Une prostituée à son service

Une prostituée à son service

Mael

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**Une prostituée à son service** Bonjour à tous, je m'appelle Ilhem et c'est à l'âge de 19 ans que commence mon récit. Sur le plan financier, ma situation est plutôt confortable. J'ai une belle maison que j'ai achetée et une voiture qui attire les regards. L'argent ne me fait pas défaut grâce à un emploi qui me permet de bien gagner ma vie. Bien sûr, ce n'est pas le travail idéal, mais après avoir été expulsée de l'orphelinat - que l'on appelle désormais Foyer de l'enfance en France - c'était la seule option qui s'offrait à moi. Normalement, ce genre de situation ne devrait pas se produire, mais quand le directeur est un pervers et un véritable salaud, on peut s'attendre à tout. Je n'étais pas la seule dans cette position ; d'autres orphelins, en majorité, ont également subi des abus de sa part et se sont retrouvés sur le pavé. Cela fait maintenant près de quatre ans que je vends mon corps. Avoir des relations éphémères ne me dérange plus. Ma virginité appartient au passé depuis longtemps, et cela a commencé avec un viol. Après avoir été abusée une seconde fois, cette fois par le directeur lui-même, j'ai compris que mon corps pouvait être ma voie d'évasion, mon moyen d'accéder à tout ce que je désirais. Depuis mes 14 ans, un an avant mon expulsion, j'ai commencé à l'utiliser après les cours pour économiser en vue de ma sortie du foyer. Finalement, ma sortie est arrivée plus tôt que prévu. Pour me présenter : je suis Ilhem, 19 ans, mesurant 1m70 pour 58 kilos. Physiquement, je me considère ordinaire ; je ne cherche ni à me vanter ni à me rabaisser. Je m'accepte telle que je suis. Je suis orpheline depuis longtemps. Après l'orphelinat, j'ai vécu pendant trois ans dans diverses villas avant d'acheter ma maison deux mois après mes dix-huit ans. J'ai financé cet achat avec mes propres économies et l'aide d'un ami. Je n'ai pas beaucoup de proches autour de moi. Les gens ont tendance à m'éviter ou à me scruter de haut en bas. On me dit souvent que je dégage quelque chose qui repousse les femmes. Cela me fait toujours sourire quand je constate que les femmes me regardent avec méfiance tandis que leurs compagnons m'admirent. Je ne peux pas prétendre que cela ne m'affecte pas ; j'ai appris à vivre avec ce jugement et maintenant j'en tire parti. Plutôt que de chercher leur approbation, j'accepte qu'elles m'envient pour une raison bien réelle. Je tiens à préciser que je ne suis pas provocatrice par nature ; c'est seulement lorsque je sens le jugement peser sur moi sans raison valable que je réagis ainsi. Voilà qui je suis. La suite de mon histoire vous attend dans les chapitres à venir. Bonne lecture !

Chapitre 1 01

.. : ISSRA

Moi : OUI

..... : vient deux secondes

Je me lève et descends du lit un peu fatiguée.

Je pense qu'il vous faut une petite explication.

Mon vrai prénom c'est Ilhem, Issa est un nom que je me suis attribuée quand j'ai commencé tout ceci.

Pour moi faire ce travail et un gros manque de respect envers mes parents qui m'ont mis au monde alors utiliser le nom qu'ils m'ont donné lors de mes activités c'était une chose que je pouvais m'autoriser.

Lorsque l'on m'appelle Issra, j'ai comme l'impression de ne plus être moi, d'être une autre personne, et non pas Ilhem l'enfant de mes parents.

Si mes souvenirs sont bons, ce prénom a été choisit par mon défunt père, qui est mort un mois après ma naissance d'un cancer qu'ils ont détecté trop tard. Quand à ma mère, elle est morte le jours où je me suis faites violer par mon beau-père.

Ce b*tard, l'avait tué alors qu'elle essayait de me sauver de ses mains.

Aujourd'hui il est toujours en prison, et j'espère qu'il y restera jusqu'à la fin de ses jours.

Enfin, je disais. Je descends du lit et sors de la chambre en trainant des pieds, j'arrive à la cuisine où se trouve Salim.

Salim est un chef de réseau, Il fait souvent appel à mes services et je ne les lui refuse jamais car non seulement ie m'entends bien avec, mais aussi parce que je peux faire tous ce que je veux, il me fait confiance.

Actuellement nous étions dans l'une de ses villas en Espagne, ils étaient venus pour des affaires et moi j'étais là pour des vacances.

Moi : qu'est ce qui se passe?

Salim : tu peux prendre le kebab à la cuisine et la canette au frigo pour les ramener à la p'tite en bas s'il te plaît

Moi : y'a quelqu'un à la cave ?

Salim : ouais depuis hier, mais elle ne restera pas longtemps je pense

Moi : hum ok

Je passe à côté de lui et le smack avant de prendre la nourriture et de partir. Je ne m'intéresse pas à leurs affaires, c'est sûrement la raison pour laquelle je n'avais pas remarqué qu'ils avaient emmené une personne ici. Je fronce les sourcils en me souvenant de ses paroles. Une petite, c'était un enfant qui était ici ? ou une adolescente?

J'entre dans la pièce et allume la lumière, mais n'y trouve personne. J'allais pour faire demi tour quand je sens qu'on tire sur mon habit.

Je me retiens de crier de frayeur et vois une petite fille assise par terre à ma gauche.

..... : madame

Elle avait une petite voix douce.

Elle devait avoir à peine six ans.

Je m'accroupis à son niveau et pose le plateau par terre.

Moi : mais tu es un enfant toi, tu as quel âge ?

Elle : quatre ans

Moi : d'accord et comment tu t'appelles ?

Elle était tellement mignonne. Elle me rappelait les enfants de l'orphelinat dont j'avais l'habitude de m'occuper.

La petite : Lina et toi ?

Moi : Ilhem ou Issra, mais toi tu as le droit de m'appeler Ilhem ok ?

Lina: oui, tu-tu es trop belle

Moi : merci princesse, tu l'es autant que moi, vas y mange après on montera en haut

Je lui coupe le sandwich en deux et l'aide à manger. J'ai dû finir le reste car c'était trop pour elle. Après cela je l'ai prise dans mes bras et nous sommes montées dans ma chambre.

-17 Heures-

Je rentre à la villa avec la petite à mes côtés. Je l'avais emmené faire des petits achats pour qu'elle puisse se changer car ses habits étaient en piteux état.

Nous étions à peine rentrées que l'on entendait du bruit. J'avance et tombe sur Salim dos à moi, une arme en main dirigé vers ses hommes.

Salim : ELLE EST OÙ LA PETITE LA PUTAIN DE VOS R*CES, J'AVAIS DIT DE LA SURVEILLER

Il parlait de Lina. Je fronce les sourcils me souvenant lui avoir laissé un mot pour éviter ce genre de situation.

Homme 1: on ne sait pas, nous l'avons pas vu sortir

Moi : baisse cette chose Salim, elle était avec moi

Il se retourne en ma direction et me dévisage, je soutiens son regard jusqu'à ce qu'il finisse par se calmer et ranger son arme.

Salim : et tu ne pouvais pas me prévenir?

- tu n'étais plus là quand je suis remontée, je t'ai laissé un mot dans ta chambre, un post-it collé sur ton dressing. Mais comme la lecture ce n'est toujours pas ton point fort, lui fis-je remarquer en souriant.

- vas y ferme la, tu me fatigue déjà, me dit-il en levant les yeux au ciel.

Je le suis à l'étage avec toujours Lina dans mes bras. Je la dépose dans ma chambre avec ma tablette pour qu'elle puisse regarder les dessins animés et rejoins Salim dans la sienne.

Moi : j'aurais pu t'envoyer un message si ton abruti de pote n'avait pas cassé le mien, en plus dit lui que j'attends toujours qu'il me ramène un nouveau

Salim : ça m'étonnerait même pas qu'il ait oublié, bref tu vas garder la petite dans ta chambre là ?

Moi : j'espère pas pour lui, et oui si ça ne te dérange pas, elle est trop jeune, elle n'a pas à rester dans un endroit comme cela, elle peut être traumatisé et venir à en faire des cauchemar je sais pas, mais déjà pourquoi elle est là ?

Lui: vas y pour qu'elle reste en haut, et elle restera ici jusqu'à son ba**rd de père lâche mon frère

Je roule des yeux fatiguée de leur histoire de gang. Il aurait pu trouver un autre otage qu'un enfant.

Il me lance un regard noir me signalant que je n'avais pas intérêt à faire un commentaire sur ça.

Je lève les main en l'air feignant l'innocence avant de m'apprêter à lui tourner dos. Mais c'est sans compter sur ses gros bras qui m'encerclèrent me collant à lui. Sa tête s'enfouit dans me cou, me laissant des baisers dessus.

-] -semaines

Moi : tu veux quoi comme gâteau

Lina : LES PRINCES

Je lui en mets quelques uns dans une assiette et nous sert un verre de jus puis nous nous installons devant les dessins animés.

Salim nous rejoint et s'installe sur le canapé derrière moi ce qui faisait que je me trouvais au sol entre ses jambes.

Je le sens se pencher vers mon oreille.

Lui: faut que je te parle

Je me hausse en arrière à atterris sur le canapé à ses côtés.

Moi: qu'est ce qui ce passe ?

Lui: la petite repart dans une semaine

Je baisse ma tête vers l'enfant un petit pincement au coeur.

Moi: ok, tout est réglé entre son père et toi?

Salim : pour l'instant, d'ailleurs le soir de son départ je dois aller à une soirée qui réunit les chefs de réseau qui sont ici aussi et je veux que tu viennes avec moi

Moi : d'accord

Nous passons la journée à trois devant la télé.

Le soir Salim sort me laissant seule avec la petite et deux de ses hommes qui allaient dormaient ici.

Je laisse la petite dans ma chambre après qu'elle s'est endormis et descend à la cuisine ranger nos conneries. Je finissais de me rincer mes mains quand je sentis deux bras m'enlacer de derrière.

..... : on monte dans ma chambre j'ai envie de toi

Je ne cherche pas à connaitre l'identité de la personne, sachant déjà que nous étions que trois adultes ici. Je fis oui de la tête puis le suis à l'étage.

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