à l'école de belles voitures étaient garées dans la devanture, certaines appartenaient à des parents qui déposaient leurs enfants et d'autres à des élèves les plus âgés en général. Et là je l'ai vue, il est descendu d'une magnifique voiture accompagné de deux autres garçons et d'une fille. Nos regards se sont accrochés et pour la première fois de ma vie je ressentais quelque chose qui m'était inconnue jusque là. Ma respiration était devenue rapide, mes jambes tremblaient et je ne pouvais m'empêcher de le regarder. Tout ce qui m'entourait n'existait plus. Il était beau vraiment beau Bachir Oualy, ce que j'ignorais à cet instant c'est que ce garçon allait me faire vivre les pires souffrances qu'on puisse imaginer. La vie est parfois vraiment cruelle ? Pourquoi diable il a fallu que je tombe sur lui ?
Mais je me dis que si je n'étais pas tomber sur lui je ne deviendrais jamais la femme que je suis aujourd'hui.
Enjoy it 😘😘😘
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