« Tu vas partir sans dire au revoir ? Que suis je
je suis censé leur dire ?
"Cela n'a pas d'importance. Dites-leur ce que vous voulez. Parce qu'un jour, ils apprendront que ce que vous dites n'a pas d'importance. En fin de compte, seul ce que vous faites compte.
« TU PEUX ALLER EN ENFER, espèce de fils de pute arrogant. Je ne veux plus jamais revoir ton visage suffisant, souriant, suceur d'âme, connard, putain !
Je lève les yeux de la feuille de calcul sur mon bureau, et elle est toujours là, son nez parfaitement profilé s'évasant à cause des cris, le cuir de sa pochette Gucci creusant des fossettes là où ses ongles rouges parfaitement manucurés s'y enfoncent.
"Bien?! Tu ne vas rien dire ? elle crie à nouveau.
Je ne prends même pas la peine de hausser les épaules. Elle sait que j'ai déjà dit tout ce que je dirai à ce sujet.
« Je vais vous donner trois secondes pour revenir sur ce que vous avez dit, Damien Baxter », menace-t-elle.
C'est trois secondes de trop, je pense, alors que je regarde le rapport sur mon bureau, en cliquant les secondes avec mon stylo contre le chêne en bois poli de mon bureau.
Même du coin de l'œil, je peux dire qu'à chaque clic de stylo, elle devient encore plus en colère. Je ne pensais même pas que c'était possible.
« Va te faire foutre, Damien ! Tu vas payer pour ça », siffle-t-elle en arrachant sa chaussure gauche de son pied et en me la jetant.
Je l'attrape facilement d'une main, puis je lui tends le stylet, le pointant d'abord.
Avec un souffle, elle ignore la chaussure et sort du bureau en clopinant, laissant un nuage nauséabond d'Hypnôse flotter dans son sillage.
"Melissa", dis-je en appuyant sur la sonnerie, avant même que la porte ne soit fermée.
Mon assistante de direction apparaît instantanément dans mon bureau. "Oui, M. Baxter?"
"Maintenant que vous avez eu votre divertissement pour la journée, passons au prochain point de notre ordre du jour, d'accord ?"
Elle retient son rire mais ne commente pas l'incident. Je dois lui en attribuer le mérite. "Bien sur monsieur; Je vais juste récupérer les fichiers dont nous avons besoin.
Je suis déjà de nouveau absorbé par le rapport avant qu'elle ne parte et je ne sais pas depuis combien de temps je regarde les chiffres sur la page quand j'entends quelqu'un se racler la gorge. En levant les yeux, j'aperçois une jeune femme debout près de la porte, une grande enveloppe jaune à la main.
"Quoi?" Je craque. Une seule personne est autorisée à entrer dans mon bureau sans prévenir et cette personne, c'est moi.
"Bonjour! Je suis là pour livrer cela », dit-elle joyeusement en agitant l'enveloppe en l'air.