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La Soumise de MaĂźtre Drake

La Soumise de MaĂźtre Drake

Plume d’or

5.0
avis
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Vues
27
Chapitres

Il y'a de cela trois ans, j'ai dĂ» faire un choix perdre tout ce que j'ai ou choisir un mode de vie qui ne me ressemble pas, tout cela Ă  cause d'un homme. J'ai choisi la deuxiĂšme option, je suis devenue streapteuse. Des annĂ©es plus tard, aprĂšs avoir dansĂ© presque toute nue devant des centaines d'hommes, je peux enfin quitter ce mĂ©tier qui n'a jamais Ă©tĂ© pour moi. Je peux reprendre une vie normale, la vie dont mes parents ont toujours rĂȘvĂ© pour moi. Le dernier soir que je dois danser et dire au revoir Ă  tous mes amis, un mystĂ©rieux client fait la demande d'une danse privĂ©e. Ma vie s'en retrouve alors chamboulĂ©e

Chapitre 1 Chapitre 1

Paméla.

Paris, FRANCE.

Ce soir, c'est le dernier, le dernier jour oĂč j'aurais Ă  danser, Ă  ĂȘtre cette fille que je ne suis pas. J'enfile ma perruque rouge, mon corset, une culotte Ă  paillettes, le soutien assorti et enfin des chaussures vachement hautes. Tellement haute que je me demande comment je ne me suis pas encore cassĂ©e lĂ  figure avec tellement c'est haut. Je me maquille les yeux, un maquillage foncĂ©, dur et sĂ©vĂšre, bien loin de celle que je suis lĂ  plus part du temps. Une derniĂšre touche de rouge Ă  lĂšvres, avec bien sĂ»r des paillettes, on ne m'appelle pas Etoile pour rien, il faut que je brille, que je rende justice Ă  ce nom qui m'a Ă©tĂ© attribuĂ© alors je donne souvent tout, tout ce que j'ai pour rendre fier Vince qui a Ă©tĂ© mon sauveur et pour faire plaisir aux clients.

Le club dans lequel je travaille est un club de danse, mais qui bien sĂ»r offre aussi des supplĂ©ments. Par exemple, si vous voulez avoir un supplĂ©ment, vous pouvez couchez avec un client si celui vous le demande. Moi je ne l'ai jamais fait, je danse par plaisir, je danse aussi parce que je n'ai pas eu le choix. Mais tout ça, ça s'arrĂȘte aujourd'hui, parce que je ne peux plus le supporter. J'ai horreur de tous ces regards posĂ©s sur moi, je dĂ©teste la façon dĂ©goĂ»tante avec laquelle tous ces pervers me regardent. Mais je dĂ©teste encore plus, de devoir mentir sur ce que je fais. J'ai quittĂ© la Belgique, pour venir ici, aprĂšs mon diplĂŽme, Paris m'offrait une immense possibilitĂ© de reconversion, tout allait bien jusqu'Ă  lui. Je ferme les yeux et je dĂ©cide de ne pas y penser, c'est mon dernier jour et je ne veux pas le gĂącher en pensant Ă  ce qui s'est passĂ©. Je me lĂšve et je fais le tour de la petite loge qui demain ne sera plus la mienne. Dans deux minutes, ce sera mon tour. Je rĂ©cite mon mantra, une phrase que je me rĂ©pĂšte Ă  chaque fois.

- Donne-toi les moyens et un jour tu y arriveras.

Je sors de la piĂšce et je me mets juste derriĂšre le rideau, j'attends que Chelsea finisse sa danse. Ma collĂšgue et meilleure amie fini de danser et prend le micro, sous une slave d'applaudissements.

- Comme vous y ĂȘtes habituĂ©s chaque soir, c'est notre Ă©toile montante qui clĂŽture le show.

Des sifflements et des applaudissements se font entendre dans la salle.

- Sauf que cette fois, ce sera la derniĂšre. Notre magnifique Ă©toile va nous quitter aujourd'hui.

- Non, hurlent les hommes.

- Et oui, c'est vraiment dommage je sais, elle va Ă©normĂ©ment me manquer, parce qu'en plus d'ĂȘtre ma collĂšgue, c'est aussi mon amie. Alors je vous prie de bien vouloir l'accueillir comme il se doit, ma meilleure amie, Étoile.

Je dessine un sourire sur mon visage et je me dirige sur le podium, je dépose un baiser sur la joue de Chelsea et je lui prends le micro, l'es clients se mettent à applaudir en lançant des sifflements.

- Bonsoir les gars !!!

- Étoile, Étoile, Étoile.

Je pose une main sur mes yeux et je le couvre le visage.

- Oh arrĂȘtez, vous allez me faire rougir dis-je en posant la main sur mes yeux pour faire semblant d'ĂȘtre gĂȘnĂ©e. Je plaisante, continuez.

Ils éclatent de rire et moi ça me ravi. Sur scÚne, je suis obligée de jouer ce rÎle, celui d'une femme sûre d'elle et qui sait parfaitement ce qu'elle veut. Chose qui contraste réellement avec mon véritable moi au quotidien. Je roule des hanches et j'offre un petit défilé improvisé à mon public.

- Étoile je t'aime.

- Je t'adore.

- Épouse moi.

- Tu penses que je pourrais me satisfaire d'un seul homme ? Non mon chĂ©ri, il m'en fait au moins cinq dis-je en faisant un clin d'Ɠil au client qui a dit vouloir m'Ă©pouser.

Je regarde les hommes autour de moi et je souris, puis je reprends.

- Aujourd'hui, sera mon dernier soir et pour vous, rien que pour vous, pour vous dire au revoir, je vais donner plus que le meilleur de moi-mĂȘme.

Ils se mettent à applaudir et moi, je dépose le micro. Je me mets alors en place face au mur, les lumiÚres s'éteignent et la musique se met à retentir dans les coins du club. Say it Right de Nelly furtado. Je ferme les yeux et je me mets à bouger au rythme de la musique, les voix au sein du club cessent et tous les regards sont désormais posés sur moi.

Il est temps pour moi de briller. Je me tourne face au public, un sourire sur le visage, je donne un coup de hanche à gauche un autre à droite, je bouge au son de la musique. Je me sens invincible. Je me couche par terre de maniÚre sensuelle et je fais mine de lécher le sol. Puis je me mets à genoux, je passe sensuellement la main sur mon corps, je presse mes seins l'un contre l'autre et je fais mine de me caresser à travers la minuscule culotte que je porte, je retire ensuite mon corset. Les billets se mettent à pleuvoir, de plus en plus nombreux.

Je me retourne et je pose mes deux pouces sur ma culotte, puis je roule des hanches. Les billets tombent encore plus, je pose les doigts sur mon soutien-gorge et je fais mine de le retirer.

Les clients se mettent à applaudir, je sais parfaitement ce qu'ils aiment ou pas, je sais comment les faire languir et les amener à verser encore plus d'argent. Je dégrafe mon soutien-gorge et le maintien sur mon torse grùce à une main. Je continue à bouger mes hanches, tout en retenant mon soutien sur ma poitrine puis je me tourne et je le laisse tomber. Je dois avouer que j'ai une belle poitrine, de trÚs beaux atouts et que je sais comment rendre fou les hommes.

Je frotte l'un contre l'autre et je me couche par terre sur le ventre. Les hommes se mettent alors Ă  verser de l'argent sur moi, Ă  en glisser sur ma culotte, d'autres se permettent mĂȘme de monter sur scĂšne et de me tripoter. Je commence Ă  avoir peur, mais heureusement pour moi, Vince est lĂ  pour me protĂ©ger. Lorsque la musique se termine, je remercie tout le monde et je me dirige dans les loges avec de l'argent plein sur le corps. Je pose tout cet argent sur la table et je pousse un soupir.

Putain !

Je n'ai jamais gagné autant d'argent en une soirée !

Ça va ĂȘtre un Ă©norme tremplin pour moi, sans compter ma paie, je suis vraiment trop contente.

La porte s'ouvre sur Chelsea.

- WoW c'Ă©tait chaud tout Ă  l'heure.

- Ah bon.

- Ouais, grave on a jamais eu autant d'affluence dans le club.

- C'Ă©tait pour fĂȘter mon grand dĂ©part.

- Tu es vraiment certaine que tu veux partir ?

- Oui, dis-je en un soupir. Je veux arrĂȘter tout ça, cette fille lĂ  sur scĂšne et qui danse devant tous ces hommes Ă  moitiĂ© nue, ce n'est pas moi.

- Je sais mais c'est mieux que rien, tu ne penses pas ?

- Oui, je ne pense pas. Je veux un travail que je n'aurais pas honte d'exercer, un travail qui me permet de sortir et de marcher la tĂȘte haute et non avec la Ɠuf au ventre d'ĂȘtre reconnue comme Étoile, la fille qui danse quasiment nue dans un club.

- Mais ...

- Non dis-je en lui prenant le bras, je veux vraiment arrĂȘter, ce travail qu'on me propose aux États-Unis est vraiment ma seule chance.

- Je n'arrive pas à croire que nous allons avoir un océan qui va nous séparer.

- Moi aussi, tu vas beaucoup me manquer.

- Tu viens boire un dernier verre avec nous ? Avec plaisir ma cocotte ! Dis-je en claquant sur sa fesse.

Elle sourit et sort de ma loge, je prends mon manteau, mon sac et j'arrange mon rouge Ă  lĂšvres. Je ne retire jamais ma perruque au club. Je pourrais ĂȘtre reconnue par un client. Je sors et je vais rejoindre les filles au bar, il est temps de boire Ă  mon dĂ©part.

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