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Lisez moi au premier chapitre 😍 RĂ©sumĂ© un peu long .... Elisa ♄

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapter 1 : Cassandra Mbina

** Cassie **

[Toc Toc]

J'ai soupiré longuement dans mes draps en essayant de continuer mon sommeil. Dans cette maison, impossible de faire un semblant de grùce matinée ! Si ce ne sont pas les bruits émis par les gosses des uns et des autres, ce sont les gens qui viennent te demander tel ou tel service [soupirant] J'ai fait la sourde oreille en essayant de faire abstraction à tous les bruits autour. Mais c'était peine perdue vu que malgré le fait que je ne répondais pas, la personne a continué à cogner à ma porte.

J'ai poussé un grognement, puis je me suis levée du lit d'un bond. J'ai tourné la clé dans la serrure puis j'ai ouvert la porte avec fracas.

Moi (la mine attachée) : Quoi !?

Bichette (11 ans) : Bonjour Ya* [Formule de politesse envers les aßnés] Cassie.

Moi (lasse) : Tu veux quoi Bichette ?

Bichette (petite voix) : Maman a dit que tu nous donnes l'argent pour aller acheter le pain et le sachet de lait chez le boutiquier.

Moi (la fixant) : C'est tantine Clarisse qui t'a dit ça ? C'est elle qui t'a dit de venir me demander [touchant ma poitrine] à Moi Cassandra ?

Bichette (hochant la tĂȘte) : Oui...

J'ai senti la colĂšre monter de plein fouet. Elle envoie sa fille me demander de l'argent comme si je gagnais un million ? Lorsqu'il faut faire les enfants, elles sont prĂȘtes, maintenant pour les assumer, il n'y a plus personne ! Et c'est moi Cassandra qui doit les porter sur mon dos comme si j'Ă©tais lĂ  Ă  la conception ! Tchuips !

J'ai voulu serrer le cƓur, j'ai voulu ne pas lui donner un rond ! Juste pour que sa mĂšre sache que je ne travaille pas pour elle et que je n'ai donc aucune obligation envers ses enfants. Mais je sais pertinemment que si je ne le fais pas, ils ne mangeront rien ce matin [soupire] En plus, Bichette est vraiment une petite trĂšs respectueuses. [Cette Ɠuvre soumise Ă  des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires] J'ai fini par prendre mon sac et me poser sur le lit avec afin de mieux le fouiller. J'ai ouvert l'une des poches externes et j'y ai sorti un billet de cinq mille franc que je lui ai passĂ©.

Moi (soutenant son regard) : Avec ça, tu vas chez le mauritanien et tu prends deux boites de lait bonnet rouge, un paquet de sucre et le pain avec ce qui reste. Mais tu leur diras que lorsque les boites de lait termineront, je ne donnerais plus un seul rond !

Bichette (hochant la tĂȘte) : D'accord ! Merci Ya Cassie. [Sortant de la chambre]

Moi (soupirant) : Mouais !

J'ai reposé mon sac sur l'étagÚre avant de m'affaler sur le lit en soupirant. Comment tu peux économiser le moindre sous dans une maison pareille ? Le moindre problÚme, elles les envoient tous chez moi comme si mon maigre salaire de serveuse et les quelques sous que je gagne ici et là valaient quelque chose ! A peine tu caches un petit quelque chose qu'on vient déjà t'acculer. Et c'est tous les jours comme ça ! Je suis obligée de vivre comme un Bernard Lhermitte dans cette maison.

A Vingt-quatre ans, je me retrouve Ă  nourrir mes tantes et leurs enfants juste parce que j'habite encore avec eux. S'il s'agissait seulement de prendre quelques charges Ă  mon compte, mais non ! A moi seul je me retrouve avec toutes les charges de la maison y compris celles de mes tantes et leurs enfants.

Heureusement que cette maison est celle familiale, parce que si ce n'était pas le cas, je me serais retrouvée à payer le loyer [soupire] Je suis dans un bourbier que mes tantes ne cessent de remuer à chaque fois.

Lorsque maman est morte, le deuil n'a durĂ© qu'une fraction de seconde avant que tous ne commencent Ă  se partager la part de maman. Vu qu'il n'y avait que cette grande maison de quatre chambres, la question ne s'est pas posĂ©e ! D'autant plus que bien avant la mort de maman, elle avait dĂ©cidĂ© d'hĂ©berger l'une de ses sƓurs ! J'ai vu mes tantes venir s'y installer les unes aprĂšs les autres avec leurs enfants pour « s'occuper de nous » [pouffant de rire] S'occuper de nous ? Laisse-moi rire ! Elles avaient juste besoin d'un endroit ou vivre gratuitement donc elles ont sautĂ© sur l'occasion. Bien sĂ»re en tant qu'ainĂ©e, je ne me suis pas laissĂ©e faire, j'ai refusĂ© qu'elles viennent s'y installer ! Mais en un rien de temps, j'ai vu toute la famille me tomber dessus. Jusqu'Ă  me dire que moi Mbina, je suis une sorciĂšre ! [Rire]

J'Ă©tais encore jeune, je devais avoir quinze ou seize ans par lĂ  et comme ils s'y attendaient, je n'ai pas pu supporter la pression qu'ils me mettaient donc j'ai cĂ©dĂ© ! Au dĂ©but, elles voulaient sauver les apparences en essayant de s'occuper de nous...Mais aprĂšs quelques mois c'Ă©tait chacun pour soi, Dieu nous pousse ! J'ai dĂ» laisser tomber le banc de l'Ă©cole pour chercher du boulot. C'est comme ça que j'ai commencĂ© Ă  accumuler les petits boulots par ci et lĂ  Ă  seulement dix-sept ans. Je n'avais pas le choix, j'avais ma petite sƓur qui Ă©tait encore toute jeune dont je devais m'occuper ! J'aurais trĂšs bien pu laisser mes tantes gĂ©rer, mais lorsque je vois comment elles dĂ©laissent leurs propres enfants, je n'aurais pas donnĂ© cher la peau de Soraya.

-

AprĂšs quelques minutes passĂ©es sur le lit Ă  fixer le plafond, je me suis levĂ©e puis j'ai retirĂ© le dĂ©bardeur que je portais. Je l'ai balancĂ© dans le panier avant de prendre ma serviette et de me la nouer au-dessus de la poitrine. J'ai fermĂ© la porte Ă  clĂ© puis je me suis rendue dans la douche de la chambre. J'ai pris mon temps afin d'essayer de faire sortir la mauvaise humeur qui voulait dĂ©jĂ  me gagner ce matin, avant d'en sortir et d'enfiler des vĂȘtements.

J'ai pris mon sac, puis j'ai fermĂ© la fenĂȘtre avant de sortir de la chambre en prenant le soin de fermer la porte Ă  clĂ© derriĂšre moi. Vu que Soraya Ă  sa clĂ©, j'ai mis la mienne dans mon sac, puis je me suis dirigĂ©e dans la cuisine. J'ai ouvert le frigo Ă  la recherche d'une eau bien fraĂźche que j'ai bu au clairon avant de refermer le frigo et de tomber sur Tatie Marina [Soupirant]

Tatie Marina (me fixant) : Bonjour Cassie ! Tu ne seras pas en retard au boulot aujourd'hui ?

Moi : Non ! Je ne commence pas avant douze heures.

Tatie Marina (rire jaune) : Ok ! Donc tu as le temps de faire les courses et revenir n'est-ce pas ? [Grattant la tĂȘte] Il n'y a plus rien au congĂ©lateur.

Moi (croisant les bras) : Donnes l'argent !

Tatie Marina : Oh...

Moi (soutenant son regard) : Oui ! Parce que moi je n'ai plus d'argent ! Le dernier billet que j'avais, je l'ai donné à Bichette ce matin pour prendre le lait et le pain !

Tatie Marina (levant les yeux) : Mais je n'ai plus rien non plus ! Clarisse et moi avons déjà mis le courant...on ne peut pas tout porter seul Cassandra toi aussi ! On n'est pas les seuls à vivre ici.

Moi (rire nerveux) : Tatie Clarisse et toi avez pris en charge le courant ? [La fixant] lorsqu'on vit Ă  plus de huit dans une maison c'est dix mille francs que vous trouvez Ă  mettre sachant que ce sont vos enfants et vous qui restez ici toute la journĂ©e ? Dix mille franc de courant c'est quoi Tatie Marina ? Hein ? Ça fait combien de jours ? Avec les nombreux ventilateurs Ă  toute heure de la journĂ©e ? Tu crois que ça va faire combien de jours ?

Tatie Marina (me fixant) : Mais on ne travaille pas ! On va trouver cet argent ou ? On ne fait que ce qu'on peut Cassandra, il faut comprendre.

Moi (lasse) : Je n'ai pas envie de me disputer avec l'une d'entre vous aujourd'hui ! Moi je n'ai pas d'argent. S'il n'y a plus de courant ou de nourriture d'ici là on va tous rester comme ça ! [M'en allant]

Tatie Marina (me suivant en soupirant) : Cassandra ne réagit pas comme ça toi aussi ! On est une famille et en tant que famille on doit s'entraider.

Je ne me suis mĂȘme pas donnĂ©e la peine de m'arrĂȘter pour continuer Ă  l'Ă©couter dĂ©blatĂ©rer ses bĂȘtises. A chaque fois c'est comme ça ! [Cette Ɠuvre soumise Ă  des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires] Elles sont trois adultes dans cette maison, avec deux ou trois enfants chacune.

Personne n'a eu la bonne idée de chercher la moindre activité pour s'occuper de ses enfants. C'est le courant de dix mille qu'elle met [pouf] laisse-moi rire ! J'attends dans deux jours lorsque le courant va se couper on va bien se regarder dans cette maison ! Je ne sortirais pas un seul rond pour ça ! Pas question...c'est quoi ces foutaises ?

Je me suis mise en route, le visage bien froissĂ©, en quĂȘte d'un taxi. AprĂšs quelques minutes Ă  attendre sous le soleil, l'un d'entre eux a enfin acceptĂ© ma mise. J'ai ouvert la portiĂšre puis je me suis installĂ©e avant de la refermer et de lancer un « bonjour » au conducteur. Il a rĂ©pondu en me regardant furtivement par le rĂ©troviseur, puis s'est remis en route. J'ai posĂ© mon bras sur l'accoudoir en y tapotant mes doigts successivement histoire de faire passer le temps.

Une fois à bon port, j'ai sorti un billet rose au j'ai tendu au conducteur avant de descendre du véhicule. Je me suis approchée de la portiÚre avant, en faisant passer ma main par la vitre afin de récupérer ma monnaie. Je lui ai dit merci avant de continuer mon chemin à pied. J'ai salué le vigile, puis j'ai tourné le bùtiment jusqu'à l'entrée de service. Je fais sortir ma carte d'accÚs de mon sac, je la passe dans la machine et les portes s'ouvrent directement. Je me dirige vers les vestiaires, j'ouvre mon casier et y range mon sac et autre objet de valeur. Je le referme, range ma clé dans l'une des poches de ma tenue avant de rejoindre les autres.

Moi (rentrant dans la salle) : Bonjour !

Eux (en chƓur) : Bonjour...

Je me suis mise dans un coin en attendant l'heure pour prendre mon service. Je n'Ă©tais pas dans mon assiette et je ne voulais parler Ă  personne. Donc Ă  quoi bon me mettre avec eux ? Pardon, j'ai mes propres problĂšmes. [Cette Ɠuvre soumise Ă  des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires] J'ai passĂ© un moment assise avant qu'on ne change d'Ă©quipe et que je ne prenne mon service.

...

A dix-sept heures j'avais terminé. J'ai pris une douche puis récupérer mes affaires dans les vestiaires avant de sortir du bùtiment. J'ai pris mon téléphone, composé le numéro de Soraya et j'ai attendu qu'elle réponde.

Soraya : AllĂŽ ?

Moi : Bonsoir ! Tu es déjà à la maison ?

Soraya : Oui. Depuis quatorze heures trente !

Moi : Ok ! Tu as mangé ?

Soraya (soupirant) : Non...

Moi (soupirant) : Soraya je t'ai dĂ©jĂ  dit que s'il n'y a pas la nourriture, tu sais oĂč je laisse les sous dans la chambre ! Tu prends un peu et tu vas te prendre quelque chose Ă  manger ! Il est dĂ©jĂ  dix-sept heures, depuis quatorze heures que tu es rentrĂ©e.

Soraya : ...

Moi (roulant les yeux) : Je vais prendre quelque chose sur le chemin, je viens de finir ! Je serais lĂ  dans une heure Ă  tout peter. En attendant, prends-toi quelque chose Ă  manger Soraya !

Soraya : Ok !

CLIC

J'ai rangĂ© mon tĂ©lĂ©phone dans mon sac en soupirant longuement, puis je me mets en quĂȘte d'un taxi. J'attends plusieurs heures sans jamais qu'un seul ne s'arrĂȘte devant moi. Je fini donc par longer le chemin Ă  pied pour maximiser mes chances d'en avoir un. Le ciel s'assombrit Ă  vue d'Ɠil et je n'ai toujours pas de taxi [soupire] Je me mets sur le trottoir en attrapant mon sac de toutes mes forces ! Je suis dĂ©jĂ  fauchĂ©e, je ne peux pas me permettre de me faire agressĂ©e et de perdre le peu que j'ai dĂ©jĂ  !

J'ai dĂ» augmenter ma mise de quelques piĂšces afin de partir de lĂ  au plus vite. AprĂšs deux propositions, un taxi fini par me prendre. Je m'installe sur le siĂšge avant en mettant ma ceinture puis je pose mon sac au niveau de mes pieds. Il y reste tout le trajet avant de remettre son dĂ» au conducteur une fois Ă  destination. Je continue le chemin Ă  pied en m'arrĂȘtant chez le vendeur de poisson Ă  la braise. J'ai pris deux poissons, deux portions de beignets et de riz puis j'ai continuĂ© jusqu'Ă  la maison.

Tatie Marina (souriante) : Bonsoir Cassandra, tu vas bien ? [Regardant dans tous les sens]

Moi (levant les yeux) : Ça va merci ! Tu cherches quelque chose ?

Tatie Clarisse (se levant) : Mais tu reviens sans rien ? Marina ne t'a pas fait comprendre qu'il n'y avait plus rien au congelo ?

Moi (les fixant) : Si !

Tatie Clarisse (soutenant mon regard) : Et tu n'as pas jugé nécessaire de faire les courses ?

Moi (levant les yeux) : De mĂȘme que tatie Marina m'a fait comprendre le matin qu'il n'y avait plus rien au congelo, je lui ai fait comprendre que je n'avais pas d'argent ! S'il faille qu'on reste faim dans cette maison parce que certaines ne se rendent pas comptent qu'elles ont dĂ©jĂ  des enfants, ce n'est pas mon problĂšme ! Je m'occupe de ma petite sƓur point barre !

Tatie Clarisse (les mains aux hanches) : Tu dis que tu ne t'occupes que de ta sƓur comme si les autres n'Ă©taient pas de ta famille ! Et mĂȘme, ta sƓur ne vit pas dans cette maison ? Elle ne mange pas cette nourriture au mĂȘme titre que nous tous ? Elle ne profite pas non plus de l'eau et de l'Ă©lectricitĂ© ?

Tatie Marina (soupirant) : Clarisse...

Tatie Clarisse (haussant le ton) : Clarisse rien du tout ! Donc nous rendre service, service qui profitera à tout le monde c'est devenu un péché ?

Moi (la fixant) : Hausse le ton aussi fort que tu veux ! On connait la vĂ©ritĂ© ! Les autres sont aussi membre de la famille raison pour laquelle lorsque j'ai, je donne ! Mais je ne vois pas pourquoi je devrais vous porter tous sur mes Ă©paules comme si j'Ă©tais votre mĂšre ! Chacun est responsable de son enfant dans cette maison ! [Cette Ɠuvre soumise Ă  des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires] Lorsqu'on estime ĂȘtre apte Ă  en avoir ce n'est pas pour venir attribuer aux autres leurs charges ! Tu veux comparer Soraya Ă  tes enfants ? [Rire nerveux] n'oublie pas que toi la mĂšre, tu es toujours envie et bien portante ! ComparĂ© Ă  la nĂŽtre qui est six pieds sous terre ! Je fais de mon mieux pour ma sƓur, fais de mĂȘme pour tes enfants. Point !

Tatie Clarisse (applaudissant) : Merci Cassandra ! Enfin, on voit les masques tomber.

Moi (lasse) : Je n'ai jamais porté de masque avec qui que ce soit ! Mes choix je les ai toujours assumés pas comme d'autres ! Bref, bonne soirée [Tournant les talons]

Je me suis rendue dans ma chambre en fermant la porte derriĂšre moi.

Soraya (levant les yeux) : Vous vous ĂȘtes encore disputĂ©es ?

Moi (vénÚre) : Comme toujours ! Bref, j'ai dit que je ne ferais pas le marché ce mois ni les autres à venir ! Lorsque j'aurais un peu de sous, j'achÚterais un petit frigo qu'on mettra dans notre chambre.

Soraya (me fixant) : Elles ne vont pas mal le prendre ?

Moi (haussant les épaules) : Je m'en fou ! Je leur ai dit que la seule personne dont je suis responsable dans cette maison c'est toi et personne d'autre ! Si ça pique, qu'elles boivent de l'eau.

Soraya (soupirant) : D'accord !

Moi (la fixant) : Tu n'as pas les leçons à réviser aujourd'hui ?

Soraya : Si !

Moi (soutenant son regard) : J'ai pris le poisson en route. On mange ensuite tu passes réviser parce que tu sais que je n'accepte pas les moyennes minables ici ! Dix, onze ou douze c'est pour le commun des mortels et tu n'en fais pas partie. Tu comprends ce que je te dis ?

Soraya (hochant la tĂȘte) : Oui.

Moi (sortant les paquets de mon sac) : Sers-toi ! Moi je vais sous la douche.

Soraya (ouvrant les sachets) : D'accord !

J'ai retirĂ© mes vĂȘtements avant de passer sous la douche. Je suis sortie avec la serviette nouĂ©e autour de la poitrine. Vu qu'il faisait chaud, j'ai pris mon tĂ©lĂ©phone et je suis allĂ©e me mettre sur la barriĂšre. J'Ă©tais perdue dans mes pensĂ©es lorsque mon tĂ©lĂ©phone s'est mis Ă  vibrer entre mes mains. J'ai regardĂ© qui appelait avant de dĂ©crocher.

LoĂŻc (voix roque) : Bonsoir mon amour !

J'ai senti un frisson parcourir mon corps depuis mes orteils jusqu'aux extrémités de ma chevelure.

Moi (soupirant d'aise) : Bonsoir mon cƓur ! Tu vas bien ?

Loïc : Ça va un peu merci et toi ?

Moi (roulant les yeux) : Mouais...

LoĂŻc : Vous vous ĂȘtes encore disputĂ© c'est ça ?

Moi : C'est une question ou c'est une réponse ! Bref, je les supporte de moins en moins ! Tout ce que je veux c'est m'en aller vite fait d'ici. Un jour on en viendra aux mains à cette allure [soupire]

LoĂŻc (soupirant longuement) : Je sais que ce n'est pas facile ! Mais pour le moment tu n'as nulle part oĂč aller Cassie. Tu es obligĂ©e de prendre sur toi et les ignorer au maximum ! En venir aux mains avec tes tantes n'arrangera rien du tout si ce n'est te crĂ©er plus de problĂšmes avec les autres membres de ta famille.

Moi (dégoutée) : Eux aussi je m'en branle franchement !

LoĂŻc : Cassie...

Moi (les yeux rouges) : Je sais que toi tu es trop gentil et que dans ta famille on respecte les ainĂ©es ! Mais ici ce n'est pas la mĂȘme chose ! Elles me poussent Ă  bout chaque jours un peu plus ! Je suis obligĂ© de passer la journĂ©e dehors juste pour ne pas les croiser. [Reniflant] Je veux partir LoĂŻc...je veux me casser de cette maison, de ce quartier pourri !

Loïc : Ecoute ne pleure pas pour ça d'accord ! Personne ne mérite que tu pleures et surtout pas tes tantes quoi qu'elles font ! On va trouver une solution, ensemble...

Moi (reniflant) : Mouais...

LoĂŻc : J'arrive !

Moi (rire) : Tu arrives ? Tu es au courant que tu es Ă  l'autre bout de la ville ? [Rire]

LoĂŻc : Je m'en fiche ! MĂȘme si c'est pour rester ne serait-ce que trente minutes !

Moi : Je t'attends alors !

LoĂŻc : Ok !

CLIC

J'ai sĂ©chĂ© mes larmes puis je suis rentrĂ©e dans la maison troquer ma serviette contre un vĂȘtement de nuit. J'ai aidĂ© Soraya avec ces cours en attendant que LoĂŻc n'arrive. Une fois qu'il m'a fait signe, j'ai laissĂ© Soraya pour le rejoindre. On a fait un tour dans le quartier histoire de me changer les idĂ©es avant qu'il ne me laisse devant la maison. On s'est changĂ© un long baiser avant qu'il ne s'en aille.

Il m'a fait signe lorsqu'il est arrivĂ© chez lui. On n'a pas pu discuter longtemps vu que Soraya Ă©tait en train de rĂ©viser. Je n'ai pas envie qu'elle me dise qu'elle n'a pas eu la moyenne parce que je discutais tous le temps au tĂ©lĂ©phone avec mon copain. Ses Ă©tudes j'y veille au grain parce que moi-mĂȘme n'ayant pas eu la chance de les terminer.

...

AprĂšs une rude journĂ©e de boulot, je suis rentrĂ©e Ă  la maison lessivĂ©e [soupirant] Je n'avais qu'une seule envie, prendre une bonne douche et dormir ! Je suis donc passĂ©e sous le pommeau d'eau lorsque la lumiĂšre et l'eau s'est coupĂ©e ! Ça doit encore ĂȘtre l'une des coupures de notre belle sociĂ©tĂ© d'eau et d'Ă©nergie du Gabon [soupirant] J'ai dĂ» terminer de prendre ma douche avec les rĂ©serves d'eau qu'on met dans des bidons de vingt litres.

En sortant de la salle de bain, Soraya était en train de réviser avec une bougie allumée [soupire] Juste par simple curiosité, je me suis rendue au compteur et quelle ne fut pas ma surprise de me rendre compte que le courant était fini ! Et qu'il ne s'agissait donc pas d'une éniÚme coupure d'électricité. Je savais que ça ne devait pas mettre du temps ! De nos jours on survit encore avec dix mille francs d'unités dans une maison avec plus de sept personnes ? [Soupirant]

Soraya ne peux pas rĂ©viser toute la nuit avec une bougie ! Ça rime Ă  quoi ? En plus on ne peut mĂȘme pas rejoindre LoĂŻc dans la chambre dans laquelle il vit ! Ca suffit Ă  peine pour lui, lorsque je vais en week-end, c'est limite si je me sens Ă  l'aise ! Combien de fois si j'y vais avec Soraya ? Est-ce qu'on pourra tenir Ă  trois dans cette minuscule chambre d'Ă©tudiant ! Pouf !

C'est Ă  contre cƓur que j'ai pris vingt-cinq mille dans mon compte airtel money afin de prendre les unitĂ©s edan. Une fois j'ai introduit le code, la maison s'est illuminĂ©e d'un seul coup. Dans les secondes qui ont suivies, les ventilateurs ont commencĂ©s Ă  tourner [soupirant] Vivement que ça s'arrĂȘte !

[Cette Ɠuvre soumise Ă  des droits d'auteur, est la propriĂ©tĂ© intellectuelle de « Les Ă©crits d'Elisa ». Aucune copie ou reproduction quelconque n'est par consĂ©quent admise sous peine de poursuites judiciaires]

Les écrits d'Elisa, Production Originale, 2020, Copyright ©

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Romance

5.0

Loraine Ă©tait une Ă©pouse dĂ©vouĂ©e Ă  son mari Marco depuis qu'ils se sont mariĂ©s il y a trois ans. Cependant, il la traitait comme une moins que rien. Rien de ce qu'elle faisait n'adoucissait son cƓur. Un jour, Loraine en a eu marre de tout ça. Elle lui a demandĂ© le divorce et l'a laissĂ© s'amuser avec sa maĂźtresse. Les autres l'ont regardĂ©e comme si elle Ă©tait folle. « Tu as perdu la tĂȘte ? Pourquoi es-tu si dĂ©sireuse de divorcer ? » « C'est parce que je dois retourner chez moi pour obtenir une fortune d'un milliard de dollars. En plus, je ne l'aime plus », a rĂ©pondu Loraine avec un sourire. Ils se sont tous moquĂ©s d'elle. Certains pensaient que le divorce l'avait affectĂ©e mentalement. Ce n'est que le lendemain qu'ils ont compris qu'elle ne mentait pas. Une femme a soudainement Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e la plus jeune femme milliardaire du monde. Il s'agissait de Loraine ! Marco a Ă©tĂ© choquĂ© jusqu'Ă  l'os. Quand il a rencontrĂ© son ex-femme Ă  nouveau, elle Ă©tait une personne diffĂ©rente. Un groupe de beaux jeunes hommes l'entourait. Elle leur souriait Ă  tous. Cette vue a fait mal au coeur de Marco. Mettant sa fiertĂ© de cĂŽtĂ©, il a essayĂ© de la reconquĂ©rir. « Bonjour, mon amour. Je vois que tu es une milliardaire maintenant. Tu ne devrais pas ĂȘtre avec des idiots qui veulent juste ton argent. Peut-ĂȘtre on peut se remettre ensemble ? Je suis aussi milliardaire. Ensemble, nous pouvons construire un empire solide. Qu'est-ce que tu en dis ? » Loraine a louchĂ© sur son ex-mari, les lĂšvres retroussĂ©es par le dĂ©goĂ»t.

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