L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'héritière adorée
Les regrets de mon ex-mari
Le retour de l'héritière délaissée
Choyée par le chef de la mafia
Une danse avec trois princes
Le retour de l'épouse indésirable
Son retour en grande pompe
À Margaux et Louis
Préambule
Ils avaient passé la soirée à refaire le monde, sûrs de ce qu’ils en avaient compris.
Ils s’étaient donné rendez-vous dans le Petit-Bayonne, dans un vieux bar, qui pour un euro la sangria, avait permis à des générations d’étudiants bayonnais de s’enivrer de vin et d’avenir.
Ils parlaient fort, parfois trop vite, ils noircissaient la nappe de papier d’idées dont ils pensaient être les seuls dépositaires.
Il y avait Paul, François, Alexis, Louis et puis une copine dont ils n’avaient pas retenu le nom. Elle s’était jointe à eux, bien qu’elle ne fût pas étudiante. Elle avait juste été attirée par la fougue de leurs idées, par le feu de leur foi. Elle les avait écoutés toute la soirée, jusqu’à ce qu’ivres de leurs idées, ils décident que l’heure était
Elle ne les suivit pas, la fête était finie. Elle découpa un bout de nappe sur lequel l’un d’eux avait griffonné quelques lignes. Ce serait un souvenir comme un autre.
Chapitre 1
L’homme prenait un café et le soleil. Assis face à la Nive, il regardait s’écouler les eaux assagies par la plaine. Il scrutait son passé, n’y voyant pas d’avenir.
Il s’appelait Édouard Duroc, mais ses amis, taquins, l’appelaient Pierre.
Il était journaliste de la presse écrite, celle qu’il considérait comme la seule vraie presse, celle qui se donnait le temps de vérifier, de retoucher, d’être vraie. L’image peut mentir, pas les mots. C’était son motto. Pas mal de ses camarades de l’école de journalisme s’étaient orientés vers l’audiovisuel. Ils y avaient gagné en notoriété ce qu’ils avaient perdu en indépendance. Ils avaient oublié les analyses critiques, se contentant de la description d’images pas toujours sourcées ou circonstanciées. Un jour, un de leurs professeurs, un vieux grincheux adorable, patiné par des années de rédaction, leur avait fait voir un reportage télé. C’était un de ses reportages qui servent plus à boucher les trous qu’à apporter une information destinée à faire date. Les élèves s’étaient indignés que l’on puisse colporter de tels mensonges. Le professeur, un sourire narquois en coin, avait rétorqué que ce qui était dans le reportage était vrai.
— Qu’est-ce qui vous permet de dire ça ? avait demandé un élève.