L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Les regrets de mon ex-mari
Le retour de l'héritière adorée
Le retour de l'héritière délaissée
Ex-mari, je ne t'aime plus
Une danse avec trois princes
Choyée par le chef de la mafia
Le retour de l'épouse indésirable
Cette lumière éblouissante au fond du tunnel était captivante. Je n'y voyais rien de plus que cet éclat lumineux qui m'en brûlait la rétine, autour tout était noir et sombre. J'étais ligotée, impossible de bouger. Mais où étais-je ? Que s'était-il passé? Qu'allais-je devenir? Tant de questions qui se bousculaient dans ma tête et pourtant tout me semblait paisible. Peut-être étais-je morte. Le silence était pesant, j'espérais entendre un son qui me ramènerait à ma situation, qui m'aiderait à comprendre.
"- On fait quoi de la fille?"
Je n'étais pas morte, en voilà une bonne nouvelle. Du moins, je ne l'étais pas encore.
"- On s'en sert d'appât. Ils viendront la chercher."
Dans quel merdier m'étais-je fichu? Je n'avais aucun souvenir... Je me forçais à réfléchir. Mon plus lointain souvenir était celui de cet homme bedonnant en uniforme qui frappait chez les Palmore pour annoncer le décès de mes parents. Tout ce cauchemar a commencé quand j'ai été forcée de déménager à Runswick.
J'avais une petite vie tranquille, dans la banlieue de Darkwitch. Je ne faisais pas d'histoires. Je passais simplement mon temps à lire, écrire et dessiner. J'avais rejoint le club de sciences pour faire plaisir à ma mère qui s'inquiétait de mon manque d'amis. Elle craignait que je sois de ces ados solitaires et harcelés. Je lui ai expliqué à maintes reprises que les déménagements à répétition à cause de leur travail ne jouaient pas en ma faveur, mais rien à faire, elle disait que c'était de ma faute, que je n'étais pas assez sociale, que je n'allais pas vers les autres. Elle avait raison.
Un beau jour, tout a changé. Papa est rentré extrêmement vite, il m'a demandé de prendre le sac d'urgence. Ce fameux sac que je traîne depuis mon enfance avec de quoi subvenir à mes besoins quelques jours si jamais il arrivait quelque chose de grave. Une couverture, un peu de nourriture et surtout de quoi lire, j'y avais également glissé un journal intime et tout mon argent de poche, j'ai toujours su que l'argent pourrait être pratique en cas de crise, sauf si des zombies attaquaient auquel cas la valeur monétaire n'aurait plus aucun intérêt. J'ai vu à son regard qu'il ne plaisantait pas. J'ai obéi, comme d'habitude, et je suis grimpée dans la voiture. Maman toute autant paniquée était assise sur le siège passager. Elle ne cessait de passer sa main dans ses longs cheveux bruns et se mordre la lèvre tout en me jetant quelques regards à travers son miroir. Je n'ai posé aucune question. Je n'en posais jamais. On a roulé de longues heures, quittant Darkwitch, traversant de nombreux ponts, villages, champs et forêts.
Le trajet a duré une éternité. Puis nous nous sommes arrêtés, mes parents étaient plus calmes, plus apaisés, mais toujours sur la défensive. La grosse berline faisait face à une somptueuse maison protégée par un portail impossible à escalader, le tout surplombé de caméras de sécurité.