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Amoureuse de l'alpha

Amoureuse de l'alpha

Plume d’or

5.0
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Chapitres

AprĂšs le dĂ©cĂšs de sa femme humaine, Ethan s'est renfermĂ© sur lui-mĂȘme, son fils et sa meute sont devenus sa principale raison de vivre. Il a dĂ©cidĂ© de ne plus jamais tomber amoureux des humaines. Elles sont faibles et fragiles. Le destin lui joue un mauvais tour lorsqu'il se met Ă  rĂȘver d'une mystĂ©rieuse femme. Une femme qui n'est autre qu'une humaine. Oui qui s'est jurĂ© de ne plus aimer d'humaine va-t-il tomber amoureux de celle-ci ? Et quels sont les obstacles auxquels ils devront faire face ?

Chapitre 1 No.1

Loreen.

La premiĂšre chose Ă  laquelle je pense en ouvrant les yeux, est qu'il faut beaucoup trop noir. Le vent souffle et j'ai froid. Je regarde autour de moi, je ne sais absolument pas oĂč je suis. Une riviĂšre coule tout prĂšs Ă©clairĂ©e par la lueur de la lune. Je me frotte les Ă©paules lorsque je rĂ©alise soudain que je suis nue. Bordel je suis nue dans une putain de forĂȘt ! Ma premiĂšre rĂ©action est de me couvrir la poitrine, je regarde autour de moi affolĂ©e, mais je ne vois personne, soulagĂ©e, je me lĂšve et je marche jusqu'Ă  la riviĂšre, je mets ma main dans l'eau et je la recueille entre mes mains pour la boire. Pourquoi ai-je l'air aussi sereine ? Je devrais ĂȘtre terrifiĂ©e, mais on dirait que la forĂȘt et moi sommes en communion. Je ne suis pourtant pas une adepte de la nature, non ces conneries c'est Katia qui en est dingue. Mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui plus que jamais je comprends parfaitement ce qu'elle veut dire en parlant de ne faire qu'un avec la nature. J'ai l'impression que loin de me terrifier, la forĂȘt m'apaise, on dirait presque qu'elle me protĂšge. De quoi ? Je ne sais pas, mais cette sensation de sĂ©curitĂ© me fait du bien. D'autant plus que ça fait des annĂ©es que je n'ai rien ressenti de similaire. J'avale une gorgĂ©e d'eau et je suis surprise que cette eau soit aussi bonne, c'est l'eau la plus bonne que je n'ai jamais bu et je n'exagĂšre rien. Une question reste cependant en suspens dans mon esprit, oĂč suis-je ? Je regarde Ă  nouveau autour de moi dans l'espoir de trouver un indice mais je ne vois que les arbres autour. Mon regard s'arrĂȘte soudain lorsque je pense avoir distinguĂ© une silhouette sur un rocher.

" Il y'a quelqu'un ? "

Je plisse les yeux pour mieux voir et la silhouette commence Ă  prendre forme. Il s'agit d'un Ă©norme chien, je me lĂšve et je marche pieds nus dans sa direction.

" Tu es perdu toi aussi ? "

Le chien se met Ă  grogner et je me fige. Je suis tĂ©tanisĂ©e de peur et j'avale difficilement ma salive. Ce grognement est bestial, voir mĂȘme monstrueux, ça ne peut-ĂȘtre le grognement d'un chien, c'est un animal sauvage ! La bĂȘte saute de son rocher et atterrit Ă  mes pieds. Tout mon corps est en alerte, mon cerveau ordonne Ă  mes pieds de partir en courant, mais on dirait qu'il ne m'obĂ©issent pas. Je suis comme clouĂ©e sur place. L'animal grogne en faisant un cercle autour de moi. Je ferme les yeux et je serre les poings. Peut-ĂȘtre que si j'arrĂȘte de respirer, il partira aussi soudainement qu'il n'est venu. Il s'arrĂȘte Ă  nouveau devant moi et grogne. Il bondit sur moi, me plaquant au sol. Je ferme les yeux, puis je les ouvre Ă  nouveau. L'animal me regarde comme s'il essayait de lire en moi, son regard perçant me transperce et je me contente de faire de mĂȘme avec lui. Il me donne un coup de langue, comme pour me dire je t'accepte, tu n'as pas Ă  avoir peur. Je lĂšve une main tremblante et je la pose sur sa fourrure. Elle est tellement douce entre mes doigts qu'on dirait de la soie. Je lui gratte les oreilles et il ferme les yeux, il adore et moi j'aime l'avoir ainsi dans mes bras. Je me sens bien, je suis en sĂ©curitĂ© avec lui. L'animal que je sais maintenant ĂȘtre un loup, un loup immense qui me lĂšche le cou. Je ferme les yeux et je gĂ©mis. Bordel ! Suis-je vraiment en train de prendre du plaisir avec un animal ? Suis-je donc rĂ©duite Ă  ça. Les poils sous mes mains ont disparu, j'ouvre subitement les yeux quand je remarque cela, l'animal que je tenais dans mes bras s'est soudainement transformĂ© en homme. Et quel homme ! Dans la position oĂč je suis, la seule chose que je peux voir, c'est son dos, tout en muscle. La langue continue de me lĂ©cher le cou tout en glissant sa main entre mes jambes. Mes cuisses s'ouvrent d'elles-mĂȘmes, comme muĂ©es par leur propre dĂ©sir. Son doigt Ă©carte mes lĂšvres intimes et je me mords la lĂšvre. Il grogne lorsqu'il dĂ©couvre que je suis dĂ©jĂ  mouillĂ©e. Son doigt fait de petits cercles sur mon clitoris et Dieu que c'est bon, ça fait des annĂ©es qu'aucun homme ne m'a touchĂ©. Je me pince le tĂ©ton et le plaisir devient plus fort, mon envie de jouir plus pressante.

" Retire ta main, je veux ĂȘtre le seul Ă  te toucher. "

Un frisson parcourt mon corps et je pousse un gĂ©missement. Cette voix Seigneur ! Ce timbre de voix qui a lui seul pourrait me donner un orgasme. On dirait un Dieu, il a la voix d'une personne qui est habituĂ©e Ă  ĂȘtre obĂ©it, sa voix n'appelle Ă  aucune discussion. Ma main quitte doucement mon corps et il sourit contre mon cou. Sa bouche quitte mon cou et il me pince un tĂ©ton, si fort que je crie pataugeant entre plaisir et douleur. Il descend sur mon ventre et y dĂ©pose de petits baisers, je serre les yeux si fort, j'ai peur de les ouvrir et de rĂ©aliser que ce n'Ă©tait qu'un rĂȘve. Sa tĂȘte se niche entre mes cuisses et lorsque je sens sa langue sur me laper le clitoris, je jouis bruyamment.

Je me réveille en sursaut en entendant la sonnerie de mon réveil. Je le regarde posé au chevet de mon lit et je lance l'oreiller dessus.

" Fichu réveil. "

Il tombe en piĂšces prĂšs de ma commode et l'oreiller lui tombe dessus. Je pousse un soupir et me recouche en gĂ©missant de frustration. Le rĂ©veil de mon tĂ©lĂ©phone lui aussi se met Ă  sonner et lĂ  je comprends que je n'ai pas d'autre choix que de me lever. Je tire les couvertures et je pose le pied droit par terre. Sans doute Ă  cause des superstitions de ma grand-mĂšre. Je sais depuis longtemps que pour commencer une bonne journĂ©e, je ne devrais jamais sortir du lit du pied gauche. Je me lĂšve et mon regard est attirĂ© par la tĂąche qui est au milieu du lit. Je l'ai trempĂ© avec ma mouille. Je me mords la langue lorsque je repense Ă  ce qui s'est passĂ© et je file dans la salle de bains. Je prends une douche rapide, froide pour Ă©teindre le brasier que j'ai entre mes jambes. Je termine et je vais dans la chambre chercher quoi me mettre. J'ai un rendez-vous avec le directeur de l'Ă©cole dans laquelle j'enseigne. Je laisse tomber la serviette que j'ai enroulĂ©e autour de moi et je me regarde dans le miroir. J'ai perdu beaucoup de poids. ÉnormĂ©ment pour ĂȘtre exact. Ma peau couleur cafĂ© au lait m'envoie des messages comme pour me dire tu as arrĂȘtĂ© de prendre soin de moi. Je pousse un soupir, me voir dans cet Ă©tat fait remonter des souvenirs douloureux, surtout lorsque je vois les cicatrices que j'ai autour de mes poignets. À cause de ça je suis contrainte de porter uniquement des vĂȘtements Ă  manches longues. Peut-ĂȘtre qu'un jour, quand j'aurais vraiment laissĂ© ça derriĂšre moi, je pourrai Ă  nouveau me mettre en valeur. Je choisis de porter un taille noir, basique, je regarde mes cheveux frisĂ©s qui forme une couronne autour de ma tĂȘte, je ne sais jamais comment les coiffer. Alors la plupart du temps je les laisse ainsi. Je termine par mettre des boucles et je prends mon sac Ă  main. En sortant de la maison, j'appelle ma mĂšre.

" Bonjour maman. "

" Oh ma chérie, j'étais tellement inquiÚte. "

" Mais pourquoi ? " Demandais-je en plissant les yeux.

" Mon Dieu ! Tu as fait deux jours sans donner de nouvelles, j'ai bien cru qu'il t'était arrivé quelque. "

Je plisse les yeux et je m'adosse contre la voiture. Je comprends trÚs bien ce qu'elle ressent. Ils sont tous morts d'inquiétude pour moi. Je souris et je rassure ma mÚre en lui disant que je vais bien.

" Je vais voir le directeur aujourd'hui. "

" Penser que tu vas aller vivre à l'autre bout du monde me fait peur, mais c'est la meilleure chose à faire. Du moins temps que cette ordure est en liberté. "

Je secoue la tĂȘte comme si ma mĂšre pouvait me voir, j'Ă©tais Ă  soixante-dix kilomĂštres d'elle et lĂ , je risque encore d'aller plus loin. Tout ça parce que je fuis un ex totalement psychopathe.

" S'il est d'accord, je risque de partir en fin de semaine, je ne pourrais pas venir te voir. " Dis-je en baissant la tĂȘte tristement. Ma famille est trĂšs importante pour moi.

" Je préfÚre te savoir loin en sécurité, plutÎt qu'ici en danger avec ce fou ! "

" Je t'aime maman. " Dis-je en posant la tĂȘte sur la voiture.

" Moi aussi ma chérie, continue de rester forte. Nous ne pouvons pas rester longtemps au téléphone, tu sais trÚs bien pourquoi. "

Je lui dis au revoir avant de raccrocher, je monte dans la voiture et je dĂ©marre pour me rendre sur mon lieu de service, je regarde par le rĂ©troviseur pour ĂȘtre certaine que personne ne me suit. Une fois certaine de cela, je continue de rouler le cƓur tranquille. Je gare ma petite Audi dans le parking de l'Ă©cole, quiconque me connaissait avant serait surpris de me voir rouler dans cette voiture aujourd'hui pourtant j'ai conduit des voitures de luxe. J'entre dans le bĂątiment et je salue tous les collĂšgues que je croise au passage. Je frappe deux petits coups discrets sur la porte du bureau du directeur, puis j'entre.

" Ah Loreen ! Bonjour. "

" Bonjour Harry. "

Je tire une chaise et je m'assois dessus, il me sourit, puis ferme le dossier qu'il tenait entre ses mains et lĂšve la tĂȘte vers moi.

" J'imagine que tu ne vas pas trĂšs bien. "

Et c'est le cas, depuis quelques jours la mĂȘme voiture est garĂ©e en face de chez moi, matin et soir. Cet homme me surveille. J'en ai eu la certitude le jour oĂč je suis allĂ©e faire les courses et que je l'ai vu entrer dans le magasin, mon ex mari paye un homme pour me suivre.

" Ta mÚre m'a appelé, j'ai fait de mon mieux pour te trouver une place dans une autre école, comme tu le sais c'est trÚs loin. "

" J'irais n'importe oĂč pourvu que je sois trĂšs loin de lui. "

" TrĂšs bien, tu iras donc enseigner au Canada. Dans ce dossier, tu as toutes les informations dont tu as besoin. "

Je prends le dossier sans toutefois l'ouvrir, je le regarde et dans mes yeux j'essaye de transmettre toute la gratitude que je ressens Ă  l'Ă©gard de cet homme qui m'a accueilli ici au sein de son Ă©tablissement il y'a de cela dix mois et qui m'a fait confiance. Le Canada ? Ce pays fait remonter en moi un souvenir lointain, un jour dans le mĂ©tro, alors que je voulais sauter, j'en avais marre et je voulais en finir avec ma vie. C'Ă©tait comme si le temps s'Ă©tait arrĂȘtĂ©, une femme s'est approchĂ© de moi, grande, brune, magnifique. Elle portait un manteau rouge et des escarpins noirs, ses grands yeux marrons Ă©taient si beaux, je n'avais jamais vu pareille femme. Elle Ă©tait tout ce que je n'Ă©tais pas. Elle a posĂ© sa main sur la mienne et mes angoisses m'ont quittĂ© d'un coup. Mes blessures ne me faisaient plus mal, les envies suicidaires m'avaient quittĂ©. Je me sentais bien.

" Tu souffres peut-ĂȘtre en ce moment , mais laisse-moi te dire qu'un jour tout ira bien. Essaye de partir d'ici, recommence une nouvelle vie, pourquoi pas le Canada ? "

Elle m'a fait un grand sourire, puis est partie en me laissant là. J'ai regardé autour de moi, la vie continuait son cou, c'était comme si j'étais la seule à l'avoir vu. La seule à avouer remarqué que le temps avait ralenti. Je me suis frottée les yeux, puis je suis sortie du métro. Et c'est ce jour-là que j'ai eu le courage de quitter mon mari. Je n'en ai jamais parlé à personne et aujourd'hui on me propose d'aller au Canada, quelle coïncidence !

" Je dois avouer que c'est douloureux de te voir partir, tu as été d'une aide énorme. L'ecol perdra énormément. "

" Ce serait plutÎt à moi de vous dire ça. Merci beaucoup Harry. "

" Tu vas me manquer Loreen, bonne chance. "

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 sa vie pourrait changer pour toujours. Pour le meilleur et pour le pire. -- Landon Hale. Il est un millionnaire prospĂšre, mais personne ne sait ce qui se passe derriĂšre les portes closes, son passĂ© le suit mĂȘme s’il essaie de s’en dĂ©barrasser
 il n’est pas sĂ»r d’ĂȘtre capable d’aimer jusqu’à ce qu’il tombe sur elle.

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