Dans le long parcourt de la vie chacun fait ce qu'il veut... Chacun jouit de la vie Ă sa façon... Mais souvent nous oublions que tout se paie ici-bas... On sĂšme ce qu'on aura rĂ©coltĂ© peu importe le temps Quand un boomerang est lancĂ© peu importe le temps qu'il met Il finit toujours par revenir au lanceur... Puisqu'ils ont semĂ© du vent, ils moissonneront la tempĂȘte. Ils n'auront pas un Ă©pi de blĂ©. Ce qui poussera ne donnera pas de farine, et s'il y en avait des Ă©trangers la dĂ©voreraient. OsĂ©e 8 :7
Chapitre 1
Une journée comme les autres
-Etudier une corrélation entre deux ou plusieurs variables aléatoires, c'est étudier l'intensité de la liaison qui peut exister entre ces variables... Expliquait Madame Mendome, le professeur de statistique. La class écoutait silencieusement. Certains étaient ennuyés, d'autres somnolaient et juste quelques-uns essayaient de comprendre ce qu'elle disait.
-Madame Mendome m'amuse quoi, regarde comment elle explique son cours concentrée alors que personne ne l'écoute. Remarqua Diana
- Ha laisse-la dans sa spirale ! En tout cas son cours me gaze. Renchérßt Paris
-Attends mais il n'est pas déjà l'heure ?
-Ho si ! Mais la go la est comment ?? Fit Paris consternĂ©e, Lewis... Lewis dit Ă ton prof que l'heure est passĂ©e la, y a quoi mĂȘme ??! Continua-t-elle en s'adressant Ă un autre camarade de classe.
-Ho mais sĂ©rieux ! Madame il est l'heure-lĂ nous on a des femmes et des enfants qui nous attendent hein ! Lança Lewis encouragĂ©s par ses camarades. Avant mĂȘme que madame Mendome ne put rĂ©agir les Ă©tudiants commençaient Ă se diriger vers la sortie.
-Pour la semaine prochaine n'oubliez pas de travailler la page 33 de votre livre. Cria-t-elle tandis que les Ă©tudiants sortaient bruyamment de la salle.
Diana et Paris qui avaient fini pour la journée et se dirigeait vers le portail de l'université.
-Donc la copine c'est bon pour samedi ? Demanda Paris
-Je ne sais pas encore tu sais que les examens approchent et franchement je n'ai pas envie de rater des matiĂšres... RĂ©pondĂźt Diana
-Ha laisse ça, toi et moi on sait que tu ne peux pas échouer ou bien ?
-Pardon Paris laisse-moi ! Je te ferais signe t'inquiĂšte.
-ok. Bon ma copine on se dit Ă demain le daddy est lĂ .
-Ha ha toi tu es folle quoi ! En tout cas rentre bien.
Paris et Diana était copine depuis leur premiÚre année universitaire. Toutes les deux en troisiÚme année comptabilité.
Diana était la cinquiÚme d'une famille de sept enfants. Son pÚre était décédé cela faisait déjà cinq ans et depuis lors c'est leur mÚre qui se battait tant bien que mal pour les élever. Ses deux ainées étaient parties de la maison et souvent envoyaient de l'argent pour aider leur mÚre avec les dépenses de la maison.
Lorsque Diana arriva chez elle, elle trouva ses trois petits frÚres devant la télévision.
-Vous avez mangé ? Leur demanda-t-elle
-Non pas encore. RĂ©pondĂźt l'un d'eux.
Diana fit d'abord un tour dans sa chambre pour déposer son sac puis se dirigea dans la cuisine pour voir ce qu'elle pouvait cuisiner. Il n'y avait pas grand-chose donc Diana fit ce qu'elle pouvait. Elle fit sortir du poisson et fit bouillir des pates. Apres avoir cuisiné, elle servit ses petits frÚres et alla se reposer.
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-Hou vraiment toi tu veux me tuer ou quoi ?
-Mais tu aimes ca non Jean-Pierre ? Sinon tu ne serais pas lĂ ... RĂ©torqua Paris en riant
Paris et Jean-Pierre se remettait de ce qui avait été un aprÚs-midi mouvementé. Epuisé et satisfait Jean-Pierre essayait de se reprendre.
-Tu as faim ? Tu veux que je te fasse quelque chose Ă manger ? Demanda Paris en mettant son sous-vĂȘtement
-Oui, s'il te plait. RĂ©pondĂźt Jean-Pierre.
Paris alla dans la cuisine, fit rapidement sauter des steaks et des frites.
Lorsqu'elle eut fini, elle dressa la table et alla faire signe à Jean-Pierre qui était sous la douche. Pendant qu'elle l'attendait, elle rangeait la chambre qui était sans-dessus dessous, comme si une tornade était passée par là . C'était toujours comme ça à chaque fois que Jean-Pierre venait la voir.
Quand Jean-Pierre sortit de la douche, Paris avait quasiment fini de ranger. Il s'habilla puis ils allĂšrent manger.
-Hum... bébé c'est trÚs bon ! S'exclama Jean-Pierre
-Merci mais tu sais je n'ai fait que mettre ça dans l'huile hein ! Répliqua Paris
-Oui mais tout le monde ne sait pas frire la bouffe hein ! Ma femme ne sait mĂȘme pas sauter une omelette !
-Pardon Jean-Pierre ne parle pas de ta femme ici !
-Non mais je disais juste...
-Non j'ai dit !
-Ok désolé bébé.
-En parlant de bouffe, il n'y a plus rien dans le réfrigérateur. Il faut que je fasse des courses.
-Tu as besoin de combien ?
-Comme d'habitude, 500 000 fcfa.
-Oui mais tu te rappelles je t'avais dit qu'on va essayer de diminuer l'argent des courses la pour quelques mois seulement. Tu sais que mon fils dois aller Ă l'Ă©tranger pour continuer ses Ă©tudes donc lĂ je suis un peu serrer.
-Ecoute hein monsieur tu commences à me fatiguer avec tes histoires de famille ça me regarde en quoi si ton fils dois voyager, si ta femme ne sais pas cuisiner ?? C'est 500 000cfa je ne veux pas négocier franchement ! Rétorqua Paris en se levant hors d'elle.
Jean-Pierre qui s'en voulait de la tournure qu'avait pris les choses, alla la retrouver pour lui présenter des excuses et lui promis qu'elle aurait la somme qu'elle avait demandé. Apres une rapide réconciliation, Jean-Pierre pris congés de Paris pour aller retrouver sa famille.
Paris contrairement à sa copine avait quitté le domicile familial depuis belle lurette et n'était pas en bon terme avec sa mÚre qui ne supportait pas la vie qu'elle menait. En effet, Paris aimait les belles choses, elle aimait avoir sa liberté. La seule façon qu'elle avait trouvée d'avoir ce qu'elle voulait était de sortir avec des hommes riches et mariés. Elle vivait dans un appartement de deux chambres tout frais payé par Jean-Pierre. Assise devant la télévision, Paris pensait à son Jean-Pierre. Elle commençait à ne plus supporter ses excuses incessantes à chaque fois qu'elle lui demandait de l'argent. Pour se changer les idées elle appela son amie. Lorsqu'elle essaya une premiÚre fois le téléphone sonna mais personne ne décrocha. Une deuxiÚme fois et une troisiÚme fois. Ce n'est qu'a la troisiÚme tentative que Diana répondßt.
-Mais je dis hein toi tu laisses trainer ton phone pourquoi ? RĂ©primanda Paris
-Ha mama je ne laisse pas trainer le phone, j'étais en discussion avec monsieur Maviogha, le prof d'économie... Répondßt désolé Diana
-Il voulait quoi celui-lĂ ?
-Tu sais qu'il veut de moi non ?! Donc il me racontait un peu sa vie.
-Faut pas lui donner hein !
-Toi aussi je n'ai pas encore besoin de ses services, on verra bien plus tard... Ria Diana.
Chapitre 1 01
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Chapitre 2 02
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Chapitre 3 03
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Chapitre 4 04
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Chapitre 5 05
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Chapitre 6 06
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Chapitre 7 07
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Chapitre 8 08
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Chapitre 9 09
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Chapitre 10 10
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Chapitre 11 11
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Chapitre 12 12
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Chapitre 13 13
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Chapitre 14 14
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Chapitre 15 15
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Chapitre 16 16
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Chapitre 17 17
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Chapitre 18 18
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Chapitre 19 19
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Chapitre 20 20
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Chapitre 21 21
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Chapitre 22 22
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Chapitre 23 23
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Chapitre 24 24
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Chapitre 25 25
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Chapitre 26 26
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